[PCM 2005] Dans les pas de...

Pas trop fan des transferts de la CSC. Quitte à suivre les traces d'un coureur, j'aurais plutôt opté pour faire les mêmes transferts qu'irl (comme un certain FC qui passe bien les pavés et n'est pas mauvais en clm ) mais après ce n'est que mon avis.

J'avais pensé à Cancellara mais comme Liberty Seguros l'a recruté avant, je me suis dit que ce ne serait pas réaliste du tout de spammer pour le faire changer d'équipe.
Et, pour faire comme IRL, c'était hors de question que je recrute Inigo Cuesta que je déteste

Je voulais des coureurs jeunes déjà, et pas trop chers.
Pour Eisel, c'est un pari pour l'avenir car il a un peu le même profil que Michaelsen, bon en sprint et qui va se débrouiller en pavés. J'avais pensé à Devolder mais trop cher.
Pour Brajkovic, je cherchais quelqu'un qui aurait un profil à la Julich car l'Américain va probablement partir à la retraite rapidement.

Mais j'ai conscience que ce ne sont pas les transferts les plus glamours du monde

CSC finit la saison en roue libre. Les leaders ont coupé depuis un moment déjà et Blaudzun prend le leadership aujourd'hui. Si c'est Mayo, le champion d'Espagne, qui l'emporte, devant Brochard et le grand battu Rebellin, notre coureur se hisse à la 24ème place au terme d'une course plus que décousue. Andy, qui continue de découvrir les classiques Pro Tour en cette fin d'année, est beaucoup plus loin, 160ème, après avoir été décroché très tôt.



Boogerd était le principal favori en Italie et il a tenu son rang sans aucune difficulté. La concurrence commence à être émoussée et ses qualités intrinsèques lui ont rendu la tâche facile. A 3'28'', Blaudzun est le coureur le moins en méforme de l'équipe. Il est 28ème. En comparaison, Schleck termine loin, 99ème à 9'20''. C'est dans les moments difficiles que l'on se forge un mental de gagnant !


Avant-dernière classique Pro Tour de la saison, la classique des feuilles mortes française sacre un sprinteur. Cette année, il s'agit ni plus ni moins que le champion du monde Alessandro Petacchi qui devance O'Grady et Nazon. Les équipes françaises étaient presque à la fête à domicile. Hoffman est un bon huitième, Andy un catastrophique 156ème. Il a été décroché dans le final. Espérons de tout cœur que l'an prochain, cela ne sera plus qu'un lointain souvenir.


En préparation du Tour de Lombardie, quoi de mieux qu'une semi-classique italienne ? Et quoi de mieux qu'un triplé CSC pour la confiance ? Lombardi, Bak, Piil. Tel est le trio gagnant de la journée. Le quatrième est pourtant le champion d'Allemagne Erik Zabel, en personne. Blaudzun est sixième, Roberts neuvième. Il n'y a quasiment qu'Andy qui n'est pas de la partie, 80ème dans le même temps. Les vacances sont dans tous les esprits.



Andy tente de s'échapper en début de course, en pure perte. Il ne parvient pas à creuser un écart conséquent et revient rapidement à la raison. Un coureur de talent comme lui, avec des références pareils, effraie forcément des coureurs de la trempe de Rebellin ou Valverde.
C'est un Français qui s'adjuge cette magnifique course de clôture. Brochard, à peu près transparent toute l'année, a cessé d'hiberner au milieu de l'automne, bonne nouvelle pour Bouygues Telecom.
Il finit seul et est accompagné sur le podium protocolaire par Merckx et Celestino.
L'équipe CSC était-elle réellement présente en Italie ? Oui, puisque Sörensen termine trentième. Par contre, Andy avait déjà neuf orteils avec son frère au Luxembourg. Il est avant-dernier, ou dit de façon un peu plus édulcorée, 175ème à 14'56''.



Le reste de l'équipe est en vacances.



Ivan Basso comptabilise 284 points, c'est 29 de plus que son second, Davide Rebellin et 61 de plus que le troisième, Jan Ullrich. Viennent ensuite compléter le Top 10 Armstrong, Merckx, Pereiro, Boogerd, Celestino, Di Luca et McGee. Andy n'apparaît pas dans ce classement pour cette année. Espérons que ce ne soit que partie remise.



Discovery Channel devance de 6 petits points sa principale rivale T-Mobile. Gerolsteiner a réalise une très belle saison pour parvenir à intégrer le podium. CSC échoue au pied de celui-ci, à 26 points de l'équipe qui roule à l'eau minérale et à 163 points de la dream team américaine.
Bouygues Telecom et Illes Balears ferment la marche.



Van Dijk, médaille de bronze lors des championnats du monde, Capelle et Gentili ont été les trois coureurs les plus performants à l'échelon inférieur. Les sprints du Tour de Malaisie ou du Franco-Belge ont beaucoup aidé le Néerlandais. Pour le Belge, c'est à Bessèges qu'il a principalement capitalisé. Gentili a lui été omniprésent sur le circuit italien, allant même jusqu'à terminer second de Tirenno-Adriatico.



MrBookmaker avec son sprinteur Van Dijck a dominé sans partage la saison et compte 1837 points. AG2R vient ensuite avec 1653 unités. C'est seulement deux de plus que Naturino, portée par Gentili et Casagrande.
Au rayon des équipes inexistantes, on peut principalement évoquer Tenax, formation italienne aux deux victoires et 156 points amassés sur la saison.



Logiquement, les sprinteurs trustent les premières positions. Freire, McEwen et Boonen ont respectivement ramené 14, 12 et 11 bouquets. Le premier puncheur est Rebellin avec 8 victoires. Chez CSC, Arvesen a coupé la ligne en première position à sept reprises, en incluant les classements généraux évidemment.



Avec un collectif bien huilé, et même sans grand pourvoyeur de succès, CSC a collecté 36 bouquets, que ce soit à l'échelon Pro Tour ou sur des courses de seconde zone. Quick Step, Rabobank et Fassa Bortolo, portées par leurs sprinteurs, ont pu gagner à 30, 26 et 26 reprises.
Toutes les équipes ont connu les joies de la victoire, mais certaines une seule fois seulement. C'est notamment le cas pour Miche, R.A.G.T et Kaiku.

Allez ANDY

Une première saison qui sera importante pour la suite de la carrière d'Andy Schleck !

Souvenir de Van Dijk le continental était tellement difficile quand on avait pas la Mr Bookmaker.

Même dans PCM ce coureur est une blague

AndySchleckTFR a écrit:Allez ANDY

Yeah

Edorock a écrit:Une première saison qui sera importante pour la suite de la carrière d'Andy Schleck !

On verra s'il en tire quelque chose en 2006...

4895 a écrit:Souvenir de Van Dijk le continental était tellement difficile quand on avait pas la Mr Bookmaker.

AG2R était pas mal avec Nazon et Goubert aussi.

ContaShack a écrit:Même dans PCM ce coureur est une blague.

Qui ? Andy ?

Exceptés Eisel et Brajkovic, CSC a choisi de travailler avec des jeunes coureurs découverts par le staff, pour les faire progresser et les amener au sommet.
Voici une rapide présentation des nouveaux membres de l'équipe. Ils sont nombreux, certes, mais vu le nombre de départs... L'effectif comptera 29 coureurs en 2006, deux de plus que cette année.

Roberto Legaretta, 19 ans, jeune Basque, présentant un profil de puncheur, ça va être de la bombe.

Luca Baubonne, 19 ans, petit Suisse, le futur meilleur sprinteur du monde !

Carsten Braa Lundberg, 21 ans, le régional de l'équipe, danois donc, champion du monde du contre-la-montre dans peu de temps.

Mikkel Fristed Steffensen, 20 ans, second Danois recruté, soi-disant grimpeur en devenir, assurément équipier en puissance.

Ezequiel Leiva, 19 ans, pur produit basque, comme le gâteau, escaladeur des cimes.

Thune Frimann, 19 ans, coureur de Grands Tours, il est remonté comme un coucou suisse.

Emmanuel Ardisson, 19 ans, rouleur et français, non, ce n'est pas incompatible.

Ioannis Lines, 20 ans, Australien et successeur de McEwen, O'Grady et Cooke.


Bonjour Andy, merci de nous accorder ces quelques minutes pour répondre à nos questions. Comment allez-vous en ce mois de décembre pluvieux ?

Bonjour ! Je vais bien, merci. Et c'est surtout à moi de vous remercier. S'intéresser à un petit coureur comme moi, peu de gens le font.

Ayant suivi votre saison avec attention, je propose d'abord d'évoquer ces premiers mois en temps que néo-pro. Quelles ont été vos premières impressions de professionnel ?

C'est très plaisant de pouvoir courir aux côtés de coureurs que l'on admirait plus jeune et pour qui l'on a encore énormément de respect. Mes équipiers ont tout fait pour que je rentre du bon pied dans mes premières courses. Des gars comme Basso, Voigt ou Michaelsen ont de l'expérience à revendre et partager leur quotidien ne peut que me faire progresser.

Votre grand frère, Frank, est également là pour vous mettre en confiance, j'imagine ?

Bien sûr ! Ce qu'il fait pour moi, seul quelqu'un d'aussi proche peut le faire. M'accompagner lors de mes entraînements, me donner des conseils, qu'ils soient en rapport avec le placement, la nutrition ou encore la gestion de l'effort, cela n'a pas de prix.
Comme, en plus, nous avons a priori le même profil, nous pouvons avoir des séances spécifiques que nous réalisons à deux. L'union fait la force comme on dit.
Même en dehors du cyclisme, pouvoir s'appuyer sur lui, mais aussi sur notre père, est un luxe que peu de coureurs ont la chance d'avoir.

Que peux-vous apporter Bjarne Riis au quotidien, lui, l'ancien vainqueur du Tour de France ?

Beaucoup assurément. Déjà, je le remercie de m'avoir accordé sa confiance alors que je courrais à un échelon inférieur. Il a cru en moi dès le début et c'est très gratifiant. Cela donne envie de bien faire, de prouver qu'il ne s'est pas trompé sur mon sort. Il apporte une importance considérable aux entraînements et il est toujours derrière nous pour s'informer de nos sorties. Il montre qu'il s'investit au maximum de ses possibilités et n'est jamais avare de conseils en course.

Parlons un peu de votre saison à présent. Que pensez-vous de vos performances ?

On ne peut pas à proprement parler de performances. J'ai surtout voulu apprendre au contact de mes équipiers, avec un travail de garde rapproché auprès de mes leaders. Cela m'a permis d'améliorer mon positionnement en course, éviter de traîner en queue de peloton et apprendre à frotter.
J'ai pu jouer quelques maillots de meilleur grimpeur et je pense que c'était le bon moyen de montrer mon envie.
De plus, l'équipe m'a aligné sur plusieurs courses Pro Tour et j'ai pu les découvrir sans réelle pression. L'objectif dans le futur sera d'y revenir pour y être performant.
Par exemple, Paris-Nice ou le Tour de Pologne sont des courses qui me semblent accessibles, au moins pour une victoire d'étape, si je continue à travailler sérieusement.

Concrètement, quel est votre profil ?

Même s'il est probablement un peu tôt pour me classer dans une catégorie, me qualifier de grimpeur-puncheur me paraît le plus approprié. J'ai pu voir, même si je n'avais aucun doute là-dessus, que ma pointe de vitesse était pitoyable. Je n'ai pas testé les pavés mais ce sera uniquement quand je voudrais aller faire un tour à l'hôpital.
Les semi-classiques italiennes vallonnées m'ont particulièrement plu car elles nécessitent de l'endurance, de l'explosivité parfois et un sens de la course particulièrement aiguisé. Voir des coureurs comme Bettini, Rebellin, Boogerd et évidemment Frank rivaliser sur les Ardennaises est un vrai plaisir et j'ai hâte de pouvoir obtenir des belles places sur celles-ci.

Les Grands Tours sont-ils fait pour vous vu vos difficultés contre-la-montre ?

Difficile de se prononcer alors que je n'en ai jamais couru. Au Tour de Pologne, j'ai terminé quatrième d'un contre-la-montre individuel mais j'ai parfaitement conscience que, sur un effort de longue durée, je suis loin du compte. C'est pour ça que je veux absolument travailler cet exercice spécifique. Ce serait dommage de se fermer une possibilité à cause de cela. L'an prochain, si tout va bien, je découvrirai mon premier tour de trois semaines. Il n'a pas encore été décidé si ce serait le Giro ou la Vuelta mais de toute façon, cela me permettra de tester mes capacités de récupération sur une longue période.

Vous avez reçu de nombreuses offres lors de cette trêve hivernale. Seriez-vous prêt à quitter CSC dans un futur plus ou moins proche ?

Il ne faut jamais dire jamais. Cependant, ce n'est pas à l'ordre du jour. La porte reste ouverte évidemment mais je me sens bien dans cette équipe. Mon frère est avec moi, les autres sont vraiment sympathiques... J'ai même eu des responsabilités sur quelques courses malgré mon jeune âge et mon inexpérience. Aller dans une écurie de Continental Pro m'assurerait un rôle privilégié assez rapidement mais je ne veux pas brûler les étapes. Chaque chose en son temps. Si CSC continue de m'offrir des opportunités aussi fréquemment, aucune raison que je leur fasse faux-bond.

Les objectifs pour 2006, quels sont-ils ?

D'abord, continuer sur ma lancée et progresser encore et encore. C'est en travaillant dur que je pourrais obtenir des résultats acceptables. Participer à un Grand Tour intègre également cette logique de découverte.
Evidemment, je peux tout de même vous faire une petite confidence : je compte bien décrocher mon premier bouquet l'an prochain.

Merci à vous pour votre gentillesse. Nous vous souhaitons le meilleur pour l'année qui va suivre et espérons de tout cœur que vos objectifs seront atteints !

Merci, je le souhaite également !

Spoiler:

L'échappée de quatre coureurs emmenée par Bergès n'aura jamais l'espoir d'aller au bout. CSC déclenche les hostilités grâce à un collectif impressionnant pour une course de cette envergure. Basso, Arvesen, Blaudzun et Andy se mettent en tête de peloton et impriment un rythme infernal au point de décrocher la plupart des adversaires.
Dans un sprint à 8, Arvesen est le plus véloce et devance Halgand et Brandt. Blaudzun est quatrième, Andy juste derrière et Basso ferme la marche.


Etape 1
L'échappée résiste au retour d'Arvesen et Voigt sortis dans le dernier GPM. La victoire revient à Muravyev quand nos deux coureurs échouent aux quatrième et sixième places. Andy est un bon 16ème, dans les premières positions du peloton, mais à 2'17'' du groupe qui s'est joué la gagne.

Etape 2
Francesco Bellotti joue un mauvais tour au peloton puisqu'il est le seul membre de l'échappée à résister dans le final. Même Arvesen, pourtant l'auteur d'un sprint canon, n'a pu le rattraper et termine deuxième à 32''. Notre Norvégien prend tout de même le maillot de leader du général. Andy est resté tranquille, obtenant une 51ème place sans frayeur.

Etape 3
Yuri Metlushenko frustre à nouveau Arvesen dans un sprint à deux. Notre coureur conforte cependant son leadership dans l'épreuve française car le reste du peloton est repoussé à 40''. 41ème, Andy attend de montrer ses capacités sur l'étape plus difficile de demain.

Etape 4
Hector Guerra, Espagnol d'Intel Action, parti dans l'échappée matinale, résiste au coup de force de Voigt qui bute à 48''. L'Allemand remonte tout de même en deuxième position au général derrière son coéquipier Arvesen, aujourd'hui 15ème dans le peloton. Andy est dans le même temps, 18ème.

Etape 5
Bien lancé par Jens, Arvesen parvient enfin à décrocher un bouquet ici. Voigt est deuxième et valide la supériorité de l'équipe en ce début de saison. Même le jeune Emmanuel Ardisson, un pari de Riis, termine huitième du sprint et Andy est dixième.
Concernant le général, la mainmise de CSC est visible avec un magnifique doublé Arvesen-Voigt. Troisième, Muravyev n'a jamais pu espérer quoi que ce soit.
Andy n'est pas tout à fait au point mais est tout de même 21ème à 4'37''.



Etape 1
L'échappée résiste au retour du peloton dans le dernier kilomètre. Aurélien Clerc en profite et devance ainsi les Italiens Colombo et Cipollini. Lombardi et Voigt règlent les sprinteurs et décrochent une douzième et treizième place à 2'08''. Andy n'a pas bougé et finit 90ème.

Etape 2
Voigt part seul dans le dernier GPM de la journée sans que personne ne puisse réagir dans le peloton. Basso et le cadet Schleck lui emboîtent le pas mais, par manque de forme, doivent laisser filer le coureur allemand et sont repris par les sprinteurs. Petacchi et Dean montent sur le podium, à 32''. Andy se retrouve à couper la ligne en 25ème position.

Etape 3
Le Mont Faron convenait aux coureurs de classiques ardennaises et Boogerd sort vainqueur haut la main de cette difficile étape. Brochard ne peut que constater les dégâts puisqu'il concède 1'12'' et Bettini 1'20''. Chez CSC, le bilan est mitigé puisque Basso est dixième à 2'32'' et Andy 38ème à 3'20''. Les écarts sont quasiment rédhibitoires.

Etape 4
CSC était l'équipe favorite pour ce contre-la-montre un peu particulier et elle a répondu aux attentes. La démonstration de force escomptée n'est pas forcément au rendez-vous mais la formation danoise repousse tout de même Rabobank à 32'' et Gerolsteiner à 48''. Gerdemann est le premier à franchir la ligne et Andy a tenu le choc, il est sixième.

Etape 5
Quelle classe de la part de CSC ! Après la déception de la troisième étape qui avait mis hors-jeu Voigt et Basso pour le général malgré le beau contre-la-montre par équipe du lendemain, les coureurs ont fait le show à la fin de l'étape. Toute l'équipe s'est portée en tête de peloton à une quarantaine de kilomètres de l'arrivée et a réussi à créer une bordure. La mésentente à l'arrière permet tout simplement un septuplé ! Le peloton a lâché 1'36'' dans l'affaire. Pour l'étape, le classement est le suivant : Voigt l'emporte devant Gerdemann, Lombardi, Blaudzun, Basso, Zabriskie et Andy Schleck. Seul Ardisson a laissé partir ses équipiers après son travail accompli et réintégré le pack.
Au général, Boogerd l'emporte pour 24'' devant Voigt. Il a eu très chaud ! C'est presque dommage que CSC ne soit pas mieux récompensée... Basso complète le podium, Andy prend la quatrième place et se pare du maillot de meilleur jeune ! Blaudzun est juste derrière cinquième et Zabriskie ferme la marche du Top 10.
Vous avez dit domination ?



A domicile, les Français étaient trop fort. Les reliefs varois leur ont donné l'occasion de faire étalage de leur punch. Halgand devance Brochard et Bettini, coureur de la Française des Jeux depuis cette année. Arvesen et Voigt complètent le Top 5, à 48''. Frank Schleck et Blaudzun sont huit et neuf. Et Andy a eu quelques difficultés au sprint. Bien que dans le même groupe, il est vingtième. Pas encore de progrès concernant sa pointe de vitesse mais il a réussi à accrocher les favoris.




Malgré une forme précaire et un niveau moins élevé que l'an dernier, Lombardi monte sur la troisième marche du podium de la première étape remportée par Tom Boonen.
Le lendemain, ce n'est pas notre Italien qui fait une belle performance mais son collègue autrichien fraîchement recruté. Eisel sort vainqueur de l'emballage massif devant Boonen et Van Bon.
La troisième étape est encore le théâtre d'une démonstration de force de l'équipe danoise : premier Eisel et troisième Lombardi. Boonen, entre les deux, conserve son maillot de leader par le biais des bonifications.
A Doha, quatrième sprint en quatre jours et les mêmes protagonistes, mais dans un ordre différent. Van Bon se paie le scalp d'Eisel, Boonen et Lombardi.
Le Néerlandais de Davitamon-Lotto récidive lors de l'étape de clôture. Grâce à sa deuxième place et au loupé de Boonen, notre recrue autrichienne s'adjuge ce Tour du Qatar pour deux secondes devant le Belge. Lombardi peut se satisfaire de sa cinquième place.


Pour une fois, CSC est placée mais pas gagnante. 4, 7 et 8, telles sont les places de Gerdemann, Lines le néo-pro australien et Lombardi. Graeme Brown a terminé en solitaire et n'a même pas eu besoin de montrer sa pointe de vitesse.


Trois hommes forts doivent se départager au sprint et c'est Andreas Klier qui dompte les pavés en premier cette saison. Marc Wauters et Stijn Devolder sont juste derrière. Chez CSC, Gusev, qui revient juste de blessure, décroche une encourageante septième place, à 1'46''. Eisel, encore tendre pour les classiques de ce genre, est un bon onzième, mais à 6'54''. Il règle au sprint un petit groupe au sein duquel Breschel était également présent.



Ce sont sept fois-ci sept coureurs qui arrivent ensemble dans la dernière ligne droite. Et, comme souvent quand il est présent, Boonen se fait une joie de montrer à tout le monde qu'il est le plus rapide. Sa pointe de vitesse a laissé Mattan et Klier à plusieurs longueurs. Un groupe de onze se bat pour les accessits et c'est Eisel qui le règle. Il termine ainsi huitième. Dans le même temps, Gusev est 17ème.

Tu t'amuse plus avec la CSC que les Cofidis ont dirait  Par contre dommage de pas avoir profiter de l'étape ou ton équipe à dominer pour avoir laisser Andy gagner

Et les bonifications pour Voigt, sacrebleu
Sur cette étape, Andy a suivi mais il était un peu limite.
Avec CSC, je suis en normal, avec Cofidis en difficile. L'idée de mon récit Cofidis, c'est que je dois galérer et ne pas tout gagner directement pour que des jeunes émergent et essayent de le faire dans un futur plus ou moins proche.

Ca commence très bien pour Andy cette saison !

Etape 1
Il y a du beau monde sur le podium de ce prologue. Ullrich est second et Armstrong le suit trois secondes derrière. Mais un homme a mis tout le monde d'accord et il s'agit de Bobby Julich. L'Américain devance l'Allemand de T-Mobile de 8''. 91ème, Andy cède 28'', ce qui reste acceptable.

Etape 2
Doublé Rabobank aujourd'hui. Hayman, échappé, résiste en solitaire et Van Heeswijck saute Bruun Eriksen sur la ligne. Excellente étape du Danois de 27 ans, peu habitué à lutter dans la cours des grands dans le Pro Tour. Rien à signaler du côté d'Andy, 49ème dans le même temps que le vainqueur.

Etape 3
Triplé CSC grâce à une attaque coordonnée au millimètre dans la dernière côte répertoriée. Frank Schleck a mis sa forme à profit pour grappiller quelques secondes sur ses adversaires. A 24'', Bobby Julich et Andy suivent à quelques longueurs. Le peloton est lui à 48'' avec encore Bruun Eriksen aux avant-postes, septième.

Etape 4
D'une attaque franche, à 10 kilomètres de l'arrivée de cette étape vallonnée, Frank prend mètre après mètre sur le reste du peloton alors que Julich et Andy restent en couverture. Résultat sans appel, l'aîné des frangins devance O'Grady et Pineau. Mais quelle ne fut pas sa surprise quand il constata l'absence d'écart avec le second, décidée par des commissaires de courses incompétents !
Julich termine 23ème, Andy juste derrière, et donc dans le même temps.

Etape 5
Nullement menaçante, l'échappée va à son terme et Grigoli s'offre une victoire de prestige dans la cité du nougat. CSC a laissé filer pour ne pas perdre des forces inutilement. Sortis dans le final, Frank, Andy et Julich terminent à 2'24'' des fuyards et ils reprennent 1'20'' aux autres favoris de l'épreuve. Pour l'instant, c'est un triplé CSC au général : Frank est devant Bobby pour 5'' et Andy complète le podium à 35'' de son frère. Cela risque de changer avec le Mont Faron...

Etape 6
Fédrigo, le petit nouveau chez T-Mobile, termine en solitaire, 20'' devant Kirchen. Il remonte troisième du général. Frank et Bobby ont limité la casse avec respectivement une dixième place à 20'' et une 15ème à 57''. Par contre, Andy a souffert sur des pourcentages difficiles à négocier si jeune. En concédant 4'40'' avec une 44ème place, il dit adieu à tout espoir de bien figurer au général. A 20 ans, on ne lui en tiendra pas rigueur.

Etape 7
Aug ouvre son compteur cette saison grâce à un baroud rondement mené. Il aura compté jusqu'à 12 minutes d'avance avant que CSC ne réagisse. Les coureurs de la formation danoise étaient d'ailleurs dans un très mauvais jour puisque Fédrigo, troisième au général, reprend 48''. Il devient menaçant. Frank a terminé à 5'52'' de l'Estonien victorieux, en 25ème position. Andy 29ème.

Etape 8
Encore un tour de magie donc une seule équipe a le secret. CSC aligne le peloton alors qu'il reste une cinquantaine de kilomètres à couvrir avant la Promenade des Anglais. La différence se fait et ils sont huit à chasser les malheureux échappés. Si le bilan comptable n'est pas exceptionnel puisque seulement 56'' sont reprises au peloton, la performance marque au moins les esprits. Julich, Calvente Gorbas, Frank, Vandevelde, Vandborg, Andy, Legarretta aux sept premières places sur une course de niveau Pro Tour. La concurrence est dégoûtée.
Au général, Frank l'emporte assez facilement, 38'' devant son équipier américain Julich. Valeureux, Fédrigo complète un bien joli podium, sans Ullrich et Armstrong malgré leur présence sur la course au soleil.
A cause de l'étape du Faron, Andy a reculé au général et obtient la 22ème place à 4'57'' de son frère. Il prend rendez-vous pour la suite de la saison et de sa carrière.



Désigné leader unique sur cette manche de Coupe de France, Andy a répondu aux attentes placées en lui. Il a pratiquement suivi les meilleurs jusqu'au bout et peut se féliciter de sa 10ème place, à 1'12'' de puncheurs confirmés comme Fofonov, Brochard ou Aebersold.


Etape 1
Voigt sort en solitaire dans le dernier GPM et l'emporte facilement. L'âge ne semble avoir aucune emprise sur lui. 48'' plus loin, Lequatre et Luhovyy constatent les dégâts. 46ème, dans le peloton, Andy est admiratif de son coéquipier allemand.

Etape 2
Presque trop facile pour la formation danoise. Partis dans le dernier GPM, Voigt, Brajkovic, Andy et Zabriskie se sont parfaitement entendus pour grappiller le plus de temps possible sur les favoris, notamment les très bons rouleurs. Ils sont ainsi quatre dans le Top 5, Samuel Sanchez prenant la troisième place alors que Jens, Janez, Andy et David sont premier, deuxième, quatrième et cinquième.

Etape 3
Trois étapes remportées sur trois. La situation se résume ainsi. Aujourd'hui, Zabriskie était au dessus du lot puisqu'il laisse son équipier Gerdemann à 14''. Troisième, Brochard peut s'estimer très content de lui. Brajkovic intègre le Top 10 de justesse et Andy a assuré l'essentiel avec sa 51ème place, à 1'02'' du rouleur américain.
Au général, il conserve sa cinquième place et le podium est 100% CSC, Voigt s'adjugeant la course devant Zabriskie et Brajkovic. Rabobank peut s'estimer heureuse d'avoir recruté Samuel Sanchez puisque c'est le seul coureur à s'insérer parmi le tir groupé de l'équipe.



Après avoir remporté le Giro l'an dernier, Ivan Basso rêvait de gagner Paris-Camembert en 2006. C'est maintenant chose faite pour le grimpeur italien, bien épaulé dans sa quête ultime par Andy. Bouygues Telecom, malgré Voeckler et Brochard, n'a pu que compléter le podium. Le jeune Luxembourgeois a protégé Ivan une partie de la journée pour finalement céder dans le final. Il termine 16ème.




Trois sur quatre ! La course rêvée pour CSC. Franck Schleck devance le très bon sprinteur Palumbo et Voigt complète le podium. A leurs trousses, Basso est quatrième à 22'', devançant huit autres coureurs, et notamment Petacchi.


Etape 1
Sur une étape dédiée aux sprinteurs, l'échappée parvient à conserver suffisamment d'avance pour se jouer la gagne. Celle-ci revient à Eric Baumann de T-Mobile devant Pieri et Boven. Eisel et Arvesen sont neuvième et dixième, à 1'10''.

Etape 2
Malin, McEwen s'était faufilé parmi les baroudeurs et profite de la passivité du peloton pour régler ses compagnons d'un jour aisément. Arvesen ajoute une place de cinquième à son tableau de chasse mais cela ne le satisfait guère... Lombardi est dixième et très heureux de suivre le rythme malgré le poids des ans.

Etape 3
Quatre durs au mal se départagent au sprint sur cette étape vallonnée. Glomser en sort vainqueur grâce à une bonne pointe de vitesse. L'inusable Jens Voigt est deuxième. Boogerd et Pereiro sont les deux autres protagonistes. Les autres sont relégués au moins à 52'' voire à 1'32''.

Etape 4
Le champion du monde Petacchi aligne Zanotti et Astarloa à son tableau de chasse pour montrer qu'il reste le patron lors des emballages massifs. Avec sa douzième place, Voigt reste pour l'instant deuxième du général.

Etape 5
Les équipes françaises jouent un mauvais tour aux formations locales puisque Casper l'emporte au sprint devant Cooke. Bennati et Furlan peuvent fulminer d'être ainsi mis à mal chez eux. Arvesen s'est mêlé à l'emballage massif et termine neuvième.


Etape 6
Rebelotte le lendemain avec deux CSC sur le podium cette fois. L'Autrichien Eisel devance le vainqueur de la veille, Casper, et son coéquipier Lombardi. Au général, Glomser a toujours 4'' d'avance sur Voigt.

Etape 7
Deuxième victoire sur la course entre les deux mers pour Petacchi dans son magnifique maillot irisé. Eisel et Arvesen font preuve d'une belle régularité avec respectivement une cinquième et neuvième place.
Le général revient donc de peu au coureur Lampre Glomser, reléguant Jens à 4'' et Boogerd à 6''. Basso, sans avoir jamais pesé sur la course, est quinzième.



Déception pour CSC sur la Primavera, plus longue classique de l'année. Le directeur sportif avait prévu quelques dynamiteurs pour éviter à tout prix un sprint massif mais c'est bien ce scénario qui a eu lieu. Insatiable, Petacchi enchaîne et succède à la surprise Duran, ce qui a le don de frustrer le talentueux Boonen, deuxième, et O'Grady. Eisel est également déçu. Treizième, il aurait aimé intégrer le Top 10.



Eisel se pose en digne successeur de Michaelsen, qui nous a quitté fin 2005. Il allie les qualités de sprinteur et de coureur de classiques ce qui lui permet de l'emporter aujourd'hui, dans un groupe de 28. Mattan et Wrölich ont rapidement compris qu'ils ne pourraient rien faire. Arvesen a également suivi le bon coup et termine huitième.


Les dix meilleurs coureurs se disputent la victoire, sans qu'aucun outsider n'ait pu croire en ses chances. Van Petegem, le champion de Belgique, ouvre son compteur cette année, au nez et à la barbe de Wesemann et Capelle. Gusev ferme la marche en dixième position.

Spoiler:

Je sens que ça va être une très grande saison pour ANdy !