[PCM 2005] Dans les pas de...

Voici pour information les notes d'Andy au 01/01/2008 (à 22 ans).

Pour la première européenne de l'année, CSC fait une belle course d'équipe mais tombe sur plus en forme qu'elle. Schumacher, Blaudzun et Vansummeren parviennent à fausser compagnie au peloton. Derrière, la formation danoise s'organise et roule. Cependant, la jonction s'effectue trop tard et le trio monte dans l'ordre énoncé sur le podium.
Wegmann semble déjà en forme avec une quatrième place. Andy également puisqu'il se retrouve septième dans le même temps.



Etape 1

C'est un traditionnel sprint qui ouvre les hostilités. Hushovd, encore en manque de forme, est bien emmené par ses équipiers mais coince dans la roue de deux concurrents directs, De Fauw et Reynes. Un bon podium pour le Norvégien.

Etape 2

Le final bosselé permet à un homme, spécialiste du Tour Méditerranéen, de l'emporter juste devant le peloton. Il s'agit de l'inusable David Moncoutié qui a surpris les purs puncheurs et les sprinteurs encore présents. Hushovd échoue à quelques mètres, deuxième, et Andy s'est bien comporté. Il termine dans le peloton, 27ème. A noter que Basso est allé à terre et risque de souffrir de ses blessures demain pour l'étape reine...

Etape 3

L'arrivée au Mont Faron fait clairement apparaître différentes tendances, entre hommes en forme et coureurs en rodage. Steve Zampieri termine en solitaire, 40'' devant un trio réglé par Moncoutié et complété par Di Luca et Pineau. Basso est 28ème à 2'08'' et Andy a lutté avec ses armes. 45ème à 2'40'', il lui reste deux étapes pour prendre la tête de classement du meilleur jeune.


Etape 4

Cela devient une habitude mais c'est une nouvelle fois CSC qui écrase le contre-la-montre par équipes autour de l'étang de Berre. Deuxième, Fassa Bortolo concède 1'27''. Liquigas est encore huit secondes plus loin.
Bien évidemment, les coureurs de la formation danoise se replacent au général. Zabriskie est cinquième, à 44'' de Zampieri. Andy, juste derrière, a un débours de 52''. Le jeune Luxembourgeois s'empare par la même occasion du maillot de meilleur jeune.

Etape 5

Nouvelle démonstration de force de l'équipe aujourd'hui grâce à un travail collectif de toute beauté. Zabriskie et Andy tentent de partir à 25 kilomètres de l'arrivée mais le peloton embraye derrière pour protéger les premiers du général. Derrière, après que le Luxembourgeois et l'Américain aient abdiqué, Hushovd, Roberts, Gerdemann et Calvente Gorbas tentent leur chance. Ils creusent un petit trou qui sera suffisant pour réaliser un quadruplé dans cet ordre. Aucune avance n'est cependant comptabilisée.

Au classement général, Zampieri devance Pineau et Moncoutié. CSC truste les places du Top 10 avec Zabriskie, Gerdemann, Schleck, Hushovd et Calvente Gorbas classés entre la cinquième et la neuvième position.
Andy est également sacré meilleur jeune de cette édition 2008.


Au terme d'une course décousue, avec des attaques incessantes des favoris et outsiders dans les 50 derniers kilomètres, Halgand règle un groupe de six coureurs au sprint. Kashechkin et Bertagnolli complètent le podium.
CSC est un peu passé à côté, comme en témoignent les places de Julich, 14ème, et Andy, 23ème.
Il a manqué du punch aux deux équipiers pour suivre les meilleurs.



Andy passait par l'Italie pour préparer Paris-Nice et tourner les jambes. Sur un parcours tout plat, il n'y avait pas grand chose à espérer. Cependant, avec courage, Schleck se lance dans une offensive risquée à 25 kilomètres de la ligne, pour tromper la vigilance des sprinteurs.
Malheureusement, cette tentative est vaine et c'est Mazzanti qui lève les bras au ciel. Caruso devance Roberts pour compléter le podium. Zabriskie et Lines sont quatrième et cinquième.
Andy termine gentiment, 19ème. Cap sur le mois de mars !


CSC passait par le Moyen-Orient pour monter en puissance. Le parcours plat et le soleil étaient idéals pour se roder. Mais il y avait également de la concurrence. Baden Cooke, pour sa première chez Discovery Channel, gagne à trois reprises et s'adjuge le général.
Des placettes pour Eisel et Baubonne mais aucun succès. La sixième place finale de l'Autrichien est en accord avec ces cinq jours.

Tir groupé de l'équipe au Het Volk. Breschel, Gusev et Hushovd finissent aux places de 6, 7 et 8, au sein d'un groupe de six coureurs. Devant, un duo constitué de Hincapie et Klier s'est joué la victoire qui est finalement revenue à l'Américain de l'équipe Davitamon-Lotto. Sébastien Joly complète le podium. Pour sa première saison chez Wiesenhof, il montre déjà des qualités intéressantes.


Kuurne-Bruxelles-Kuurne se déroulait sans la formation CSC cette année. Capelle, petit nouveau de la Française des Jeux, devance un duo Davitamon-Lotto composé de Hincapie et Van Hecke.
Les premiers poursuivants sont relégués à 1'27''. Et, oh surprise, en descendant dans les profondeurs du classement, on retrouve en fait Luke Roberts, 18ème... Hushovd n'a pas terminé.

Y a du bon dans tout ça  ^^

Etape 1

Zabriskie était tout simplement inatteignable sur ce prologue. Le rouleur américain repousse son plus proche rival (et coéquipier) Roberts à 16'', le tout en seulement six kilomètres. Bodrogi complète le podium, en 25''.  Basso finit quatrième et Andy limite plutôt bien les dégâts puisqu'il ne lâche que 45'' au vainqueur du jour. Il est ainsi cinquantième.

Etape 2

Pas forcément dans une condition exceptionnelle, Eisel assure tout de même l'essentiel avec un succès d'étape dès la première journée en ligne. Il devance de justesse Baumann qui revenait fort et Casper.

Etape 3

Et de trois pour l'équipe ! Cette fois-ci, après être restés en retrait durant l'étape, les puncheurs du groupe, Basso et Andy placent une mine dans le dernier GPM, à quelques encablures de la ligne. Alors que l'an dernier, le Luxembourgeois l'avait emporté, c'est son leader italien qui lève les bras aujourd'hui, devant le cadet Schleck. En reléguant le peloton à 40'', ils font une bonne opération au général.


Etape 4

Andy se montre une nouvelle fois très offensif sur cette étape vallonnée. Il est même le seul outsider à passer à l'offensive dans le final, pendant que les leaders attendaient patiemment le sprint. Malheureusement pour notre jeune poulain, Euskaltel-Euskadi réagit vite derrière et Schleck se fait reprendre dans le dernier kilomètre, après avoir vaillamment résisté. Si Löwik stoppe l'hégémonie CSC, Andy est néanmoins troisième de l'étape.

Etape 5

La frustration est de mise à la fin de cette étape relativement plane. Les échappés parviennent à tromper la vigilance du peloton et Mutsaars règle Martias et Lemoine au sprint. Derrière ce groupe de sept, Andy, Zabriskie et Basso devancent les principaux favoris de plus d’une minute trente. Dommage pour le succès du jour mais nos coureurs ont bien appréhendé le relief pour fausser compagnie aux plus menaçants des adversaires. Huitième du jour donc, le Luxembourgeois est sixième du général, à 43’’ du leader, Coyot.

Etape 6

Le Mont Faron était la traditionnelle étape-piège pour les puncheurs CSC qui avaient du mal à appréhender ce véritable col aux pourcentages difficiles. Mais, pour une fois, tout s’est bien passé. L’indéboulonnable Moncoutié levait les bras en solitaire, comme en 2005. A 24’’, on retrouve Kessler puis Andy, qui perd seulement 32’’ ! Il a parfaitement encaissé les changements de rythme. Zabriskie et Basso sont quatre et cinq. C’est la bonne nouvelle du jour chez les Danois : pour l’instant, ils tiennent à trois sur le podium de la Course au soleil !

Etape 7

Le profil très accidenté de cette avant-dernière étape était favorable aux échappés et CSC a longtemps cru ne pas revenir sur eux. Ce fut chose faîte dans le dernier kilomètre, Basso effectuant la jonction lors d’un sprint long. Cependant, un homme avait résisté en solitaire, et assez largement, privant l’équipe d’un nouveau succès. Lozano peut être très fier de sa performance. Ainsi, Ivan est second et grappille encore quelques bonifications sur Andy seulement sixième. Dix secondes séparent les deux équipiers avant la dernière journée…

Etape 8

Autour de Nice, les coureurs de l’équipe danoise ne sont font aucun cadeau. Tout d’abord, c’est Zabriskie qui met le feu aux poudres en partant en échappée épaulé d’Eisel et Ardisson. Le troisième du général compte bien jouer les sprints intermédiaires et réduire son retard. Evidemment, derrière, le peloton ne laisse pas faire et l’Américain doit s’employer pour creuser. Son plan fonctionne parfaitement même si un seul SI était présent sur le parcours.
Surtout, il résiste bien dans la fin de course, obligeant Andy à attaquer dans le dernier GPM. Celui-ci est suivi de nombreux autres puncheurs qui veulent lever les bras aujourd’hui. Et cela fait bien son affaire puisqu’ils comblent le trou avec le rouleur CSC. Dans le même temps, Moncoutié, en cycliste expérimenté, file en facteur dans la descente et va gagner pour la seconde fois. Huitième et seizième, David et Andy cèdent 24’’ mais surtout, ils en reprennent plus qu’il n’en fallait à Basso, étonnamment peu attentif et piégé au sein du peloton principal. Probablement le poids des responsabilités du leader…

Au général, c’est donc Andy Schleck qui l’emporte, à 22 ans seulement. Il avait déjà montré de belles choses sur cette course mais de là à penser qu’il parviendrait au sommet si vite… Zabriskie finit deuxième à 11’’. Basso complète le podium à 2’46’’. Il a failli tout perdre face à Steve Zampieri et David Moncoutié qui le menaçaient. Le classement par points et celui des jeunes tombent également dans l’escarcelle d’Andy. Exceptionnel !



Hushovd et Haussler blessés, Eisel dans une forme précaire… Chez CSC, on ne joue pas le sprint massif sur la Primavera mais on compte sur les puncheurs en forme du moment. Basso, Wegmann et Andy sont sur la ligne de départ pour profiter des capi pour semer le doute dans l’esprit des sprinteurs.
Une première partie de course calme leur permet de se préserver. Dans la Cipressa, l’Italien et le Luxembourgeois se dressent sur les pédales et tentent de faire la différence. Ils y parviennent difficilement car tout le monde est attentif. Mais surtout, ils ne sont pas seuls à avoir eu cette idée.
Par exemple, Kessler, Freire, Scarponi et surtout Petacchi en sont notamment. La collaboration est plutôt bonne et le Poggio arrive à grands pas. Dans celui-ci, Pineau accélère et seul Kessler parvient à le suivre un moment avant de se résoudre à le laisser filer.
Le Français gagne le premier monument de l’année, 32’’ devant l’Allemand. Petacchi règle le peloton de plusieurs vélos d’avance mais il frappe de rage son guidon. En même temps, vu sa forme, c’est compréhensible.
Andy finit 13ème et Ivan 15ème. Tout cela est vraiment prometteur. Pourquoi ne pas croire à un succès un jour sur cette course pour le cadet de la fratrie Schleck ?



Sur cette manche de Coupe de France, Andy, leader désigné, parvient à suivre les favoris lorsque ceux-ci déclenchent les hostilités. C’est un groupe de six qui arrive dans la dernière ligne droite sans que personne n’ait fait la différence. Malheureusement, tous se montrent plus véloces que notre coureur qui finit sixième. Schumacher, Nuyens et Gerrans forment le podium et montrent que le niveau était tout de même relevé.


Etape 1

Sprint massif sans grand intérêt pour la première partie du parcours dans les Ardennes. Le sprinteur néerlandais d’Euskaltel-Euskadi Löwik l’emporte haut la main. Andy semble en forme puisqu’il a tenté sa chance pour finalement terminer septième.

Etape 2

Alors que la victoire était presque dans la poche pour les puncheurs CSC et notamment Andy, Philippe Gilbert revient de nulle part et anéanti tout le travail d’équipe. Le Belge de Bouygues Telecom devance de 16’’ Zampieri, Julich et Nuyens et de 24’’ Brajkovic, Schleck et Casar.

Etape 3

Gerdemann est seul au monde lors de ce contre-la-montre de clôture. Son dauphin, Alberto Martinez, cède 28’’ sur 10 kilomètres. Roberts et Julich sont troisième et quatrième.
Andy a eu plus de mal et, même s’il fallait s’y attendre, son débours d’une minute vingt le fait reculer au dixième rang du général final.
Gilbert, fort de son avance acquise la veille, conserve 24’’ sur Julich. Gerdemann, discret mais efficace, est septième.



Andy tente un pari très risqué pour cette dernière course du mois. Il part en échappée, épaulé par Breschel. Le peloton, relativement endormi, leur laisse prendre de l’avance et seuls quelques audacieux parviendront à faire la jonction : Calzati, Muto et le Zimbabwéen Jones. Les cinq collaborent et obligent le peloton à se rendre à l’évidence. La victoire se jouera devant. Dans la dernière côte, Schleck part seul et semble voler vers un nouveau succès. Mais un sprint long de Calzati combiné à sa mauvaise pointe de vitesse lui laisse un goût amer. Deuxième en ayant eu l’espoir de lever les bras, il peut néanmoins être très heureux de ses performances printanières.



Milan-Turin revient au puncheur de l'équipe Quick Step Figueras. Basso et Zabriskie terminent dans le même temps après avoir suivi le bon coup. Cependant, ils doivent respectivement se contenter des places de troisième et cinquième. Hushovd règle le peloton pour la place de 10.

En Italie, les coureurs avaient rendez-vous avec les pavés au Giro della Provincia di Lucca. Bien armée, CSC espérait la victoire. Et c'est plutôt une désillusion qui va arriver puisque, sur un groupe de cinq qui se joue la victoire, on retrouve Gusev, Vandborg et Breschel. Mais ils coupent la ligne aux trois dernières positions, battus au sprint par Ludewig et Wilson. Fort regrettable... Et, évidemment, il fallait qu'Hushovd se fracture le scaphoïde par la même occasion... Adieu les Flandriennes.

Pendant qu'une partie du peloton ferraillait sur les routes de France, d'autres choisissaient l'Italie comme terrain de jeu. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le spectacle n’a pas été au rendez-vous chez les Transalpins… Sept étapes, six victoires du même homme, Petacchi. Seul l’Argentin Bongiorno parvenait à finir en solitaire sur l’unique étape vallonnée.
Evidemment, Ale Jet remporte le général. Chez CSC, quelques jolis sprints de Bruun Eriksen, une présence en demi-teinte de Julich, Gusev et Wegmann qui débouche sur une onzième, douzième et seizième position sont les seuls signaux positifs de la semaine.
Deux courses, deux conclusions diamétralement opposées…


Au Dwars door Vlaanderen - Waregem, l’ancien George Hincapie fait de la résistance en finissant en solitaire et en levant les bras pour la seconde fois après le Het Volk. Gusev et Eisel ferment la marche au niveau du Top 10, sans avoir réellement pu peser sur la course.

Un groupe de 23 sprinte pour la gagne au GP E3. Eisel réalise une belle performance en terminant deuxième, seulement devancé par Van Heeswijck.

Spoiler:

Bien Andy!! Belle victoire de prestige avec Paris-Nice!! Il a passé un cap d'ailleurs visiblement

Toutes mes excuses pour le manque d'activité de ce côté (comme sur mon récit Cofidis d'ailleurs).
Troisième période de partiels oblige
Après, vacances et Andy pédalera de plus belle

Tu es tout excusé! J'espère que ça se passe bien pour toi

La sélection s'opère au fil des tours de circuit et seuls les meilleurs puncheurs restent en course pour la victoire. Andy, dont la forme commence à décliner après son premier pic de forme, est bien là mais ne semble pas au mieux. C'est l'Italien de l'équipe RAGT Palumbo qui gagne en solitaire alors que chez CSC, Gerdemann vient mourir au pied du podium et qu'Andy est un bon sixième.



Cette course est l'occasion pour Andy de tourner les jambes sans avoir à affronter les meilleurs puncheurs du monde sur l'Amstel, la Flèche ou Liège. En effet, alors qu'il voulait gagner Paris-Nice en début de saison, il se prépare maintenant pour le mois d'août qui sera capital pour lui.

Etape 1

Un sprint massif conclut la première journée de course. Brown profite du faible plateau pour garnir son maigre palmarès. Löwik et Ventoso le suivent de près. Et Roberts de se contenter d'une 24ème place. Andy a suivi sans difficulté, ce qui est déjà une bonne nouvelle. Il passe la ligne 53ème.

Etape 2

Déjà plus difficile avec un col à trente kilomètres de l'arrivée, l'étape du jour permet d'opérer une première sélection au sein du peloton. Le coureur français Alexandre Nolleau fait coup double, étape et maillot de leader. Gusev et Calvente Gorbas se positionnent en sixième et septième place. Dans le bon groupe également, Andy figure en 27ème position. Il ne pourra probablement pas peser sur la course mais essaiera de tenir le plus longtemps possible.

Etape 3

Etape de plaine, CSC n'a rien a espérer. Croit-on... A 25 kilomètres de l'arrivée, les huit membres de l'équipe se positionnent en tête et accélèrent brusquement. Personne ne s'y attendait et le trou est déjà fait. Les échappés matinaux sont avalés à toute vitesse et la partie de manivelle s'engage entre le peloton et les Danois. De justesse, l'équipe réalise un septuplé avec le jeune Suisse Baubonne comme tête de proue. Andy a eu du mal à suivre et termine dans le peloton principal, 14ème.
Joli tour de force !

Etape 4

Un contre-la-montre de 13 kilomètres est toujours difficile à négocier, d'autant plus quand il s'effectue avec des pourcentages avoisinant les 8%. Si c'est l'Espagnol Juan Gomis Lopez qui est le plus rapide, en 22'39'', Calvente Gorbas ne débourse que 24'', ce qui le positionne à la septième place. 30ème à 1'04'', Schleck a limité la casse.

Etape 5

La dernière étape est une nouvelle fois le théâtre d'une tactique audacieuse de CSC. Dans les reliefs présents avant l'arrivée, Calvente Gorbas, Gusev, Vandborg, Roberts, Leiva et Legarreta accélèrent et sont suivis par Siutsou, Perez Cuapio et Vanlandschoot. Les neuf conservent 24'' de marge sur le peloton et Calvente Gorbas l'emporte au sprint.

Et, en conséquence, il remporte le classement final devant Perez Cuapio et Gomis Lopez. Andy se contentera d'une 27ème place. Même si l'objectif n'était pas de faire un résultat, c'est toujours bon à prendre pour la confiance du Luxembourgeois.



A 37 ans, Servais Knaven remporte Paris-Roubaix en devançant la surprise Balducci et Flecha. Un groupe conséquent termine à 1'12'' avec Gusev, 23ème, et Eisel, 25ème.

Lors du Tour du Pays-Basque, Wegmann fait valoir sa pointe de vitesse lors de la première étape vallonnée. Le lendemain, l'Allemand est quatrième, devancé de presque deux minutes par un trio réglé par Muraglia. C'est ensuite Frank Schleck qui prend le relais puisqu'il se paie le luxe de devancer 41 coureurs au sprint, chose rare vu ses qualités intrinsèques...
Quatrième étape et troisième succès pour l'équipe avec cette fois-ci Roberts qui termine seul, 1'36'' devant les favoris. Sur une courte étape de 94 kilomètres, Gilbert calme un peu les ardeurs des sociétaires de CSC. Cependant, Basso termine second et, avant le contre-la-montre final, Wegmann est toujours cinquième.
Un triplé CSC clôt cette épreuve Pro Tour maîtrisée de main de maître. Brajkovic, Julich et Roberts se tiennent en deux secondes.
Au général, Zaballa s'est montré régulier et en tire avantage. Aerts et Mason complètent le podium. Basso et Wegmann viennent juste derrière.


Backstedt ouvre son compteur cette saison à l'occasion de Gand-Wevelgem. Le coureur Davitamon-Lotto devance le récent vainqueur du Ronde et son équipier Hincapie. Gusev est un bien pâle 14ème. Décidément, CSC a beaucoup de mal sur les classiques du Nord.

Le Suédois ne s'arrête plus et ajoute Paris-Roubaix à son palmarès. Gusev avait accroché le bon wagon mais doit se contenter d'une dixième position au sprint. L'indisponibilité d'Hushovd aura certainement pesé sur le bilan de l'équipe lors de ces flandriennes.


Kessler devance Scarponi et Bertagnolli lors de l'Amstel Gold Race. Frank Schleck échoue à la quatrième place. A 45'' également, on retrouve Brajkovic, douzième.

L'Allemand remet le couvert sur la Flèche Wallonne ! Va-t-il réaliser le triplé, si difficile à obtenir ? Vicioso et Astarloa doivent se contenter des accessits, tout comme Brajkovic, sixième.

Le Tour du Trentin n'est qu'une formalité pour Basso qui s'adjuge les trois premières étapes. Il laisse la dernière, au sprint, à Lorenzo Bernucci. Evidemment, Ivan remporte le général, 1'28'' devant Pereiro et 2'36'' devant Caruso.


Le coureur de Cofidis Guido Trentin prive Ivan Basso d'une victoire de prestige sur Liège-Bastogne-Liège. Kessler, troisième, était encore une fois bien dans le coup. Frank Schleck et Fabian Wegmann, septième et huitième, concluent également ces Ardennaises sur une bonne note.

Le prologue du Tour de Romandie revient à Luke Roberts, pour son deuxième succès cette saison. Le jeune Tanguy Montoya ouvre son compteur chez les pros grâce à une échappée victorieuse. Le lendemain, les vallons permettent une nouvelle victoire française, à mettre à l'actif de Lequatre. Et déjà, la montagne arrive. Et la domination CSC avec elle ! Le duo Sastre-Basso laisse ses plus proches poursuivants à 24''. Carlos gagne encore lors du cinquième jour, cette fois-ci devant Klöden et Rogers. L'Allemand est une réelle menace avec le contre-la-montre du dernier jour. Heureusement, sur 20 kilomètres autour de Lausanne, Sastre limite très bien et remporte ce Tour de Romandie. Si Bodrogi devance Roberts pour l'étape, le classement final sacre Carlos, 17'' devant Klöden et 22'' devant Basso. Encore une franche réussite pour la formation danoise.

Spoiler:

Comme pour mon récit principal sur Cofidis, probable fin du récit. Pour toute information, se référer à celui-ci.
A moins d'un miracle...

En tout cas, merci d'avoir suivi les aventures d'Andy et pour toutes vos réactions

Oh non...