Vos meilleurs/pires moments sur un vélo

Le cyclisme est un beau sport, qui nous amène à vivre des très beaux moments sur la selle, de vivre une plénitude physique voire de pouvoir gagner des épreuves. Mais le vélo, c'est aussi des moments de galère incroyables, de désillusions et de malchance. Venez-donc partager ici vos belles et moins belles expériences sur un vélo, que vous soyez un coursier, un avaleur de kilomètres ou un simple cycliste du dimanche.

Je vais commencer par mes pires moments sur un vélo, comme ça je pourrai finir plus tard sur note positive

Je ne fais plus de vélo depuis maintenant deux ans (mais je pourrais bientôt revenir ), mais j'en ai cependant fait assez sérieusement pendant je dirais sept saisons dont au moins cinq en tant que coureur. J'ai donc connu un certain nombre de galères au cours de ma "carrière"

Mes pires moments :

- Ma première course, ça tourne évidemment mal : Mars 2011 : ma première course en cadet 1 ! Elle se déroule alors vers Bourg-en-Bresse. Je finis certes dans les derniers de la course, mais c'est pas tant ça qui constitue un mauvais souvenir. C'est surtout que j'étais ultra-stressé à l'idée de prendre le départ, et donc je faisais un peu n'importe quoi lors de l'échauffement A tel point que, voyant que mon compteur ne marchait plus, je décide de remettre en place le capteur magnétique placé sur la fourche pour que le compteur remarche tout en roulant... Mauvaise idée En effet, comme un gros c** mes doigts passent dans les rayons de la roue avant Je m'écorche donc les doigts, et je suis obligé d'aller au Samu pour me soigner, me privant ainsi de l'échauffement. J'ai eu de la chance que mes roues n'étaient pas coupantes et que je roulais pas vite, parce que mes doigts auraient pu y passer Je prends néanmoins le départ, et termine la course bien que très attardé (mais pas dernier !).

- Les pires conditions météos : En plein mois de mars 2012, je participe à ma première course de l'année (deuxième saison en tant que coureur) qui est organisée par mon club. Problème : il pleut des cordes, et il fait un froid de canard (5-6°c). On est qu'une petite vingtaine de courageux sur la ligne de départ, prêts (ou pas) à affronter les éléments dantesques de la météo jurassienne encore en plein hiver Le circuit est d'ailleurs court mais difficile, avec une côte à 15% à franchir au milieu du parcours. Je lâche assez rapidement du "peloton", et me retrouve à l'arrière avec un ou deux autres coureurs. Mais le fait d'être lâché me sort du rythme de la course, et le froid me saisit très vite, à tel point que je grelotte et claque des dents sur le vélo.


Je préfère donc abandonner (très rare à l'époque), et lorsque je monte dans la voiture de mes parents, il me faut de longues minutes pour me réchauffer. C'est vraiment le pire moment que j'ai pu vivre en terme de conditions météos.

- Ma période la plus désespérante : Mon début de saison 2013 a été très pénible. J'ai longtemps été touché par une mauvaise grippe qui m'a vidé de mes forces et m'a empêché de m'entraîner correctement durant l'hiver. Du coup le stage de pré-saison que j'effectuais tous les ans avec mon club en Espagne a été très pénible, tout comme les toutes premières courses de la saison où je courais alors en junior avec les coureurs de 3e catégories Du coup j'ai dû rétrograder en catégorie départementale pour trouver des courses plus à mon rythme (et j'ai bien fait d'ailleurs) !

- Ma pire chute : Toujours en 2013, c'est lors de cette année que j'ai connu ma chute la plus sérieuse. Je dispute alors une course pour coureurs en Pass'Cyclisme, en ouverture du prologue du Tour de l'Avenir dans les rues de Louhans. Le circuit est nerveux et urbain, et passe par un secteur pavé urbain assez sévère, dans lequel les bidons les coureurs trop légers ne peuvent vraiment bien tenir la route sur ces pavés J'essayais de passer un maximum sur les trottoirs J'arrive à accrocher le peloton lors des 2 premiers tours, malgré la difficulté et la perte d'un de mes bidons dans le dit secteur pavé Mais la pire survient dans un virage après ce secteur. En effet, un coureur perd le contrôle de son vélo devant moi, et je ne peux l'éviter, alors que l'on était à 35/40 KMH. Je tombe et glisse sur la bas côté de la route, et... trou noir. Aucun souvenir, à part que quelqu'un m'a ramassé et s'est occupé de moi, jusqu'à ce que je "réveille" dans l'ambulance du SAMU Pourtant je n'avais pas perdu conscience Je m'en tire qu'avec quelques contusions, mais mon casque avait pris un sacré coup, et grâce à lui le traumatisme crânien, voire pire, a été évité

- Mes pires déceptions sportives : J'en ai précisément deux : La première était en 2014 lorsque j'ai participé à ma première et seule course par étapes. Au programme trois étapes réparties sur un week-end en avril dans la région de Bourbon-Lancy entre l'Auvergne et la Bourgogne. Cette course est particulière parce que je cours non pas sous le maillot de mon club mais sous le maillot de la sélection départementale du Jura (bon en réalité dans cette sélection on était quatre de mon club et le cinquième d'un autre, c'était un arrangement pour qu'on puisse prendre le départ de la course, mais quand même ). Cette course est cependant d'une catégorie supérieure à celle dans laquelle je courais habituellement, je n'ai pas beaucoup d'illusions au départ mais j'ai quand même en tête de terminer. J'arrive à accrocher les premiers kilomètres de la 1ere étape sans trop de problème, je commence à me dire que ça va peut-être pas être aussi catastrophique que ça. Dans le premier GPM j'arrive même à suivre de manière satisfaisante le peloton Sauf que lorsque je passe le petit plateau dans la montée, ma chaîne déraille Je dois m'arrêter pour la remettre Cependant, impossible de revenir seul sur le peloton avec le vent de face et le fait que je ne suis pas assez puissant sur le plat... Je fais donc les 70 kilomètres restant de l'étape tout seul dans le vent. La voiture balai m'abandonne même vers la fin avant le premier passage sur la ligne d'arrivée, avant la petit boucle d'arrivée. Je suis hors-délais, mais je veux finir quand même. Sauf qu'il n'y a plus aucun signaleur sur la route et que je ne connais absolument pas le parcours Je rebrousse chemin, les larmes aux yeux de ne pas avoir pu faire dans son entièreté la seule course par étapes à laquelle j'ai pu participer
Ma deuxième déception était en 2015 lors du critérium du Ballon d'Alsace. C'était en gros une course de côte avec 20 km de plat pour préparer la montée de 10 km dans ce col connu des Vosges. Etant grimpeur et en bonne condition, cela faisait un moment que j'avais ciblé cette course avec un de mes coéquipiers. Sauf que je me suis tellement mis la pression que je n'ai pas dormis de la nuit la veille, et j'arrive à Belfort lieu du départ de la course comme ça (sans les cigarettes ) :

Evidemment je prends le départ, je termine la course, à une décevante place de milieu de tableau (enfin pour quelqu'un qui avait fait une nuit blanche c'était pas si mal vous me direz) alors que mon coéquipier termina dans le top10 au sommet du Ballon D'ailleurs pour un mois d'août il caillait un truc de fou là-haut
Mais le lendemain j'allais grandement me rattraper, mais ça je le garde pour le prochain post à propos de mes meilleurs moments sur un vélo

Un de mes meilleurs moments, si ce n'est le meilleur moment moment sur mon vélo, je l'ai vécu très récemment sur ma première grosse cyclotouriste (compte-rendu ici  http://www.pcmvillage.net/t82p450-pratique-du-cyclisme ). Pour la première fois, un public m'applaudit sur le bord de la route et les jambes ont super bien répondu.

Le deuxième gros moment eut lieu l'été dernier. Avec un ami, nous sommes partis 3 jours pédaler dans le Nord-pas-de-Calais. Au programme, près de 350 kilomètres et 2 000 mètres de D+. Au delà de l'aspect sportif et cycliste, ce fut une véritable aventure humaine où il a fallu être véritablement autonome et s’entraider dans les moments difficiles de ce périple. Au final, malgré une météo capricieuse, je garde de ces 3 jours, un excellent souvenir !

Mon 3ème grand moment de vélo fut une première : la première fois que j'ai passé la barre des 100 kilomètres ! Ce fut un très bon moment, je me souviens encore du moment où mon compteur est passé de 99,9 à 100,0, j'étais très heureux !   

Hélas, dans le vélo, il y a aussi des moments difficiles. L'un deux fut une chute, le jour de mes 14 ans, qui m'envoya à l'hôpital. Heureusement plus de peur que de mal, puisqu'un peu de repos, et moins de 10 jours plus tard, je fus de retour sur le vélo ! 

Autre moment difficile très récemment fut mon premier abandon sur un brevet. La faute ? Une erreur de débutant, car je me suis entêté à suivre des meilleurs que moi, je me suis mis dans le rouge, et la fringale à 40 kilomètres de l’arrivée.... Résultat, allô papa, viens me chercher....  Une semaine après, je faisais Lille-Hardelot aisément, allez comprendre quelque chose à ce sport de dingue... 

le vélo, tant de bonheur que de malheurs
Les pires moments, je dirais les fringales ! Je m'en souviens d'une cet été.. Premières fois qu'on partait dans les alpes... Au programme de la sortie du jour 2 cols à la suite pour la première fois (durant les semaines précédentes j'en avait toujours fait qu'un seul à la fois j'y reviendrais...). La première ascension se passe bien mais arrivée proche du sommet surprise : du goudron a peine sec qui vient d'être coulé. On est obligé d'y passer et on se retrouve avec les pneu tout sauf en état de redescendre. On passe près d'une demi heure voir plus en plein soleil à les nettoyer. J'arrive en bas de la dernière ascension sans doute un peu déshydraté et avec les jambes fatigué des efforts des jours précédents. Et bien que ce fut long... D'un coup plus de forces,chaque coup de pédale un calvaire même plus assez d'énergie pour réussir à s’essouffler. Mais bon j'ai fini par y arriver et pis j'ai fait une grosse sieste Malgré ça le lendemain j'étais pressé de remonter sur mon vélo

Et puis les meilleurs moments il y en a plusieurs... Ce même été ou j'ai fait mes premiers cols, Izoard, Granon, Galibier... Quel plaisir ! Un effort différent mais les paysages et tout
Il y a eu mon premier triathlon aussi aussi... Je devais avoir une petite dizaine d'année et après une natation plutôt chaotique je n'ai jamais été aussi heureux que de monter sur mon vtt pour faire ces 4 km de vélo. C'est à ce moment là que l'aventure a commencé et elle n'est pas prête de s'arrêter...

Bon moment :

Chaque fois que je fais du vélo est pour moi un bon moment. En particulier quand les conditions météo sont difficiles. En effet, j'aime bien en faire quand il neige ou quand il fait une chaleur éprouvante. Quelque soit le temps, je m'adapte. Je n'ai pas de très bon moment en particulier.

Mauvais moment :

Un mauvais moment que je commence à vivre de plus en plus malheureusement : être semé dans les courses. Mais j'espère mettre fin à ces calvaires assez rapidement. En tout cas, ça renforce mon moral, y faut bien voir des points positifs quand même.