[Lee Kwan Yong the Shaolin Rider, Nam-Lee Whô, Gaël Ivelios] Discussions entre jeunes cyclistes du Tour Asia

Personnages concernés par le RP?:
Lee Kwan Yong, dit the Shaolin Rider [Chinois, Malais, Anglais]
Nam-Lee Whô [Coréen, Anglais]
Gaël Ivelios [Français, Japonais]

Lieu: Tour de Séoul - Corée

Acceptez-vous que d'autres personnes interviennent ? Si oui qui ?
Toute personne présente sur le Tour de Séoul et qui peut-être présente lors d'une discussion avec les personnages concernés

Pour quelques-unes des toutes jeunes recrues de l'Asia Tour, le tour de Seoul était leur première course PRO.
Lors de la 2ème étape assez vallonée de ce tour de Séoul, un groupe de forme dans la grande difficulté du jour à 27 km de l'arrivée, le Susan-Ri, avec notamment le Shaolin Rider et Nam-Lee Whô.

Shaolin Rider à ses compagnons d'échappés:[Chinois]
Je suis Lee Kwan Yong... Bonjour
Ce n'est pas le fait de porter le même maillot qui fait une équipe, c'est de transpirer ensemble!
Etes-vous prêt à aller au bout mes frères?

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Malgré son jeune âge, une étonnante impression de calme et de sérénité se dégage du jeune coureur de chez Max Success Sports. Son regard transperce le jeune coureur nord coréen comme s'il semblait lire au fond de son âme

Shaolin Rider qui sourit:
A smile is a smile, no matter the langage...
I am Lee Kwan Yong...
Will you take your relay after me ?

Alors que pédaler semble naturel pour lui, il ne cesse de se tortiller, comme s'il semblait gêné par sa tenue de cycliste. Parfois, il délocke et relocke ses chaussures

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Lee Kwan Yong regardait le jeune coréen qui pédalait avec une énergie farouche. Son Chi était grand mais nourri par la douleur... la souffrance ?!?
Le coréen ralentit enfin, plus par sagesse que par fatigue semble-t-il...
Lee Kwan Yong hocha la tête en signe d'assentiment lorsque le coréen revint à sa hauteur. Au travers de son chemin de souffrance, le coréen n'était pas dénué de sagesse.
Lee Kwan Yong regarda de nouveau Nam-Lee de son regard perçant..

"Qui porte des chaussures ignore la souffrance de qui marche pieds nus..."

Lee Kwan Yong resta un long moment silencieux, se demandant s'il avait le droit de continuer :

"Tu souffres pour te rappeler" lui dit-il en lui montrant ses blessures
"Tu roules pour oublier...
C'est un peu comme marcher à reculons...
Demandes-toi pourquoi ?"

Les 2 jeunes restèrent silencieux. Lee Kwan Yong, semblait un peu essouflé.

"Bon... Parler ne fait pas cuire le riz... C'est mon tour" fit Lee de la tête, "je vais aller rouler un peu..."

Il se tortilla un coup sur sa selle, delocka sa chaussure gauche pour secoueur un peu son pied, puis il prit plusieurs longues inspirations alors qu'il faisait de lents mouvements le long de son torse avec sa main droite, index tendu, pouce ouvert et les 3 autres derniers doigts à demi pliés.
Il expira une dernière fois puis sa respiration ralentit considérablement et il accéléra sans effort apparent, imperturbable, devant certains regards perplexes de ses compagnons d'échappés.
Etrange personnage."

Le jeune compagnon d'échappé de Nam-Lee WHO semblait lui être d'un grand réconfort, non pas dans le coté sportif car il était comme chaque compagnons d'échappés sur ce point de vue mais plutôt d'un point de vue psychologique. Il y avait comme une amitié qui naissait entre ces deux hommes qui avaient des trajectoires de vie différentes mais qui semblait si proche dans le fond des choses

Tu ne connais pas ma vie mais je pense que tu es assez intelligent pour comprendre que « Chaque douleur est une mémoire. »

Nam-Lee Whô était à l'écoute de tous le monde et ne pouvait pas se vexer mais sa trajectoire et son passé nord-coréen lui avait offert une chose, de la dureté, que l'on parle de ses blessures comme une idiotie ne lui plaisait pas mais ce compagnon d'échappé ne semblait pas d'accord avec ses blessures mais le disait avec tant de respect que Whô ne se brusquait pas.

Me faire souffrir, c'est me soigner comme le dis le proverbe latin : « Pendant que tu soignes les blessures, la douleur est un remède à la douleur. »

Il continua de pédaler avec volonté et abnégation

"Tout proverbe n'est pas vérité..."

Avec un air moqueur mais dénué de méchanceté, Lee ajouta:

"Si chaque douleur est une mémoire! N'as-tu pas peur à force de t'infliger une douleur pour guérir ta douleur, d'en oublier pour quoi tu souffres ?...
Je vais arrêter de te taquiner. Les mots ne reflèteront jamais tout la force et la vérité d'une pensée et comme tu l'as dit: je ne connais pas ta vie!  Il serait donc présomptueux de ma part de prétendre connaître ta douleur...  
Je ne partage pas ton point de vue mais cela ne veut pas dire que le mien est meilleur... 

Je crois que le chemin de l'apaisement réside en chacun d'entre nous. Il est possible de montrer le chemin mais on ne peut pas forcer les gens à le prendre....
Je dis cela, car pour nous, moines, le but de notre vie est de trouver sérénité, sagesse, bonheur et de les transmettre aux autres. C'est pourquoi je ne peux pas rester insensible à la souffrance que tu dégages." 

Les 2 hommes continuèrent de discuter un peu de choses plus banales. Lee Kwan Yong évoqua ses difficultés à s'habituer au matériel de cycliste professionnel ["Habit cycliste trop moulant, casque gênant, système de lock..."] et à la difficulté de rouler dans un  peloton: ["Je préfère largement les échappées au peloton. Je n'ai pas l'habitude de rouler en gros groupe...  Trop d'agitation... Cela perturbe mon Chi".]  
Arrivée dans son équipe moins d'une semaine avant le Tour de Séoul et n'ayant jamais fait une seule course cycliste de sa vie, cela faisait beaucoup de nouveautés même pour moine serein.

Mais l'arrivée approchait et le rythme forçant, parler devint impossible!
 
Peu avant la flamme rouge, Lee Kwan Yong fût tirer de cet état de plénitude qu'il atteignait quand il roulait par le crépitement de son oreillette dans lequel son manager tentait de lui expliquer la stratégie pour remporter un sprint dans une échappée. Totalement novice des stratégies de courses, Lee ne comprenait pas grand chose et finalement son manageur lui dit qu'il fallait sprinter MAINTENANT pour passer la ligne en premier. 
"Pourquoi vouloir franchir la ligne seul et en premier alors que l'on a parcourut le chemin ensemble? " se demanda le jeune homme. Il prit une dizaine de secondes pour recanaliser son CHI tout en réalisant une série de mouvements complexes avec ses mains, posant les mains sur le bas de son guide, poussa un cri et lança son sprint 500 m avant l'arrivée.

Lee Kwan Yong manqua de peu la victoire ne se faisant dépasser que dans les 25 derniers mètres par Nishita qui à défaut d'être le plus fort, fut à coup sur le plus malin.