Les Carnets de Pet'

Le vélo c’est une passion, le vélo c’est aussi un moyen de s’accrocher et de progresser dans la vie. La vie n’est pas toujours rose et souvent on vous juge sur vos capacités physiques ou mentales mais bizarrement quand vous allez à l’école de célèbres footballeurs, on vous demande toujours plus et d’être le meilleur en sport alors que cela ne définit pas vos qualités intrinsèques. On vous pousse à développer le physique, on oublie le mental et le moins bon doit être à la hauteur du meilleur mais est-ce vraiment ça le mieux ? Et si chacun n’excellait pas ou avait un potentiel pour faire des choses que d’autres n’arriveront pas aussi bien ? Si j’ai un physique digne d’un cure dent cela induit il que je suis mauvais partout en sport ? Et bien non, il fallait attendre sagement la natation pour enfin voir les plus forts coulés et d’autres émergés. Longtemps catalogué comme mauvais sportif tout simplement parce que j’étais incapable de suivre les meilleurs ou de faire des exploits mais il faut un moment que cela change non ? Que votre nature profonde ce dévoile et que vous trouvez le sport qui vous plait. Lorsque j’avais 15 ans, j’étais renfermé sur moi-même pétri de peur et fort seul de à cause d’une série d’évènements. Dès lors j’ai commencé à rouler sur un VTT car c’était mon cadeau de Pâques et qu’il fallait le rentabiliser mais je n’avais pas encore connaissance du potentiel du vélo. Rapidement j’enchaîne les tours de mon village des tours de 10-15 km jusqu’à un jour passé les 30 km et revenir malade chez moi. J’avais atteint ma limite. Ah bon une limite ? J’appris rapidement lors de mes 16 ans que la limite j’allais la fixée moi-même et j’enchainais les kilomètres sur mon VTT et les difficultés les plus folles a tiré cette masse qui faisait au moins 1/5 de ma masse … Un jour je passais la barre fatidique des 70 km et à ce moment là je me suis dit qu’il était temps de passer au vélo de route.

Paniqué à l’idée de mettre des cale-pieds, j’attendais sagement encore une fois. J’allais refermer une porte pour rien somme toute. Un jour je voyais un jeune de mon âge rouler avec un vélo de course et moi le tenir en respect sur plusieurs kilomètres avec mon VTT. C’est alors que j’ai enfourché la machine de mon père à peine plus légère que mon VTT mais avec des cale-pieds.  J’enchainais les kilomètres et je passais pour la première fois au-dessus des 80 km en un jour. J’allais même faire 100 km en 1 jour ! Mais ce vélo me limitait et n’était pas réellement à ma taille. J’allais donc recevoir un magnifique cadeau qui allait rimer avec haut-niveau.

Avec mon nouveau vélo, le changement fut radical et alors que je roulais avec un club cyclo-sportif, je décide de passer chez les « pros » et faire des compétitions. Si l’apprentissage fut rude, j’arrive avec le plein de kilomètres aux championnats de Wallonie où je me fais éjecter directement. Les courses se suivent et la concurrence est de plus en plus rude. Je me souviendrais toujours de Bierbeke et les canadiens qui font tout péter lors du premier tour. Je suis trop léger et je me fais distancer sur le plat mais dans la montée du jour je rentre à 40 km/h sur le peloton mais trop tard pour moi car la descente me sera fatale. Je me souviendrais aussi de Marchovelette et de mon tour dans le peloton, du Roeulx où j’étais en grande forme mais où je crève dès le 1^er tour et où je suis contraint dès lors d’abandonner. Cette année-là, je découvre 2 monstres du cyclisme aussi que sont l’Alpe d’Huez que j’ai pu monter et le mur de Grammont. Voilà mes exploits sur le vélo mais cette année-là rime aussi avec confiance retrouvée, ouverture, je m’affirme, je retrouve qui j’étais autre fois et cela me plaît.

En fin de saison je rencontre quelqu’un qui deviendra ma petite amie et les entrainements ne sont plus aussi constants mais bon c’est la période de repos et je suis autorisé à faire un break. Lorsque je tente de reprendre des entrainements plus assidus, je n’y arrive plus, je bloque, je n’arrive pas à tenir le 25 km/h de moyenne. Je ne comprends pas ce qui se passe et je me pose des questions. Je décide d’arrêter la compet et de retourner chez les cyclosportifs et cette fois-ci j’avais bien raison. Je tombe malade en janvier et je suis mis sous antibiotiques à cause d’une sinusite et d’un abcès dentaire. Antibiotique + traitement dentaire + rhumes cela ruine mon début de saison jusqu’à la fin juin quasiment et si j’étais en compet je n’aurais pu rouler avec fin d’année autant dire que j’allais faire une saison blanche. Je retrouve le goût de rouler en faisant des sorties avec mon club et cela continue encore une année ! Je continue à progresser à apprendre de mes erreurs et à mieux gérer mes sorites. J’aborde la saison 2018 revigoré d’une saison 2017 satisfaisante et je me sens de nouveau prêt à soulever des montages.

Le vélo c’est plus qu’une passion c’est un moyen de se dépasser, de grandir et de mûrir.

Après une saison 2017 pleine mais marqué par des creux dus aux études, j’espère beaucoup de cette saison nouvelle. Si le temps en ce début d’année semble peu propice à aller rouler dans de bonnes conditions, je ne perds pas espoir de rapidement pouvoir retâter le terrain et de reprendre la route. Pour préparer la nouvelle saison, un break s’imposait avant de repartir sur des bonnes bases surtout après une année avec 2876 km au compteur et une année de médecine dans les pattes

Pendant le blocus de janvier, je me contentais de deux séances d’1h30 sur Home Trainer par semaine mais j’ai pu rapidement repointé le bout de mon né à l’extérieur. Lors de ma première sortie patatra il commence à neiger et après 10 km retour à la case départ. Je m’aventurais encore une autre fois à l’extérieur avec une sortie de 30 km à mon aise. Le retour s’annonçait donc pour bientôt.

Malgré cela j’espère avoir une année 2018 riche de succès et d’ambition forte. Pour cette saison, j’espère pouvoir passer la barre des 3000 km enregistrés sur strava. Mais cela ne sera pas le seul objectif de l’année. Au-delà de l’aspect kilométrique, cette année sera du moins je l’espère une année où je pourrais passer un nouveau cap. J’espère aussi profiter de cette année pour aller chercher le KOM (meilleur temps) du chemin Saint Antoine dans mon village. Longtemps proche du meilleur temps, il a été battu quelques temps après avec 0,8 km/h en plus que le mien. Lors de la haute saison, il me faudra donc tenter de battre ce record pour le réussir mais la difficulté réside dans la montée qui peut vous casser ainsi que le final rempli de gravillon. Je tenterai aussi cette année-ci de passer un maximum de PR mais bon chaque chose en son temps et maintenant c’est la reprise.

- 2000 km en décembre (Au 26/04/2018 : 623,5 km)

- Une sortie de + de 100 km (Fait le 21/04/2018)

- Une virée à Grammont

- Une sortie externe

- Améliorer mon recoord sur le chemin Saint Antoine (voir le KOM)