[*] Coupe du monde cycliste 2014

POULE B:

4-72 Colombia
Androni
Bauknecht
BDC Marpol
BMC
CCC
Christina Watches
EPM Une
IAM
Lotto U23
Nankang
OFM
OPQS
Radenska
RTS
Rusvelo
Synergy Baku
Topsport
Velosure

Comme la poule A, cette poule B ne comporte que deux WorldTour et il s'agit également de deux des plus fortes. Mais cette poule comporte également cinq équipes Conti Pro, pas sûr qu'il y est de la place pour tout le monde. Mais cela ne les inquiètent pourtant pas puisque sur la première étape ils vont laisser les échappés partir et prendre une avance considérable. On retrouve dans le groupe de tête Bialoblocki (Velosure), Pavlic (Radenska), Dal Santo (Nankang), Dvorsky (Bauknecht), Sprengers (Topsport), Oyola (EPM), Deltombe (Lotto U23), Jhong (RTS), Rodosz (BDC) et Carlos Uran (4-72). Et ils vont prendre jusqu'à 15 minutes avant que le peloton ne réagisse. Mais l'écart ne baissera cependant pas énormément, les dix fuyards vont se jouer la gagne. Le colombien Oyola est le premier à attaquer, à 14 kilomètres du but. Et il va très vite prendre plus d'une minute d'avance, faisant parler ses talents de rouleur (oui, c'est possible pour un Colombien). Très belle victoire en solitaire pour Robigzon Oyola qui qualifie EPM. Sprengers règle au sprint le reste de l'échappée devant Pavlic. C'est donc la qualification pour EPM, Topsport et Radenska.

La victoire des audacieux le premier jour n'a pas motivé beaucoup de monde, ils ne sont que trois échappés le lendemain sur l'étape de vallons. Il s'agit de Komar (BDC), Ribeiro (OFM) et Garby (Christina Watches). Le trio se fera cependant rejoindre à mis-course par un autre trio, Hoogerland (Androni), Lagutin (Rusvelo) et Rutkiewicz (CCC). Au moment de la jonction entre ces deux groupes le peloton est pointé à quasiment 10 minutes, ce sera une nouvelle victoire des échappés. Et à 10 kilomètres du but, Ribeiro attaque, le Portugais prend vite le large et se dirige vers la victoire. Les trois coureurs de Conti Pro présent dans ce groupe se sont fait piégé par le portugais. Marek Rutkiewicz est le premier à réagir, il part seul en contre. Le polonais revient fort mais c'est trop tard, le portugais lève déjà les bras, magnifique victoire de Nuno Ribeiro. Le portugais de 36 ans a utilisé de son expérience pour battre Rutkiewicz, Lagutin et Hoogerland, rien que ça ! C'est donc la qualification pour OFM, CCC et Rusvélo. Androni passe tout prêt et peu s'en vouloir.

Nous voilà déjà sur la dernière étape, cette fois BMC et OPQS n'ont pas le choix, laisser gagner une nouvelle échappée signerais leur arrêt de mort. Et ils l'ont bien compris, Kwiatkowski et Van Garderen font partis des premiers attaquant du jour. On retrouve en fait dans l'échappée un représentant de chaque grosses équipes non qualifié, Van Garderen pour la BMC, Kwiatkowski pour OPQS, Frank pour IAM et Rosa pour Androni. Ils sont accompagnés par Marczynski (CCC), dont l'équipe c'est qualifié la veille. On a rarement vu une échappée matinale aussi royal. Dans l'avant dernier col Van Garderen s'isole en tête en compagnie des deux polonais Kwiatkowski et Marczynski. Mathias Frank essaie de recoller alors que Rosa est totalement lâché. Mais l'américain est bien trop fort dans l'ascension finale, Tejay Van Garderen survole le Puerto de Ancares et s'en va seul. Il va s'imposer très facilement en solitaire devant Marczynski et Kwiatkowski. C'est donc bien la qualification pour BMC et OPQS. IAM et Androni se qualifie également grâce à leur coureur dans le top10 du général, c'est passé pour toutes les grosses équipes finalement.

POULE C:

AC Sparta Praha
Belkin
Bissell
Dukla
Europcar
Euskadi
FDJ
Garmin
Lampre
MLP
Movistar
Novo Nordisk
Raleigh
Sparebanken
Tabriz Petrochemical
Tirol
Trek
Unitedhealtcare
Voralberg

Nous voilà désormais dans la poule de la mort ( https://nsa38.casimages.com/img/2015/04/24/150424113235140144.png ) avec pas moins de sept équipes WorldTour. On pourrait donc bien assisté aux premières éliminations d'une des équipes du top niveau, surtout si les échappées s'en mêle. Et c'est ce que l'on va voir sur la première étape avec un groupe de neuf qui sort et un peloton à l'arrêt total. Les gros s'observe et ça va faire le bonheur des petits. On retrouve donc à l'avant: Khalili (Tabriz), Nesveda (Sparta Praha), Schipflinger (Tirol), Oliphant (Raleigh), Henttala (Novo Nordisk), Hoem (Sparebanken), Springer (Voralberg), Aristi (Euskadi) et Egger (MLP). Ils vont donc se jouer la gagne, le peloton aura jusqu'à 30 minutes de retard, attention, leur laissé une trop grosse avance pourrait leur permettre de rester dans le top10 du classement général final et donc réduire à néant les chances de qualification de certaines WorldTour. Le groupe de tête semble se diriger vers un sprint, mais Nesveda anticipe, le coureurs du Sparta Prague attaque à 4 kilomètres de l'arrivée, il va s'imposer juste devant Springer et Arisiti. C'est donc la qualification pour Sparta Praha, Voralberg et Euskadi.

Les WorldTour ont compris le danger, on retrouve le lendemain Geniez (FDJ), Ulissi (Lampre), Slagter (Garmin), Intxausti (Movistar), Kiserlovski (Trek) et Gauthier (Europcar) dans une échappée matinale de 11 coureurs. Ils sont accompagnés de Najafi (Tabriz), Postlberger (Tirol), Jurco (Dukla), Boulo (Raleigh), Orbe (Euskadi), Lozano (Novo Nordsik) et enfin de notre ami Putt (Bissell). Derrière ce sont les Pragois du maillot jaune qui mène le peloton mais l'écarts montera malgré tout jusqu'à plus de 10 minutes. Ils se feront cependant relayé par les FDJ, Lampre et Garmin qui ne croit donc bizarrement pas en leur coureur échappée. L'écarts chute donc considérablement mais cela va suffire pour le groupe de tête qui va pouvoir se disputer l'étape. Et malgré quelques attaques de Putt c'est au sprint que vont finir les neuf rescapés. Cyril Gauthier sera largement le plus rapide, il s'impose facilement devant Geniez et Kiserlovski. Qualification pour Europcar, FDJ et Trek.

Comme dans les poules précédentes de très bon grimpeur décide d'attaquer dès le départ de la dernière étape. On se retrouve donc avec une échappée Dan Martin (Garmin), Arrendondo (Trek), Jeannesson (FDJ), Anton (Movistar), Malacarne (Europcar), Serpa (Lampre), De Maar (UnitedHealtcare), Van Hooydonck (Bissell), Wohrer (Tirol) et encore Boulo (Raleigh), déjà dans le coup la veille. Le groupe va atteindre le quart d'heure d'avance et va donc pouvoir aller au bout, ça commence à sentir vraiment très mauvais pour la Belkin, qui n'a aucun coureurs à l'avant. Les fuyards resteront assez groupés jusqu'au pied du dernier col, à partir de là un quatuor va se détacher à l'avant, Martin, Arrendondo, Malacarne et Jeannesson. Et sous l'impulsion des Belkin, le reste de l'échappée est repris par les favoris, il ne reste plus que ces quatre là en tête. Et ils vont arrivée groupé sous la flamme rouge, sans surprise Dan Martin est le plus explosif, il s'impose devant Malacarne et Arredondo. Qualification pour Garmin. Movistar et Belkin arrivent finalement a placé un coureur dans le top10 final et se qualifie. Au contraire de Lampre, la course s'arrête donc là pour les italiens, éliminés. Premier coup dur de cette coupe du monde, la première équipe WorldTour à quitter la compétition n'est autre que celle du champion du monde Rui Costa.

Comme Van Garderen dans la poule précédente, Dan Martin n'a pas hésiter à prendre l'échappée matinale pour allez gagner.

POULE D

AG2R
Amplatz
Astana
Avanti
Cannondale
Cofidis
Cult Energy
Drapac
Experiment 23
Jo Piels
Josan
Kollss
Memorial - Prefetura
MTN
Orica
Radio Popular
Tinkoff
Vega - Hotsand

Cette poule D n'est pas beaucoup plus simple que la précédente, on y retrouve cinq WordTour ainsi que de très bonne ContiPro tel que MTN ou Cofidis. Et cette fois le début de course est mouvementé sur la première étape, on ne veut pas laissé partir l'échappée. Il faudra attendre plus de 60 kilomètres de lutte pour voir le peloton laissera filer trois coureurs, De Rosa (Memorial), Reynvoet (Josan) ainsi que Vitaly Buts, qui est ni plus ni moins que le leader de son équipe Kollss. Les grosses équipes ont visiblement perdu l'ambition qui les animés en début d'étape puisqu'ils vont laisser filer les échappés vers la victoire. C'est donc la qualification assurée pour les équipes des trois fuyards qui vont désormais pouvoir se battre pour le gain honorifique de l'étape. Et sans surprise c'est Buts qui va s'imposer très facilement. Le peloton réglé par Matthews devant Ciolek et Guardini finit à plus de dix minutes.

Le lendemain l'échappée mettra également un peu de temps avant de se former. On retrouve finalement un surprenant duo en tête, Marco Marcato (Cannondale) et Andy Bajc (Amplatz). Le petit Slovène ne tiendra pas longtemps et va vite se faire reprendre par le peloton. Mais Marcato ne restera cependant pas longtemps seul en tête puisqu'il verra Adam Phelan (Drapac) revenir. Malheureusement il se feront reprendre à plus de 15 kilomètres par le peloton, les favoris attaquent déjà et on va retrouver un quatuor Nibali-Betancur-Roche-Contador en tête. C'est le bon coup, ils vont se jouer la gagne. Nibali s'impose en devançant Contador et Betancur au sprint. Qualification pour Astana, Tinkoff et AG2R.

On sent l'inquiétude chez les nombreux supporters d'Orica, c'est tout un clan qui retient son souffle. En effet si les puncheurs australiens n'ont pas pu suivre sur l'étape de vallons, que pourront t'ils faire sur l'étape de montagne ? Espérons qu'ils arrivent à un autre destin qu'une partie de carte avec les Lampre. Pensons également à la Cannondale, exactement dans le même cas. Et les deux équipes vont jouer le coup à fond, Chaves et Caruso attaquent dès le départ. Ils sont accompagnés de Fulgsang (Astana), Navarro (Cofidis), Gerdemann (MTN) et Silva (Radio Popular). Et le peloton laisse filer. Leur avance atteindra le quart d'heure, ils vont se jouer la gagne. Jakob Fulgsang part très tôt seul et il ne sera pas revu, il est bien le meilleur grimpeur du groupe de tête. Le danois s'impose très largement devant Chaves et Caruso. Gros soulagement pour Orica et Cannondale qui se qualifie. Cofidis et Radio Popular se qualifie également grâce au top10 final de Navarro et Silva. Coup dur pour MTN qui est éliminé, Gerdemann n'est que 11e du général.