[*] Entrez dans la légende du triathlon !

Ce week-end se sont produites deux choses ignobles : accusations de dopage et violences sur un triathlète. Nous avons voulu retrouver rapidement les auteurs de ces actes, et c'est désormais chose faite. Tout d'abord, Gaël Ivelios a osé accusé de dopage publiquement deux autres triathlètes, Monti et Delgadillo, en ayant aucune preuve formelle. De plus, il s'est trompé : tous les coureurs ont passé 8 contrôles anti-dopage depuis le début de la saison, et aucun ne fut positif.


L'un des deux accusés, Joanito Delgadillo, a annoncé qu'il allait porter plainte pour diffamation, mais ne l'a pas encore fait. Le lendemain, Gaël Ivelios a été violemment agressé, comme le montre une caméra cachée. Avant le départ du triathlon, on retrouvait le japonais en sang, et également Snow et Bridou. Ces deux derniers, coéquipiers des accusés, se seraient donc "vengés". De nombreux témoins affirment que ces deux là se sont battus avec le japonais, mais rien de méchant. Sur l'extrait de l'unique caméra cachée dont nous nous sommes procurés, c'est tout le contraire : on voit un seul agresseur, arrivant par derrière et donnant un énorme coup de poing au niveau de la tête de Gaël Ivelios. Celui-ci, déguisé en femme car il savait qu'il y avait un risque d'agression, a quand même été reconnu.

En réalisant des tests ADN, nous avons découvert que c'est un portugais qui a été l'auteur de cet acte. Avec l'aide de la police lisbonnaise, nous sommes parvenus à l'arrêter. Ses déclarations sont sans surprise : "Vivant dans la rue, j'avais besoin d'argent pour manger. C'est alors que samedi, au petit matin, un homme est venu me voir et m'a dit de le suivre. Je l'ai suivi, il m'a expliqué ce que je devais faire, et j'ai, comme demandé, tabassé l'homme en question. En échange, j'ai reçu 1000 euros de sa part." En lui montrant les visages de chaque triathlète, il a tout de suite reconnu celui de Joaquim Snow.

Parce que des violences blessent plus que des paroles, Joaquim Snow reçoit une peine plus lourde que celle de Gaël Ivelios : le français pourra participer aux triathlons mais lors du prochain (test-event des JO individuel), il partira avec 30 secondes de pénalité. Ne souhaitant pas pénaliser son coéquipier Joanito Delgadillo, il est toujours autorisé à participer aux courses par équipes. En plus de cela, il doit payer une amende de 100 000 euros. Il en est de même pour Gaël Ivelios, mais son amende est plus "légère" : 75 000 euros.
Notre président s'est arrangé avec la justice pour ne pas avoir de problèmes au niveau des violences sur Ivelios et des paroles diffamantes de cette même personne. C'est pourquoi nous vous demandons, Mr Gaël Ivelios, Daniele Monti et Joanito Delgadillo, de ne pas porter plainte.

Mais sachez, chers triathlètes, que les évènements terribles de ce week-end ne s'effaceront jamais. Nous tenons à saluer Pierre Hertout, Alessandris Pappas, Cheng Ji, John Degenkolb, et Bruno Barau qui ont réagi ce week-end sans commenter les actes, sans s'emballer, et ont analysé parfaitement la situation : on a plus entendu parler de ces "gamineries", comme l'a bien dit Hertout, que de la victoire de la paire Degenkolb/Ji.
C'est pourquoi, il faut arrêter de penser à cette affaire et se concentrer sur la compétition. Nous espérons ainsi que le week-end prochain, à Tokyo, vous aurez tous un comportement irréprochable.