La victoire n'a pas de prix

Épisode 22 : Deutschland Tour

Du 23 au 26 aout 2018

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Enfin la course que Marko attendait tant. Comme à son habitude, il vient ici en ayant carte blanche.
Sur la première étape, dans les 20 derniers kilomètres, il n'a plu de quoi boire et a très soif, il est contraint d'aller lui même à la voiture de son directeur sportif pour se ravitailler. Il réussit à remonter le peloton à temps mais il est enfermé dans le dernier kilomètres, 12ème, même pas dans le top 10. Déception.
Les trois étapes suivantes sont plus difficiles. Le lendemain, Marko fait partie des meilleurs jusque dans la toute dernière bosse, où il explose. Il termine 22ème.
Lors de la troisième étape, elle aussi plus difficile, Marko Hartmann chute. Il se relève. "C'est pas grave, se dit-il, j'ai rien". Mais une forte douleur au niveau des côtes se fait ressentir...

"Fracture des côtes, lui annonce-t-on à l’hôpital". Quelques jours seulement après une magnifique première victoire, il fallait qu'une chute vienne tout gâcher...

Résultats:

Pas de bol sur cette course et pourtant il y avait pas de pavé  
Du coup Marko n'ira plus rouler sur le tour d'Allemagne ?

Petersagan22 a écrit:Pas de bol sur cette course et pourtant il y avait pas de pavé  
Du coup Marko n'ira plus rouler sur le tour d'Allemagne ?

Bah si, parce que justement, il n'y a pas de pavé

Épisode 23 : Trouvé

Septembre 2018

Durant sa période de convalescence, Marko Hartmann a réfléchi. Il lui faut un entraineur, quelqu'un pour le guider, un métronome qui lui indique quand, où et comment pédaler. Il a besoin de quelqu'un de grand, de fort, de jeune, d'ambitieux, de persévérant... Lui, mais quelqu'un d'autre.
Seul face à lui même, c'est trop dur. Trop dur d'apréhender la vie de sportif de haut niveau. Trop dur de répéter sans arrêt les mêmes exercices lassants. Toup dur, tous ces sacrifices, seulement pour une "victoire de merde" aux Pays-Bas. Trop dur d'attendre attendre et encore attendre la gloire et le prestige.
Ses précédents résultats ne lui plaisent pas. Ils ne sont pas à la hauteur de ses exigences. Même sa victoire à Veenendaal. Pas assez éclatante. Pourtant, il attendait une victoire depuis longtemps, mais pas celle-là. Ce qu'il veut, c'est tenir en respect tout le peloton, pas seulement un inconnu Belge.
Et pour cela, pour valider cet objectif, une vraie victoire au sprint, il a besoin de quelqu'un.
Et ce quelqu'un, cette ombre inconnue et mystérieuse, il l'a cherchée et il l'a trouvée...

Euh l'inconnu belge a plus de références que Marko  

Un peu arrogant ce Marko

Monsieur Marko fait la fine bouche

Petersagan22 a écrit:Euh l'inconnu belge a plus de références que Marko  

Un peu arrogant ce Marko

Oui, mais en attendant il le bat au sprint

Cheng Ji a écrit:Monsieur Marko fait la fine bouche

Ben nan, elle est normale sa bouche

Épisode 24 : Entretient d'embauche

28 septembre 2018

"- Donc si je comprends bien, tu veux que je devienne ton entraineur personnel ?
- Oui, voici mon CV.
- Pas besoin de ça. Réponds-moi juste à une seule question : tu préfère terminer deuxième de la meilleure et plus prestigieuse course au monde, ou remporter l'épreuve la plus minable qui puisse exister.
- Gagner, réponds Marko sans hésiter, même à Veenendaal.
- C'est d'accord, j'accepte, mais sache que je ne serai pas forcément toujours disponible. J'ai des matchs le week-end et des entrainements en semaine. Mais si tu le souhaites, nous pouvons commencer dés demain, je suis libre.
- D'accord."

Esteban Chavito regarde s'en aller Marko Hartmann. il mènera son nouevl élève au plus haut niveau coûte que coûte. En ce jeune plein d'ambition, il se revoit un peu lui même, quelques années plus tôt...

Marko va devenir le meilleur sprinteur du monde et tout gagner !

Cheng Ji a écrit:Marko va devenir le meilleur sprinteur du monde et tout gagner !

Bah oui, ça c'était prévu depuis le début

Merci pour ton commentaire

Épisode 25 : Pour mieux sprinter, il faut sprinter

29 septembre 2018

Esteban Chavito, un entraineur pas comme les autres. L'entraineur idéal, pour n'importe qui. Même n'est n'ayant jamais été bon sprinteur, il sait parfaitement conseiller son élève.
Ce matin, il lui annonce :
"- Je vais rouler avec toi. On va commencer par un petit échauffement, puis, toutes les 4 minutes, quand je te l'annoncerai, tu sprintera, une dizaine de secondes.
- Combien de fois ? Demande Marko.
- 15 à peu près. J'ai recherché toute la nuit des vidéo sur Internet. Je t'ai regardé sprinter en boucle sur mon écran. J'ai quelques conseils à te donner."

"Met plus de force" "Resserre les coudes" "Essaie de sprinter assis"...
"- J'en ai marre !
- Marko, pour mieux sprinter, il faut sprinter, répéter et encore répéter pour progresser, c'est ça être un sprinteur."

La répétition du geste

Attention, quelques petites erreurs d'orthographe, comme "tu sprintera" ou "des vidéo"

Marko va-t-il avoir le mental pour endurer cette charge de travail ?

Cheng Ji a écrit:La répétition du geste

Attention, quelques petites erreurs d'orthographe, comme "tu sprintera" ou "des vidéo"

Marko va-t-il avoir le mental pour endurer cette charge de travail ?

Oui, je dois faire attention à l'ortaugrafe
Marko a un mental incroyable

Épisode 26 : L'effet Chavito

2 octobre 2018

Les jambes sont mauvaises au départ de Binche-Chimay-Binche. La concurrence est rude, Groenewegen, Edward Theuns entre autres.
"C'est dans la tête mon grand, tu dois courir intelligemment comme tu sait faire"

Courir intelligemment. Marko ne pense qu'à ça. Courir intelligemment, c'est d'abord suivre les bonnes attaques, les dangereuses, celles qui peuvent aller au bout. C'est ne pas en faire trop, gérer son effort pour ne pas être cramé. C'est toujours être placé à la perfection, dans les dix premières position, quitte à prendre parfois un peu de vent. Dominer le peloton, comme il sait faire. Imposer sa trajectoire, non pas en étant devant, mais dans la roue. Faire peur. obliger l'adversaire à rouler. Arriver sous la flamme rouge dans le bon groupe, en cinq-sixième position. Ne pas lancer trop tôt, ni trop tard. Le bon moment, c'est quand tout le monde est déjà à fond, et que tu peux encore accélérer.
Rendre un petit coup de coude inaperçu à un adversaire qui fait trop le malin en le dépassant, rester en tête 50 mètres pas plus. C'est largement suffisant, si tu coupes la ligne entre temps. Le petit bras qui va bien, c'est moi le chef ici.
Se ruer vers son entraineur après la ligne, pleurer de joie devant la caméra, un peu d'émotion pour la télé.

Par contre Marko, va falloir trouver une autre célébration, où la prochaine fois, c'est éliminé.

Génial, le retour !

Belle Victoire !

(I'm so stupid)