[*] Coupe du monde cycliste 2014

Lampre
Garmin
NetApp
Drapac
Rad-Net
Pishgaman
OFM
Nankang
Morocco
Meridiana
Marchiol
MG Kvis
Lokosphink
La Pomme
Korail
KSPO
Jo Piels
Itera
ISD Continental
Gourtmetfein
Geumsan

Cette poule marque la moitié du premier tour, il n'en restera plus que quatre ensuite. C'est donc pour la cinquième fois que l'on retrouve notre chrono par équipe italien. Ce sont les russes d'Itera qui s'élance les premiers, nul doute qu'ils feront tout pour rejoindre leur grande soeur Katusha au deuxième tour. Mais leur temps est très moyen et sera vite amélioré de 43 secondes par les Lampre. Et sans surprise personne ne viendra faire mieux que les italiens hormis les Garmin. Ce qui est plus surprenant c'est que les rouleurs américains ne leur prennent que six petites secondes. Les NetApp, eux aussi tout prêt, à moins de 10 secondes, complète le podium.

Si l'on a déjà vu des Conti Pro se faire éliminer, les Drapac ont eu bien l'intention de ne pas se faire piéger, leur néerlandais Goesinnen est le premier attaquant de la deuxième étape. Il sera rejoint par Arslanov (Itera) et De Vries (Jo Piels), nous avons notre échappée du jour. Et le peloton les laisse filer, ce sera une promenade de santé pour eux aujourd'hui. Les trois hommes à l'avant vont donc se disputer la gagne et qualifier leur équipe. C'est la première fois que l'on retrouve toutes les équipes WorldTour et Conti Pro qualifiés si tôt. Berden de Vries se dévoile le premier et attaque dans la dernière difficulté du jour. Il est costaud mais ses deux compagnons reviendront dans la descente et le contre de Goesinnen ne se fera pas attendre. Le coureur de la Drapac va résister, belle victoire.

Même scénario le lendemain, les fuyards partent et le peloton en bouge pas. Ils sont aujourd'hui quatre pour se jouer la gagne, Bonusi (Marchiol), Sveshnikov (Lokosphink), Cipriano (OFM) et Belli (Nankang). Comme souvent un coureur tente seul à 5 kilomètres du but, il s'agit aujourd'hui du russe Sveshnikov. Et en très bon rouleur qu'il est, le reste de l'échappée ne le reverra jamais, victoire en solitaire pour lui. Belli prend la deuxième place devant Cipriano. Qualification pour Lokosphink, Nankang et OFM. Pas de chance pour Bonusi et Marchiol qui n'auront pas de bonus.

Toutes les grosses équipes s'étant qualifiées dans la première partie, l'intérêt de la fin de cette poule sera de savoir combien d'échappée vont encore aller au bout et combien d'équipe de plus seront qualifiées. En tout cas c'est une première, on retrouve un représentant de chacune des grosses équipes dans l'échappée de l'étape de montagne avec Nuyens (Garmin), Favilli (Lampre) et Voss (NetApp). Ils sont accompagnés de Seo (KSPO), Antomarchi (La Pomme), Famoso (Meridiana) et Konrad (Gourtmetfein). Derrière ce sont les Drapac du maillot jaune qui roule aidé des Pishgaman. Et cela suffira pour revenir sur l'échappée dans le final, dans la première partie de la montée de l'Ospedale. Mais l'échappée n'aura pas été vaine pour tout le monde, Patrick Konrad sera maillot à pois ce soir, il lui suffira juste de ne pas abandonner pour ramener ce maillot jusqu'au bout et qualifier son équipe. Cela va donc se jouer entre les favoris et c'est Hesjedal qui attaque le premier, Machado, Costa et son équipier Talansky sont dans la roue. Et alors que Konig et Horner recolle, Rui Costa démarre à son tour. Personne ne peu suivre le champion du monde qui va aller chercher la victoire au sommet. Hesjedal et Talansky en terminent ensuite, pas de nouveau qualifié donc.

Après leur première belle explication entre costaud hier, les leaders vont pouvoir remettre ça aujourd'hui sur le chrono. Il est en tout cas dur de trouver une première référence en début de course, le meilleur temps provisoire étant sans cesse amélioré par un nouveau coureurs. Il faudra donc attendre Dmitry Sokolov pour voir un bon chrono. Et le russe tiendra très longtemps, battant même Sebastian Langeveld. Mais sur un parcours qui lui convient bien, le sprinteur Tyler Farrar viendra explosé le meilleur temps. Jan Barta viendra ensuite amélioré le temps à son tour. Mais malheureusement pour le tchèque il verra Hesjedal puis Costa lui passer devant. Victoire du Canadien pour 10 secondes devant le Portugais. Toujours pas de nouveau qualifié.

Après deux étapes pour favoris, verra t'on une nouvelle fois les échappés triompher à Harelbeke ? Ils ne sont en tout cas que cinq à sortir et pas forcément ceux que l'on attendais. On y retrouve en effet Andrew Talansky, 7e du général et Patrick Konrad, le maillot à pois pour qui le simple fait de finir l'étape aurais suffit à se qualifier. Ils sont accompagnés de Karnulin (ISD Conti), Famoso (Meridiana) et Yoo (Geumsan). Mais derrière les Jo Piels semble motivé à les reprendre, même si l'on ne sait pas trop pourquoi au vu leur effectif, surtout qu'ils sont déjà qualifiés et non donc pas vraiment d'intérêt. L'aide des Lampre, Drapac et NetApp condamnera définitivement les audacieux du jour qui sont repris à plus de 30 kilomètres de l'arrivée. Il faudra attendre ensuite 15 kilomètres pour voir une attaque, il s'agit de Ryder Hesjedal, il est intenable ! Fidèle à lui même il donne tout et prendra plus d'une minute d'avance à un groupe de 30 coureurs mené à vive allure par les Lampre et Drapac. C'est donc la victoire pour lui, quel gros numéro. Pozzato règles le groupe pour la deuxième place devant Bennett. Floris Goesinnen remporte quant à lui le général alors que Gourtmetfein et La Pomme sont les dernières qualifiées grâce au maillot à pois de Konrad et la dixième place final de Di Gregorio.

Cannondale
Astana
Caja Rural
Bardiani
Funvic
Firefighters
Etixx
Ecuador
Dukla
Designa Kokken
ColorCode
Cibel
CCN Cycling
Buenos Aires
Bissell
Bauknecht
BKCP
Astellas
Arbo
Amplatz
Aisan

Nous voilà désormais dans la poule F, qui verra Vincenzo Nibali, chez Astana, confronté à l'équipe qui l'a vu grandir, la Cannondale. Le duel entre ces deux équipes commencera dès ce chrono par équipe, ouvert par l'équipe belge ColorCode. Astana, parti dans les premiers, prend très vite la tête, les Cannondale pourront t'ils faire mieux ? Les Italiens arrivent dans les derniers et la réponse sera non, ils finissent à 11 secondes des Kazakh alors que la Caja Rural prend la 3e place. A noter que si dans la première poule les Dukla slovaque avaient pris la 3e place, les Dukla Tcheque échoue aujourd'hui à la 4e place.

Sur l'étape Marseillaise on retrouve comme souvent trois hommes dans l'échappée. Il s'agit de Tratnik (Amplatz), Polnicky (Bauknecht) et Andersson (Firefighters). Leur avance atteindra les 10 minutes avant que le peloton ne réagisse. Mais même s'il revient tout prêt, cela ne suffira pas, même scénario que dans la plupart des autres poules donc. Les trois hommes de tête vont se jouer la gagne et qualifier leur équipe. Sans surprises c'est Jan Tratnik qui attaque le premier et lâche ses compagnons d'échappée dans la dernière côtes. Mais ils réussiront malheureusement à le reprendre à quatre kilomètres du but alors que Polnicky contre aussitôt et va aller jusqu'à la ligne, victoire du Tchèque.

Sur l'étape de plaine le lendemain, l'échappée est bien plus conséquente, ils sont 13 à l'avant. Cela fait peur au Bardiani qui contrôle. Et avec l'aide des Cannondale ils reviendront dans le final, on assistera donc sans doute à un sprint massif, ce n'était arrivé que dans la première poule avec la surprise Kovac. Mais les Astana ne sont pas d'avis à finir groupé, ils tentent un coup de force dans une difficulté située dans les 10 derniers kilomètres et le peloton casse, ils ne sont plus que 10 coureurs à l'avant. On retrouve donc dans ce groupe de tête pas moins de six Astana mais aussi Sagan et le maillot jaune Polnicky, tout deux avec un équipier à leur côté. Le petit groupe va arriver au sprint mais il n'y aura pas lutte, Sagan démarre très tôt et s'envole. Nibali et Bozic complètent le podium, pas de nouveau qualifié donc.

Après une étape où les favoris ont montré leurs force, à quel scénario assisterons nous sur l'étape de montagne ? Ils sont en tout cas cinq à tenter leur chance dès le départ et la plupart sont des grimpeurs, attention à ne pas leur laissé trop de champs. On retrouve donc Hiratsuka (Aisan), Oram (Bissell), Gazvoda (Arbo), Herforth (Designa Koken) et le très explosif Guama (Ecuador) qui sera à surveiller de très prêt. Ils prennent une bonne mais malheureusement pour eux les Astana font encore une démonstration de force et le peloton diminue aussi vite qu'il se rapproche de la tête. Mais les fuyards qui ne sont plus que quatre, Herforth ayant totalement craqué, résiste bien, on l'a dit, ce sont de bon grimpeurs. Ils ont encore trois minutes d'avance au pied de l'Ospedale, ça peu le faire si les leader n'attaque pas tôt. C'est l'Australien James Oram qui attaque le premier. Et presque simultanément Nibali sort du peloton, attention au retour, ça va être chaud pour les hommes de tête. C'est bien ce que l'on craignaient, Nibali les dépasse comme une fusée peu de temps après, il est seul, personne n'a pu le suivre. L'Italien va s'imposer facilement avec plus de 1'30" d'avance sur un duo Aru-Pirazzi. La Bardiani se qualifie donc. Gregor Gazvoda enfile quant à lui le maillot à pois, il lui suffit de ne pas abandonner pour qualifier Arbo.

Passons désormais au chrono, qui pourrait bien voir une nouvelle domination du requin de Messine. Le premier temps correct est en tout cas à mettre à l'actif de Sebastian Balck mais c'est son coéquipier Alexander Wetterhall qui fera le premier chrono intéressant. Et le suédois va tenir longtemps, même face à des coureurs tel que Bodnar. Il faudra attendre le champion du Pays-Bas Westra pour voir le temps amélioré. Et personne ne pourra revenir à hauteur du néerlandais qui s'impose devant Luis Leon Sanchez et Vincenzo Nibali.

Sur la dernière étape on retrouve une nouvelle fois une échappée conséquente, ils sont huit. Rytlwski (Astellas), Meier (Arbo), Madrazo (Caja Rural), Simon (Ecuador), Hirt (Etixx), Destribois (CCN Cycling), Hunal (Bauknecht) et Hayakawa (Aisan) forment le bon coup. Mais alors que ce groupe atteint le quart d'heure d'avance, dans le peloton les Bissel sont motivés et mettent Tanner Putt à rouler, c'est ce qui s'appel faire un coup de Putt. Ils sont ensuite relayé par les Etixx, qui ont pourtant leur leader désigné à l'avant, mais l'écarts peine à baisser considérablement. C'est l'aide des Astana qui condamnera définitivement l'échappée alors que le peloton se casse. C'est donc un groupe de huit favoris qui rejoint les huit fuyards dans le dernier secteur pavé, on y retrouve Bozic, Gasparotto, Westra et Nibali (Astana), Marcato et Sagan (Cannondale), Van Hooydonck (Bissell) et Kerkhof (Etixx). Nathan Van Hooydonck ne tardera pas à porter une attaque ensuite, seul Madrazo, rescapé de l'échappée, tente de le suivre. Mais le belge est beaucoup plus frais, il s'envole seul et prend plus d'une minute d'avance sur le groupe favori. Et il va résister, Nathan Van Hooydonck s'impose en solitaire. Quel magnifique victoire en costaud pour ce grand espoir, à seulement 18 ans il s'impose en ayant faussé compagnie à un groupe composé notamment de Sagan dans le final de l'E3, son équipe a eu raison de lui faire confiance en roulant derrière les échappés. Madrazo réussi a conserver la deuxième place devant le retour surpuissant de Sagan, qui règle le sprint du groupe. Les Bissell se qualifient donc, tout comme les Arbo, Gregor Gazvoda finissant meilleur grimpeur.

 BMC
Europcar
Bretagne
Cofidis
Adria Mobil
5 Hour Energy
AC Sparta Praha
African Wildlifes Safari
Alpha Batic
An Post
Area Zero
Avanti
Bigmat Aubert
Bridgestone
Burgos BH
CK Banska
Clube Dataro
Cult Energy
Differdange
EFC
Efapel

Nous voilà désormais dans une poule très française, puisque l'une des WorldTour ainsi que les deux Conti Pro viennent de l'hexagone. On retrouve également l'équipe Bigmat Aubert. Mais cette poule verra surtout briller les BMC, qui partent dans les premiers lors du contre-la-montre et prennent tout de suite le meilleur temps. Ce sont les Cult Energy qui viendront prendre la deuxième place, les français confirme bien leur mauvaise réputation en contre-la-montre par équipe. Europcar finit tout de même troisième.

Mais là où les équipes françaises ont leur meilleure réputation, c'est bien en baroudeurs ! L'équipe BigMat-Aubert envoie un homme à l'avant sur la deuxième étapes. Il s'agit de l'estonien Jakin qui sera ensuite rejoint par deux coureurs. Okrouhlicky d'une équipe bien connu dans le sport, le Sparta Prague et Stimulak (Adria Mobil). Mais la présence du slovène ne stimule visiblement pas le peloton, qui les laisse filer vers la victoire. C'est pourtant bien lui le plus fort du trio, Klemen Stimulak, qui lâche facilement ses deux adversaires dans la dernière bosse et résiste de justesse à leur retour dans la dernière ligne droite. C'est donc la qualification pour Adria Mobil, Sparta Praha et BigMat - Aubert.

On retrouve encore de nombreuses tentatives sur l'étape de plaine, ils sont cette fois quatre à l'avant, Clark (Avanti), Del Pino (Burgos), Downey (An Post) et Van Lerberghe (EFC). Mais le peloton réagi, sous a banderole des 10 derniers kilomètres l'avance est de tout pile une minute. Clark a senti le danger à l'avant, il relance seul. Et ses trois anciens compagnons d'échappée ne se feront reprendre qu'à trois kilomètres du but alors que lui tente toujours de résister à l'avant, le suspens est de mise, ça ne va pas se jouer à grand chose. Coquard sera le premier à lancer le sprint, mais c'est trop tard, victoire de Matthew Clark qui qualifie Avanti ! Van Avermet règles finalement le sprint pour la deuxième place devant Voeckler.