[PCM 2005] Dans les pas de...

Un Andy discret mais efficace, c'est sympa

Et juste pour dire j'adore le format, excellent

Il a un peu de mal mais c'est le début, normal!

La Romandie c'est vraiment la course d'Armstrong

Edorock a écrit:Belle place sur GP d'Adélie !

Acceptable à ce niveau oui

LeSuisse a écrit:Un Andy discret mais efficace, c'est sympa

Et juste pour dire j'adore le format, excellent

Merci beaucoup ! Content que ça plaise, j'avais des doutes.

Pierre80500 a écrit:Il a un peu de mal mais c'est le début, normal!

Je plussoie. On verra en fin de saison déjà s'il est mieux ou pas du tout.

ContaShack a écrit:La Romandie c'est vraiment la course d'Armstrong

S'il n'y avait que la Romandie...

Repos ce mois-ci pour Andy. Après un début de saison relativement chargé pour un néo-pro, il était temps de prendre quelques jours de vacances. Ce fan de pêche, de chasse et de nature en général a pu en profiter pour se ressourcer dans son Luxembourg natal.
Sans délaisser pour autant l'entraînement qui doit lui permettre de revenir le couteau entre les dents pour la fin de saison.



C'est parti pour le Giro !
D'abord, un très court prologue qui revient à Honchar, devant Rich et Voigt. S'ensuivent ensuite quelques étapes pour sprinteurs.
Mais l'arrivée à Tropea voit la victoire d'un cycliste seul, Cretskens, qui a su se jouer du peloton. Lombardi, sprinteur de l'équipe en Italie, est neuvième.
Le lendemain, Giovanni gagne quatre places pour être cinquième, derrière l'inatteignable Petacchi.
La première étape vallonnée n'est pas assez sélective et voit la victoire de Freire. Basso n'a pas pu tirer profit du relief et est 14ème.
Quand ce n'est pas Petacchi, c'est Baldato de Fassa Bortolo qui s'impose. Arvesen s'en sort avec une place de neuvième acceptable.
Les reliefs de la sixième étape sont plus conséquents et c'est Basso qui s'impose à L'Aquila. Il remonte à la seconde place du général.
Le lendemain, retour au calme et nouvelle victoire de Ale Jet, et nouvelle place de neuvième d'Arvesen !
Voigt est sixième quand Freire s'impose après une côte prononcée dans les derniers kilomètres et l'arrivée jugée en bas de la descente pour cette huitième étape.
Le contre-la-montre qui s'ensuit ne bouleverse pas la hiérarchie malgré sa longueur. La victoire revient à Rich devant Honchar et Basso. Ce dernier reste deuxième du général, l'Ukrainien est troisième et Pozzato conserve le maillot rose pour cinq secondes.
Pozzato reprend un peu d'air lors de la dixième étape qu'il remporte. Les bonifications confortent son leadership. Basso est 14ème.
Petacchi réalise le triplé alors qu'Arvesen reste en retrait, dixième. L'hégémonie de Fassa Bortolo au sprint se traduit par trois coureurs dans les 10.
Au Zoldo Alto, lors de la première étape de montagne, quatre coureurs sortent du lot. Casagrande, Basso, Popovych et Savoldelli terminent dans cet ordre et notre coureur se pare de rose.
Retour à la plaine mais c'est une échappée qui va au bout : Van Landschoot amène une victoire de prestige à Landbouwkrediet, invitée sur le Giro. Vandevelde avait senti le bon coup mais était trop juste physiquement, il ne peut faire mieux que quinzième.
La 14ème étape est dantesque avec une succession de cols. Seul Popovych peut suivre Basso mais l'Italien le règle au sprint.
L'étape qui suit n'est guère plus agréable. Ivan est troisième dans le même temps que Garzelli et Casagrande. Le maillot rose est solidement accroché sur ses épaules.
Une étape calme avant une fin de Tour assez compliquée à gérer avec une fatigue croissante. Quaranta s'est glissé dans une échappée et met à profit ses talents de sprinteur pour l'emporter. Arvesen 14ème et Lombardi 15ème ne pouvaient rien espérer pendant ces trois semaines.
Dernière étape plate avant Milan et Petacchi en rajoute une de plus à son tableau de chasse. Comme pour faire mentir leur directeur sportif, Lombardi est quatrième et Arvesen cinquième !
Retour de la haute montagne et retour du show Basso. Il finit cette fois en solitaire et possède désormais 3'28'' sur le second du général, le jeune Popovych.
Le contre-la-montre de 30 kilomètres ne change quasiment rien au classement général. La bonne affaire est pour Rogers qui met à profit ses qualités de rouleur pour gagner sur le circuit Pro Tour. Popovych reprend 21 secondes à Basso, septième.
Garzelli coupe la ligne en premier au sommet de Sestrière. Popovych, Savoldelli et Basso suivent dans le même temps.
La courte étape qui conclue ce magnifique Giro arrive à Milan. Et on retrouve encore Petacchi et Pozzato dans les premières positions. Sauf qu'ils sont cette fois-ci battus par Cipollini qui se réveille à temps. Arvesen, comme toujours sur courant alternatif, est juste derrière, quatrième.
Au général, Basso devance Popovych de 2'55'' et Garzelli de 4'47''. Le quatrième, Savoldelli, est rejeté à 10'32''. Des écarts énormes et un véritable succès pour Ivan et CSC! La 24ème place d'Arvesen, pas du tout grimpeur, fait également très plaisir.


Le Tour de Catalogne se déroule dans le même temps et CSC vient avec des ambitions plus que mesurées.
La troisième place du contre-la-montre par équipe laisse un goût amer car Liberty Seguros et Phonak étaient à portée de fusil.
Le désillusion du lendemain est encore pire. Extebarria règle au sprint un groupe de 20. Mais aucun CSC n'est dedans. Le mieux classé est Frank Schleck, mais seulement 59ème...
Le sprint du jour suivant est moins catastrophique. Michaelsen est cinquième, ne pouvant rivaliser avec Pagliarini.
La montagne arrive enfin et permet à Sastre de pointer le bout de son nez. En préparation pour des échéances futures, il termine onzième, à 1'38'' de Gomez Marchante.
Pereiro devance Contador lors d'un contre-la-montre en côte, Sastre monte en puissance et est huitième.
Michaelsen passe à la trappe dans une étape qui lui convenait, il est 16ème quand Hunter le Sud-africain l'emporte.
L'arrivée à Barcelone permet à McGee d'étoffer son palmarès. Blaudzun est le mieux classé de l'équipe aujourd'hui, mais au général, c'est Sastre qui sauve les meubles, avec une 24ème place quelque peu en trompe-l'œil. Il était 15ème avant d'être décroché aujourd'hui. Il a pourtant été à la hauteur alors que sa forme est encore précaire.


Le Tour de Bavière arrive fin mai, vers la fin du Giro et avant des échéances comme le Dauphiné, le Tour de Suisse, et plus tardivement le Tour de France.
Julich reprend la compétition après une blessure.
Habeaux gagne la première étape en solitaire, de quoi donner des regrets à Michaelsen, deuxième.
La seconde, plate comme la main, ne permet pas à notre coureur danois de se rattraper. Il finit quatrième, battu par Poitschke. Cela lui permet néanmoins de prendre les reines du général pour l'instant.
Victoire en solitaire encore. C'est le Cofidis Scheirlinckx qui réalise l'exploit. Hunt et Michaelsen complètent le podium.
Le contre-la-montre de 55 kilomètres de cette quatrième étape permet de bouleverser le classement général. A peine remis de sa blessure, Julich sort une grosse performance pour débloquer son compteur en 2005. Blaudzun, Zabriskie et Gusev, 4, 5 et 8, complètent le festival CSC.
La victoire de Dietziker en échappée le dernier jour n'y change rien. Blaudzun, 9ème de l'étape, remonte même troisième du général. Et évidemment, Julich l'emporte et Zabriskie est quatrième, Sörensen huitième et Gusev onzième.

Etape 1
Les petits reliefs qui terminent l'étape sont favorables à Arvesen et celui-ci devance de 24'' le reste du peloton. Eeckhout et Hunt n'ont rien pu faire. Concernant Andy, la reprise à la compétition est difficile. La forme n'est pas optimale mais il parvient à rouler pour son leader et à terminer dans le peloton, 90ème.
Etape 2
Même chose aujourd'hui, le Norvégien est au-dessus du lot. Seul Degano a pu le suivre. 61ème à 40'', comme ses coéquipiers, le néo-pro luxembourgeois poursuit son petit bonhomme de chemin.
Etape 3
Lors de ce contre-la-montre sous la pluie, Velo devance largement Steinhauser et Arvesen, respectivement de  40'' et 48''. Andy n'a rien pu faire et termine bon dernier, sans avoir réellement chercher à forcer, 102ème à 4'48''. A quoi bon gaspiller des forces alors qu'un maillot de leader est à protéger dans l'équipe ? Grâce à sa belle cinquième place, Gusev occupe désormais le même rang au général.
Etape 4
Trois étapes, le général et le classement par points, succès total pour Arvesen qui s'est vengé de son échec de la veille face à Velo en réglant celui-ci au sprint. C'est moins reluisant pour Andy. Lâché sur cette étape vallonnée, il débourse 3'52'' et est 93ème. Au général, sa 91ème place n'est pas du genre à inquiéter son directeur sportif. Il savait pertinemment que la reprise serait difficile et que l'essentiel est que le Luxembourgeois accumule les bornes pour monter en puissance.



Etape 1
Le Ster Elektrotoer va permettre à Andy de poursuivre son apprentissage au plus haut niveau.
Sous la pluie, sans doute motivé par la présence de son frère à ses côtés, Andy attaque dès le début de l'étape et empoche dix points pour le classement du meilleur grimpeur.
L'échappée de neuf est bien évidemment reprise et ce sont les coureurs les plus costauds qui peuvent en découdre. Kopp, en solitaire, se paie le luxe de devancer le second de 2'16''. Frank Schleck est 19ème à 4'. Andy, 95ème à 7'20''.
Etape 2
Ne disposant d'aucun bon rouleur, CSC fait de la figuration sur cette étape chronométrée. Le moins mal classé est Piil, 70ème. Andy Schleck est 90ème. Avec une forme précaire, on pouvait s'attendre à pire. De là à dire qu'il deviendra champion du monde du contre-la-montre un jour, il n'y a qu'un pas que son directeur sportif ne franchira pas ! A part ça, Verbrugghe a assomé la course, repoussant son plus proche concurrent à plus de quatre minutes !
Etape 3
Andy continue sa moisson et portera le maillot de meilleur grimpeur pour la dernière étape. Au terme de l'étape, il est 43ème à 3'44'' alors qu'il a passé une très grande partie de la journée devant. Belle performance ! Son frère est lui onzième alors que Danielson a été le plus véloce.
Etape 4
Au sprint lors de la dernière étape de plaine, Piil n'a rien pu faire et termine de justesse dans le Top 10, neuvième. Andy est à une anecdotique 96ème place. Ce qui l'est moins, c'est sa victoire au classement de la montagne, largement devant ses concurrents. Colombo franchit la ligne en première position.
Au général, Verbrugghe l'emporte grâce à sa performance surhumaine lors du contre-la-montre. L'aîné Schleck est 32ème et le cadet 89ème.



A la Wachovia Classic, courue aux USA, Borrajo règle un groupe de onze, au sein duquel Zabriskie termine sixième.

Le Dauphiné va permettre de jauger les favoris pour le Tour de France qui arrive à grands pas.
Lors du prologue, Rich et McGee terminent dans le même temps mais la victoire est accordée au premier nommé. Zabriskie est troisième à 3''.
Au sprint, Freire aligne Hushovd et Zabel à son tableau de chasse, quand Michaelsen est dixième.
Le lendemain, copié collé ou presque. Le même podium sauf que le Norvégien devance l'Espagnol et l'Allemand. Et même place pour le Danois de la CSC.
Contre-la-montre de 46 kilomètres autour de Roanne. Ceux aux avant-postes pour le prologue se mettent à nouveau en avant. Rich devance encore McGee, pour 8''. Julich est troisième et Zabriskie cinquième.
L'arrivée au Ventoux le lendemain fait de gros dégâts chez les non-grimpeurs. McGee montre que sa forme est déjà quasiment optimale et s'adjuge une victoire de légende. Dans le même temps, Moncoutié, Mayo, Casar et Sastre, qui remonte à la cinquième place du général.
Entre Vaison-la-Romaine et Grenoble, les vallons n'empêchent pas un sprint entre costauds. Freire devance Zabel et Hushovd. Les trois sont vraiment dans un mouchoir de poche, même si l'Allemand n'arrive pas encore à concrétiser. Frank Schleck est 15ème.
L'arrivée à Morzine après le franchissement de quatre cols conforte la domination des mêmes protagonistes. McGee gagne à nouveau. Moncoutié, Pereiro, Casar, Mayo et Sastre ne peuvent qu'admettre sa supériorité.
Le circuit autour de Sallanches, nécessitant le franchissement d'une même bosse neuf fois, accouche d'une souris. Ou plus exactement d'un sprint, cette fois revenant à Zabel. Freire est encore là et Halgand remplace Hushovd. Sastre, 17ème, finit cinquième du classement général, remporté par l'Australien McGee, devant Pereiro et Casar.


Le Tour de Suisse se déroule également au même moment.
Au sprint pour le début de cette semaine, McEwen l'emporte devant Eisel et Steels. Hoffman est onzième alors qu'Arvesen est passé à côté.
Le rouleur italien Savoldelli boucle le contre-la-montre du second jour le plus rapidement, ce qui lui permet de devancer Botero et Frigo. La neuvième place de Voigt est porteuse de promesses.
Le local Jeker, qui courre chez Saunier Duval, met à profit ses qualités de grimpeur pour débloquer son compteur. Basso doit céder 26'' et coupe la ligne en 21ème position. Doubler Giro et Tour sera difficile.
Doublé de McEwen au sprint quand Arvesen a du mal à régler son sprint, puisqu'il ne peut faire mieux que septième.
Le lendemain, l'Australien de Lotto est enfin battu. Par le jeune Autrichien de la Française des Jeux, Eisel. Dixième place pour Arvesen.
Basso n'est finalement pas si mal que cela puisque lors de l'étape de montagne qui suit, il accroche le groupe de tête, même s'il ferme la marche. Cinquième, il est devancé par Leipheimer, Savoldelli, Heras et Ullrich.
En ce septième jour de course en Suisse, une étape vallonnée se présente aux coureurs. Weening en sort vainqueur devant Cunego et Frigo. Basso est à 58'', douzième. Il reste quatrième du général.
L'arrivé à Verbier voit la victoire d'un prétendant pour la course du juillet. Ullrich est en effet le plus fort. Basso, cinquième à 33'', se contente tout à fait de sa quatrième position au général.
104 kilomètres pour finir, mais sans cesse en montée ou en descente, pas un mètre de plat. Basso fait le service minimum et termine en dernière position du groupe de tête, 15ème. Jeker est à nouveau victorieux.
Concernant le classement général, l'Italien de la CSC est quatrième à 2'26'' de l'Américain de Gerolsteiner Leipheimer. Savoldelli et Ullrich s'intercalent entre eux.


CSC s'adjuge le contre-la-montre par équipe comptant pour le classement Pro Tour, l'Eindhoven Team Time Trial. L'équipe devance Rabobank de 17'' et Liberty Seguros, pourtant favorite, de 29''.
Julich a été le grand artisan de cette performance et à le privilège de couper la ligne en premier.

Un rapide point sur les différents championnats nationaux.
En France, Halgand rapporte le maillot au sein de l'équipe Crédit Agricole. Aucun CSC n'était engagé.
Chez le voisin espagnol, le titre revient au grimpeur Mayo. Sastre est dixième, Calvente Gorbas 36ème.
Aucun coureur engagé en Belgique non plus pour contrecarrer les plans de Van Petegem qui s'impose.
Le petit prince Cunego se part du maillot tricolore. Chez CSC, Peron est 38ème, Basso et Lombardi ont abandonné.
Hoffman est le seul engagé de la formation danoise aux Pays-Bas. Sa dixième place est appréciable mais bien loin de Tankink qui règle un groupe de six au sprint.
Qui dit sprint en Allemagne dit victoire de Zabel. Gerdemann, Voigt et Müller n'avaient rien à espérer. Ils sont respectivement 19ème, 24ème et 31ème.
A domicile, Michaelsen devance Sörensen, l'honneur est sauf. Avec neuf engagés sur quatorze en même temps...
Albasini portera un beau maillot de champion national suisse pour l'année qui va suivre.
Autres résultats intéressants : Gusev est le plus fort en Russie et les frères Schleck sont battus par Kirchen au Luxembourg...

Un résultat encourageant pour Andy cette victoire au classement du meilleur grimpeur sur le Ster Elektrotoer ! Je suis sûr que c'est un futur grand ( ) !

Ca va des résultats encourageant aussi bien pour Andy que pour les CSC boys

Etape 1
Au sprint, Napolitano devance Arvesen. Andy, encore en manque de jours de course, est 74ème dans le même temps. Il ne deviendra certainement pas le meilleur sprinteur du monde.
Etape 2
La première étape de montagne fait des dégâts. Sans grand grimpeur, CSC essaye de limiter la casse  avec Nicki Sörensen, 21ème. Loin cependant de Noé, l'Italien de Liquigas qui double étape et général. Notre Luxembourgeois débourse 9'36'' et est 87ème, sur 123 coureurs engagés. Il y a encore du boulot, et heureusement.
Etape 3
Andy tente une sortie dès le baissé de drapeau mais l'échappée est très prisée et il doit renoncer. Ensuite, il roule pour contrôler les fuyards et permet au sprint d'avoir lieu. Arvesen tente de le remercier par une victoire mais c'est une troisième place au final. Krivtsov et Sosenka l'ont devancé. Andy est 122ème, avant-dernier, après s'être laissé décrocher sur la fin, une fois le travail accompli.
Etape 4
Andy a complètement explosé lors du contre-la-montre en côte. Parti beaucoup trop vite et sans référence dans cet exercice, il est dernier, 123ème. Au moins, il aura servi de régulateur pour ses coéquipiers. Sella est le plus fort quand Peron est 24ème.
Etape 5
De façon incompréhensible, personne ne veut laisser sortir Andy qui voulait jouer le classement du meilleur grimpeur... Le moral n'y est plus pour le cadet sur cette course. Pourquoi tant d'acharnement ? En fin d'étape, il se laisse encore décrocher pour finir 107ème. Un mental fragile ?
A l'avant, Arvesen est cinquième, Peron et Sörensen huit et neuf.
Etape 6
Doublé CSC sur une étape totalement maîtrisée. Arvesen devance Sörensen. Andy est resté au chaud et fêtera la victoire de ses équipiers à l'hôtel. Il est 80ème, dans le même temps, après avoir été sermonné par son directeur sportif qui n'a pas apprécié sa baisse de motivation.
Etape 7
Une boucle autour de Vienne pour terminer ce tour d'une semaine. Et un sprint comme souvent est attendu. Sauf que CSC en a assez des scénarios prédéfinis et attaque en équipe dans les derniers kilomètres. Résultat clair et net : triplé Arvesen, Sörensen et Gusev. Schleck n'est pas encore assez performant pour ce type de stratégie. Son anecdotique 80ème place ne restera pas dans les mémoires. Comme ses performances en ce début juillet : 107ème au général, alors que Sörensen est vingtième. Loin de Noé, très fort en Autriche.



Etape 1
Boonen est intraitable sur ses terres. Bien qu'en forme, Michaelsen ne peut obtenir mieux qu'une triste neuvième place. 63ème, Andy attend son heure.
Etape 2  (simulée sans le vouloir)
Omloop résiste au retour de peloton après avoir laissé sur place ses trois compagnons d'échappée Grabsch, Renier et Auger. Michaelsen est septième et Andy 55ème à 2'19''.
Etape 3
Là encore, l'échappée parvient à conserver quelques longueurs d'avance. Walters en est le principal bénéficiaire et Michaelsen le plus lésé puisqu'il se retrouve septième après avoir fait la jonction avec Johansen et Hoffman. Nos trois coureurs reprennent tout de même 1'36'' au reste du peloton. Andy est encore 63ème, avec tous les favoris.
Etape 4
Gusev va chercher une belle deuxième place sur cette étape vallonnée, juste derrière Berthou. La 69ème place de Schleck peut sembler insignifiante mais, vu la configuration de la course, et en prenant en compte le fait qu'il a longtemps roulé en tête de peloton, cela laisse plutôt présager de bonnes choses dans un futur plus ou moins proche.
Etape 5
Exceptionnelle course d'équipe pour clôturer ce Tour de Wallonie ! Une attaque dans le dernier GPM permet de réaliser un triplé. Gusev finit seul, Michaelsen et Hoffman règlent le peloton, Johansen est sixième et Andy huitième ! Si ce n'est pas du potentiel ça !
Au général, Gusev l'emporte devant Omloop et Hoffman. Johansen est sixième et Michaelsen dixième. Andy paie ses mauvais jours du début et n'est que 44ème à 5'04''.



La HEW Cyclassics Cup - Hamburg revient à un puncheur. Les reliefs du final ont été le théâtre de nombreuses attaques et Di Luca a su tirer son épingle du jeu pour devancer Kessler, Vinokourov, Boogerd et Klöden au sprint. Chez CSC, Arvesen est douzième. Andy avait tenu à participer à une classique Pro Tour cette année, c'est fait. 159ème à 8'32'', on attendra un peu pour avoir des performances à ce niveau.



La plus grande course du monde s'élance le 2 juillet de Fromentine, le Tour de France !
Un contre-la-montre permet de jauger les principaux protagonistes. Et Armstrong répond présent d'entrée de jeu puisque la victoire lui revient. Zabriskie est septième, Voigt dixième.
Le gratin du sprint est évidemment là et a envie d'en découdre. McEwen est le premier à l'emporter aux Essarts. Piil termine onzième.
A Tours, c'est un autre Australien qui coupe la ligne en première position, en la personne d'Allan Davis. Les CSC sont à la peine comme en témoigne la 17ème place de Michaelsen.
Le contre-la-montre par équipe laisse un sentiment de déception à l'équipe, puisqu'elle échoue au pied du podium. La densité du collectif Phonak (Botero, Landis, Pereiro, Valjavec, Pena) a fait son œuvre.


Le sprint était inéluctable entre Chambord et Montargis. Van Heeswijck se rappelle au souvenir de ses adversaires et règle Davis et Michaelsen au sprint.
Triplé australien à Nancy : McEwen devance Davis et O'Grady. Michaelsen ne peut rééditer sa performance de la veille et coupe la ligne en quinzième position.
Pour cette arrivée en Allemagne, le podium est quasi identique à l'étape précédente. Seul Eisel s'immisce sur la troisième marche. Premier CSC, Voigt, 39ème...
L'étape vallonnée de Gerardmer n'a pas l'effet escompté avec 20 coureurs dans le même temps. C'était un cadeau pour un sprinteur-puncheur comme Davis. Basso est quinzième.
Des vallons encore pour arriver en Alsace. Halgand en profite, Schleck reprend des couleurs pour finir cinquième. Basso est pour l'instant troisième du général avant la haute montagne qui approche.
Dixième étape et arrivée à Courchevel. Simoni se fait un plaisir de mettre à profit ses qualités de grimpeur. Sastre et Basso lâchent 1'15'', respectivement septième et dixième.
Enchaînement montagneux jusqu'à Briançon le lendemain. Deuxième hier, Totschnig s'impose, 22 secondes devant Basso, cinquième.
Le lendemain, les reliefs réussissent aux Français puisque Fédrigo devance Chavanel. Sastre est sixième.
Quatrième victoire de McEwen à Montpellier sur ce Tour de France, c'est assez énorme ce qu'il réalise. Michaelsen est simple spectateur, onzième.


L'arrivée dans les Pyrénées correspond au réveil de Cunego qui devance Heras et Armstrong. L'Américain porte évidemment le maillot jaune, était-il besoin de le préciser. Basso, sixième aujourd'hui, gagne une place pour se positionner au pied du podium.
Six cols le lendemain pour arriver à Pla d'Adet. Ullrich gagne en solitaire et n'est plus qu'à 7 secondes au général de son grand rival. Le leader de la CSC, Basso est sixième de cette dure étape.
L'étape de sortie des Pyrénées, arrivant à Pau, semblait anecdotique avec ses quelques vallons. Mais c'est bien une prise de pouvoir à laquelle on assiste. Armstrong craque, cède 1'59'' et Ullrich s'empare du maillot jaune, en plus du gain de l'étape. Même Leipheimer passe devant le sextuple vainqueur au général. Basso reste lui dans ses standards : cinquième.
Le lendemain, nouvelle hégémonie australienne et cinquième bouquet pour Robbie McEwen, le kangourou de Davitamon-Lotto. O'Grady et Davis suivent. Schleck est 32ème.
La difficile arrivée à Mende sacre un baroudeur. Et non des moindres puisque c'est Voigt en personne qui s'adjuge ce succès prestigieux, au terme d'une échappée à 12.
Nouvelle échappée qui va au bout au Puy en Velay. Mais c'est encore McEwen qui est le meilleur ! Il se paie le luxe de devancer Rodriguez, son poisson-pilote. Enorme de facilité, les coureurs de l'équipe belge. Voigt était encore dans le bon coup, mais seulement cinquième aujourd'hui.
55 kilomètres d'effort solitaire autour de St Etienne pour changer la donne pour Armstrong. En vain ! Ullrich peut même se targuer de remporter l'étape devant Botero et le grand battu de ces trois semaines. Basso assure sa quatrième place au classement général grâce à une belle performance, une douzième place à 1'03'' du vainqueur.


Sur les Champs Elysées, Michaelsen intègre le Top 10 avec une neuvième place. Et, évidemment, McEwen l'emporte. Ahurissant de facilité.
Petit bilan de ce deuxième Grand Tour de l'année.
Au général, le podium est constitué d'Ullrich, Leipheimer et Armstrong. Basso suit juste après. Sastre est quinzième.
Pour les annexes, McEwen est le meilleur sprinteur. En même temps, avec sept victoires d'étape !
Le maillot à poids revient à Leipheimer, le meilleur jeune est Damiano Cunego, sans aucune concurrence et la meilleure équipe est T-Mobile, devant CSC.


Bouygues Telecom et Illes Balears descendent en Continental Pro et sont remplacées par Wiesenhof et Landbouwkrediet.

Spoiler:

Andy participe à cette classique vallonnée italienne, avec l'espoir de bien figurer même si Garzelli, Kolobnev ou encore Weening sont les têtes d'affiche légitimes. Après de nombreuses attaques dans le final, Gentili devance Garzelli et Mugerli au sein d'un groupe de 17 coureurs. Peron est 22ème à 1'28'' alors qu'Andy a tenté de jouer sa carte personnelle. Ceci s'est avéré peu concluant comme en témoigne sa 40ème place à 4 minutes du vainqueur.


Sous une chaleur accablante, 40°C, les coureurs sont prêts à en découdre sur cette semi-classique italienne. La succession de difficultés fait mal aux jambes et Andy en fait les frais. Il termine 67ème, à 6 minutes de Gentili qui enchaîne. A 20 ans, on ne peut pas lui demander la lune non plus. Le meilleur coureur de l'équipe est Blaudzun, 28ème à 1'04''. Rien de bien marquant.



Andy continue son petit tour d'Italie pour se rôder sur les courses d'un jour. Cette fois, Gentili échoue en troisième position, derrière Kolobnev et surtout le vainqueur Mazzanti. Blaudzun s'améliore avec une 14ème place. Andy pas franchement, 55ème.


Jaksche devance Gentili qui aura réalisé une campagne de semi-classiques très impressionnante. Quand on voit les noms qui étaient présents, de la trempe de Niemiec, Sosenka, Casagrande, Sella ou encore Lastras, la quinzième place de Sörensen fait plaisir à voir. Celle d'Andy, 33ème à 3'36'' aussi.


Andy est leader unique aujourd'hui, et pas vraiment bien épaulé. Il fera ce qu'il est possible de faire, même si cette course est plus dans une optique d'apprentissage que de recherche de performance.
Ce sont toujours un peu les mêmes coureurs que l'on retrouve devant puisque Mazzanti se paie le scalp de Gentili, encore une fois. Andy a longtemps tenu avec les outsiders avant de devoir revoir son rythme de course à la baisse. Il est tout de même 23ème à 4'40'' du vainqueur du jour !


Nouvelle classique vallonnée pour Andy, mais de niveau Pro Tour aujourd'hui !
Sans surprise, le jeune Luxembourgeois n'y est pas et boucle le circuit à une position qui fait mal : 126ème à 12'40'' du vainqueur, encore Rebellin, qui continue sa moisson. Sörensen s'est lui plutôt bien défendu et va chercher une 19ème place à 1'28'' amplement méritée. Le plateau était relevé et il fallait aller la décrocher.



Un sprint a lieu pour la première étape de Paris-Corrèze et, sans surprise, c'est Nazon qui l'emporte aisément. Bruun Eriksen est seizième.
L'étape vallonnée autour de St Amant Montrond ne permet pas une grosse sélection. Ruskys règle un groupe de 48, Johansen est le premier CSC dans le même temps, en 19ème position.
Même l'étape la plus difficile de ce tour ne parvient pas à départager 49 coureurs. Au sprint, Mikhailov s'impose devant Ruskys et Mondory. La 17ème place de Peron ne mérite pas d'être mentionnée.
Au général, le Lituanien d'Agritubel Ruskys devance Nazon de deux secondes ! Calvente Gorbas est 15ème à 56''.

Sans sprinteur au Tour du Danemark, CSC a peu d'espoirs de bien figurer. Le premier jour, Grishkine est le plus véloce alors que la dixième place de Piil est inattendue.
Le lendemain, le sprinteur belge De Fauw règle Wudecki et Grishkine. Piil tente malgré ses faibles aptitudes à frotter et termine à la 11ème place, aux portes du Top 10.
Le contre-la-montre de 52 kilomètres place Rosseler en position idéale pour la victoire finale puisque le Belge repousse Escobar à 8'' et Julich à 9''. A noter, la belle place du jeune Gerdemann qui termine cinquième.
Stafiej devance Tsuji au terme d'un long périple en échappée. Le peloton n'était plus très loin, 39'', mais Gerdemann, 15ème, n'aurait rien pu faire.
Les quelques monts dans cette dernière étape n'empêche pas une nouvelle victoire de Grishkine. Gerdemann aura été la principale satisfaction de ce tour à domicile puisqu'il est encore 14ème.
Au général, Rosseler l'emporte donc grâce au contre-la-montre, Julich est troisième et notre jeune Allemand cinquième.


L'ENECO Tour débute par un exercice chronométré de 8 bornes. Erik Dekker est le plus rapide et laisse Hoffman à 16'', notre coureur étant le dernier à intégrer le Top 10.
L'arrivée à Eindhoven sacre Tom Boonen alors que Michaelsen émerge enfin et est cinquième.
Wesemann surprend Pozzato et Haselbacher le lendemain, lui qui n'est pas réputé pour sa pointe de vitesse. Hoffman est bien là, en cinquième position.
Les sprints s'enchaînent au Benelux et Boonen garnit encore un peu plus son palmarès. Michaelsen échoue d'un rien à ses côtés mais doit se contenter d'une seconde place frustrante.
Changement de physionomie avec une étape qui ne fera que monter et descendre. La sélection devrait être très importante aujourd'hui puisque pas moins de sept GPM sont recensés. L'arrivée à Verviers couronne Leukemans devant Di Luca et Rebellin. Basso, pour sa sans doute dernière course de l'année, fait bonne figure avec une sixième place à 33''. Arvesen est dixième et concède 20'' supplémentaires.
Retour au calme le lendemain mais Boonen est frustré par Coyot qui piège les sprinteurs en solitaire. Et Michaelsen par la même occasion puisque le Danois est troisième.
L'avant-dernière étape permet tout de même au Belge de Quick Step de tripler la mise, devant son équipier Pozzato et Hushovd. Hoffman est septième.
Le contre-la-montre de clôture revient à Backstedt qui devance des pointures : Ekimov et Cancellara. Hoffman est toujours aux avant-postes, cinquième à 52''.
Rebellin s'adjuge le général devant Erik Dekker et Ekimov. Chez CSC, la satisfaction règne : Gusev, régulier toute cette semaine, est cinquième à 1'13'', Basso huitième, Arvesen dixième et Hoffman la place qui suit. Un beau résultat collectif.


Rebellin, Di Luca, Boogerd, toujours le même trio. Cette fois-ci, ils terminent dans cet ordre lors de la Classica San Sebastian. La saison de l'Italien de l'équipe Gerolsteiner est assez exceptionnelle puisqu'en plus de cette course, il a déjà gagné l'Amstel Gold Race et la Doyenne, Liège-Bastogne-Liège ! La 40ème place d'Arvesen est décevante.

Juste avant la Vuelta, le Tour d'Allemagne attire du beau monde, avec un parcours équilibré.
La première étape revient au sprinteur du Crédit Agricole, Kirsipuu. Pourtant dans une forme étincelante, Michaelsen ne peut obtenir mieux qu'une neuvième place.
La côte présente dans les dix derniers kilomètres le lendemain permet une explication entre puncheurs. Dionne en sort vainqueur devant un spécialiste, Boogerd, et un homme en forme, Gusev. Arvesen est septième.
L'arrivée suivante est également propice à une victoire en petit comité. Van Bon en profite pour régler son compagnon Schröder. Arvesen, sixième, continue sur sa lancée.
Arrivée au sommet à Sölden et domination de Liberty Seguros : Scarponi devance son leader Heras. Sastre lâche 1'34'' et termine douzième.
Retour à la plaine le lendemain mais c'est bien un puncheur qui gagne, en la personne de Bettini, Arvesen peut s'en vouloir car il échoue juste derrière lui.
Le Norvégien de l'équipe n'y arrive toujours pas ! C'est cette fois-ci Galvez et Van Dijck qui le devance. Malgré un nouveau podium de notre coureur, la frustration est grande.
Scarponi l'emporte à nouveau sur une arrivée en côte lors de l'antépénultième étape de ce Tour d'Allemagne. 24ème, Sastre est à la ramasse.
Enorme performance de Gerdemann sur le contre-la-montre qui suit. Il devance notamment Savoldelli et n'est battu que par Rosseler.
L'arrivée finale à Bonn sacre Isaac Galvez et Michaelsen peut avoir des regrets. Sa deuxième place est rageante.
Au général, Scarponi devance Boogerd et Armstrong, que l'on n'a pas vu de la semaine. Meilleur CSC, Julich est 19ème...


Le Tour du Limousin est l'occasion de faire courir un peu tout le monde. Les moins forts de l'équipe et les habituels équipiers pourront faire leurs preuves en France.
Enfin, pas sur la première étape puisque Roberts n'est que 16ème, loin du sprinteur d'AG2R, Nazon.
Les progrès sont notables lors de l'arrivée au sprint suivante : Bak échoue à la onzième place mais il  y a du mieux. La lutte entre Wudecki et Renshaw a tourné à l'avantage du premier.
Usau se montre enfin et décroche sa cinquième victoire de la saison. Bruun Eriksen ajoute une nouvelle place d'honneur à sa collection, il est neuvième.
Sept coureurs échappés se jouent la victoire à Limoges et Johansen score pour la première fois de la saison.
Il fait même coup double puisque le général lui revient, 24 secondes devant Duenas Nevado. Pour des équipiers, ils ont vraiment fait du bon boulot !


Une proposition d'AG2R pour notre jeune Luxembourgeois Andy Schleck : 40 826 € pour racheter son contrat. Le directeur sportif considère que sa future pépite vaut beaucoup plus que cela et refuse.
Quelques jours plus tard, la faible continentale eD'system - ZVVZ casse sa tirelire pour s'adjuger les services de notre coureur : 41 614 €. Refus clair et net. Andy ne partira pas dans une équipe si faible.
Une offre dérisoire d'Acqua & Sapone est refusée sans même discuter. Idem pour Barloworld, Illes Balears, Intel Action, MrBookmaker. Le jeune attire déjà du monde ! Même Bouygues Telecom souhaite le recruter.
Un accord de principe a été trouvé avec Jens Voigt mais le baroudeur allemande se donne quelques jours pour réfléchir.
Linus Gerdemann est prolongé pour deux ans et le même salaire.
Hoffman et Michaelsen refusent de prolonger l'aventure avec CSC. La retraite se rapproche pour eux.
Le directeur sportif a décidé de ne pas proposer de contrat à Bak, Johansen, Müller, Peron, Piil et Sörensen, jugés peu performants. Une remise en question de ces choix est toujours possible si les supporteurs se manifestent.
Le 16/08, Voigt accepte finalement l'offre de prolongation de CSC et restera dans l'équipe en 2006.

Christophe Moreau signe chez T-Mobile.
Le meilleur jeune du Giro, Popovych, intègre l'équipe Rabobank.
Le marché s'emballe avec le départ de Cancellara pour Liberty Seguros !
Les flandriens ont la bougeotte et Fassa Bortolo se fait plumer dans ce secteur puisque c'est ensuite Flecha qui fait ses valises pour Cofidis.
Le très complet Vinokourov part chez Quick Step.
Liberty Seguros continue son recrutement stratosphérique avec la venue de Michael Rasmussen !
On apprend par la suite que l'arrivée de Vinokourov pousse Bettini vers la sortie. L'Italien choisit la Française des Jeux pour la fin de sa carrière.
Il est d'ailleurs rejoint par Danilo Di Luca en personne ! Qui sera leader sur les Ardennaises la saison prochaine ?
Max Van Heeswijk revient là où il avait débuté en 1998, dans son pays, chez Rabobank.
Sans doute déçu de ses équipiers sur le tour de France qui lui a échappé, Armstrong laisse Discovery Channel sans grand leader et file chez Davitamon-Lotto.
Le prometteur Pozzato part chez Comunidad Valenciana.

Bon apparement andy va rester a la CSC, par contre faut qu'il progresse pasqu'il y est pas encore la :/
Je veux pas de Armstrong a la lotto
ullrich qui gagne le TDF

Ces transferts enfin c'est vrai que sur le 05 il est impossible de conserver Neilstrong à la Lost Channel.

ninteo a écrit:Bon apparement andy va rester a la CSC, par contre faut qu'il progresse pasqu'il y est pas encore la :/
Je veux pas de Armstrong a la lotto
ullrich qui gagne le TDF

De toute façon, pour Andy, soit il reste chez CSC, soit je change d'équipe en tant que manager qui reçoit des propositions et le recrute, soit fin du game

4895 a écrit:Ces transferts enfin c'est vrai que sur le 05 il est impossible de conserver Neilstrong à la Lost Channel.

Des transferts PCM quoi

La suite arrive bientôt, désolé du manque de récit ces derniers jours.

Andy doit rester

Sörensen parvient à accrocher le groupe de favoris aujourd'hui, ce qui est vraiment une bonne nouvelle. Malheureusement, lors du sprint en côte, il concède plusieurs longueurs et échoue à la onzième place. Les pourcentages atteignant parfois les 16 % ont mis à mal Andy mais il s'en sort honorablement, en 32ème position. C'est Casagrande qui l'emporte en solitaire.


Du beau monde présent sur cette semi-classique : Bettini, Casagrande, Sosenka, Kirchen, Scarponi, Pellizotti et d'autres. Seuls quelques coureurs sont parvenus à piéger le peloton sur la fin du parcours. Quick Step rafle la mise puisque Bettini devance son coéquipier Paolini. Sörensen continue de nous surprendre avec une jolie sixième place ! Dommage qu'il n'ait plus réellement de marge de progression. Andy, malgré quelques tentatives, a dû se résoudre à rester au sein du peloton. Au sprint, il n'a pas fait le poids et coupe la ligne loin, en 83ème position, dans le même temps que le 16ème tout de même.



Etape 1
Hushovd devance Pozzato et Davis au cours de cette étape qui était plate comme la main. Peu en forme, les sprinteurs CSC ont fait de leur mieux : Bruun Eriksen est huitième et Michaelsen dixième. Andy n'avait rien à espérer aujourd'hui et s'est préservé pour la suite. Il termine dans le même temps, 34ème.

Etape 2
Huit coureurs étaient nettement au-dessus du lot lors du second sprint en Pologne. Glomser apporte à Lampre une nouvelle victoire. CSC n'a encore rien pu faire. Michaelsen, Bruun Eriksen et Piil sont placés (9-10-11) mais loin d'être gagnants. 55ème, Andy patiente avant les étapes plus vallonnées.

Etape 3
Le tracé était encore une fois presque tout plat mais quelques petites côtes dans le relief ont permis à Sörensen de tirer son épingle du jeu et de l'emporter. Sorti en solitaire, il est cependant compté dans le même temps que le second, Hushovd. Michaelsen complète le podium. Toujours rien à signaler pour Andy, 42ème.

Etape 4
Hushovd se venge de son échec de la veille et s'adjuge son septième bouquet en 2005. Michaelsen a lancé de trop loin et ne finit que 16ème. 67ème potision pour Andy.

Etape 5
Magnifique numéro de soliste de Sörensen qui sort dans le final, bien emmené par Andy. Le Luxembourgeois se relève ensuite après un gros effort qui permet au Danois de l'emporter aisément.  Gasparotto, deuxième, est relégué à 24''. Andy, une fois le travail accompli, finit 65ème au sein du peloton.

Etape 6
Enfin des reliefs conséquents qui vont permettre de jauger Andy en cette fin de saison au niveau Pro Tour ! Et c'est une grande déception. Incapable de rivaliser, tout comme Sörensen d'ailleurs, ils ne peuvent que reconnaître la supériorité de Sabaliauskas, qui règle Merckx au sprint. Le leader avant cette étape, Sörensen, termine loin, 54ème à 2'48'' et Schleck sur ses talons, 60ème à 3'04''. Il faudra mettre l'hiver à profit pour progresser !

Etape 7
L'avant-dernière étape est très courte puisqu'elle ne s'étend que sur 61 kilomètres. Elle revient à Axel Merckx qui en profite pour revêtir le maillot de leader. Sörensen et Schleck ont été moins ridicules puisqu'ils sont respectivement 18ème à 56'' et 26ème à 1'12''. Le résultat d'hier pourra être mis sur le compte d'une méforme passagère.

Etape 8
CSC a survolé l'exercice chronométré qui concluait ce Tour de Pologne. Ils sont cinq aux cinq premières places. Bruun Eriksen s'est rapidement emparé du meilleur temps et ne l'a plus jamais lâché. A 8'', on retrouve Peron, à 32'' Müller, habituel équipier. Andy est quatrième, son meilleur résultat sur une étape Pro Tour. Il ne débourse que 41'' et est suivi par Sörensen. Le Danois profite de cette performance pour se hisser à la 14ème place au classement général, à 2'00'' de Merckx. Andy a fait également une belle remontée et est 32ème à 3'08''.



Etape 1
Van Dijck, en pleine bourre après les championnats du monde, règle le sprint. Sans sprinteur, CSC reporte ses espoirs sur Sörensen, 13ème. Andy attend calmement et coupe la ligne en 73ème position. Sur le plat, l'essentiel est de ne pas perdre de temps bêtement.

Etape 2
Andy, Sörensen et Blaudzun tentent une attaque dans le dernier GPM, tout proche de l'arrivée. Si le Luxembourgeois ne parvient pas à creuser, les deux autres font un petit écart mais sont rattrapés par les sprinteurs dans les derniers mètres. Moreni double Blaudzun d'un boyau et Nicki est cinquième. Dommage mais bien tenté. Andy s'en tire avec une 47ème place. Ce tour manque certainement de reliefs pour décrocher les purs sprinteurs mais le néo-pro tente des choses et c'est tout à son honneur.

Etape 3
Sur un profil similaire à la deuxième étape, CSC retente sa chance avec Sörensen et Blaudzun. Seul Löwik parvient à accrocher leurs roues et il leur joue un mauvais tour en les dépassant dans le final.Nos deux battus sont donc respectivement deuxième et troisième. En retrait après avoir roulé pour ses leaders, Andy est 58ème à 1'04'', dans le temps du peloton. Löwik porte le maillot de leader et Blaudzun est dans le même temps avant la dernière étape.

Etape 4
Schleck intègre l'échappée du jour pour jouer les sprints intermédiaires et les bonifications allouées.
Il y parvient lors du second SI et empoche ainsi six secondes. Il se laisse ensuite décrocher pour ne pas faire d'efforts superflus. Blaudzun tente le tout pour le tout au sprint mais doit s'incliner face à des spécialistes comme Trenti, Van Dijck et Colli. Cependant, sa 13ème place suffit pour prendre la première place du général à Löwik, au cumul des places. Une nouvelle victoire pour l'équipe !
Sur l'étape, Andy est 44ème dans le même temps. La bonne nouvelle concerne son classement final : il est dixième à 1'18'' de son équipier grâce à ce baroud du dernier jour pour obtenir une bonification.
Au classement des jeunes, seul Colli le devance.


Le Tour d'Espagne s'élance enfin et marque la fin des Grands Tours cette année.
De Galdeano s'adjuge le contre-la-montre inaugural, trois secondes devant McGee et Ekimov. La 18ème place d'Hoffman annonce trois semaines difficiles pour CSC.
L'échappée va au bout pour la deuxième étape. White devance ainsi Finot et Sevilla au sprint. Hoffman, ayant pris part au sprint du peloton, est neuvième.
Non content d'en avoir claqué quatre sur le Giro, Petacchi gagne aussi sur la Vuelta où Boonen et Zabel ne peuvent que constater sa supériorité. Hoffman, onzième, est plusieurs longueurs derrière.
L'étape de plaine du lendemain voit un tir groupé des CSC : Arvesen quatrième, Lombardi sixième et Hoffman dixième. Loin cependant de Zabel qui coupe la ligne en première position devant McEwen et Boonen.


A Cuenca, c'est un homme seul qui l'emporte après avoir distancé ses compagnons d'échappée : Koldo Gil ouvre son compteur cette saison. Arvesen décroche une quatorzième place.
L'arrivée au sommet du 01/09 montre la supériorité de trois coureurs : Mayo, Pereiro et Mancebo. Sastre concède 1'19'', ce qui le place en 14ème position.
Retour au calme avec une étape de plaine le lendemain. Zabel se paie Freire et Steels et conforte un peu plus son leadership au classement par points. Arvesen est un bon sixième.
Rebelote le lendemain même si ce sont cette fois-ci Petacchi et McEwen qui complètent le podium. Hoffman est le mieux placé de l'équipe, 19ème.
De Galdeano est encore présent lors du contre-la-montre autour de Barcelone. Il devance Nozal et McGee. Pereiro conserve son maillot de leader pour 16'' devant l'Australien de la Française des Jeux. Arvesen est 26ème.
L'arrivée à Andorre Arcalis permet d'y voir plus clair. Mancebo et Azevedo terminent premier et deuxième, 56'' devant Simoni et Mayo. Le Portugais de Discovery Channel prend le maillot de leader. Sastre se replace grâce à sa septième place à 1'44'' des hommes de tête.
Nouvelle arrivée au sommet à Cercer et Azevedo conforte sa première place grâce à sa seconde place aujourd'hui. Mayo s'adjuge une nouvelle victoire d'étape et Sastre est un magnifique troisième !


C'est une échappée qui va au bout à Burgos mais c'est bien Freire, très malin, qui l'emporte devant White et Van Petegem. Arvesen, cinquième du sprint du peloton, est 22ème.
Pour une fois, c'est une étape vallonnée qui se profile et, pour une fois, c'est un coureur CSC qui l'emporte, en la personne d'Arvesen ! Il avait senti le bon coup partir en début d'étape et a finit en solitaire pour devancer Petacchi et Aerts.
14ème étape et retour à des altitudes plus élevées puisque la ligne d'arrivée sera tracée aux Lacs de Covadonga. Sastre passe totalement à travers et débourse 10'42'', il est 34ème. Quelle déception !
Mayo devance Mancebo, Azevedo, Simoni et Nozal.
Heureusement, le lendemain, Carlos reprend du poil de la bête et est cinquième, à 18'' du vainqueur, encore Iban Mayo. Il se rapproche d'ailleurs de José Azevedo puisqu'il n'y a plus que 57'' qui les séparent.
A Valladolid, l'emballage massif couronne Petacchi. Lombardi décroche un podium mérité, juste derrière Freire.
Plusieurs cols au programme de la journée et Mayo est une nouvelle fois le plus fort. Il règle un groupe de 15 coureurs et grappille quelques secondes sur Azevedo. 37'' séparent les deux hommes au général. Sastre est 22ème, il lâche 21'' et reste plus que jamais sur courant alternatif.
Le lendemain, le coureur d'Euskaltel remet ça pour son sixième succès sur ce Tour d'Espagne. 25 secondes séparent Mayo d'une prise de pouvoir qui serait méritée. Sastre a bien tenu le choc et termine dans le même temps, septième.
Alcobendas sacre Giovanni Lombardi, notre sprinteur, qui a su intégrer la bonne échappée. Au sein d'un groupe de 16, il y avait également Blaudzun, septième, et Hauffman, quinzième.
Azevedo a eu peur jusqu'au bout mais le contre-la-montre la veille de l'arrivée à Madrid lui était favorable. De Galdeano l'emporte et réalise un carton plein sur les étapes chronométrées de la Vuelta. Blaudzun est un anonyme 23ème.
Le défilé final à Madrid sacre, une fois n'est pas coutume, un homme seul. L'Américain Guid Trenti de Quick Step décroche sa première victoire de la saison, et pas de n'importe quelle manière ! Blaudzun est 32ème...
Au général, Azevedo repousse Mayo à 1'22'' et Mancebo à 2'02''. Sastre est très frustré de sa onzième place, à 38'' du Top 10 et à 20'33'' du coureur Discovery Channel.
Le classement par points est pour Zabel, celui du meilleur grimpeur pour Azevedo, Fothen est un meilleur jeune très prometteur et Discovery Channel est sans surprise la meilleure formation de ce Tour d'Espagne.


Le championnat du monde du contre-la-montre sacre Michael Rich. Il laisse son compatriote Ullrich à 12'' et l'Italien Velo à 47''. Blaudzun et Bak étaient les deux seuls coureurs CSC à être sélectionnés. Autant dire que leurs performances ne sont pas reluisantes. Ils sont respectivement 21ème et 46ème.

Au terme d'un championnat du monde tout sauf passionnant, Petacchi aura l'honneur de porter le maillot arc-en-ciel l'an prochain. Il devance Hushovd et Van Dijck. Le meilleur CSC est Lombardi, 45ème. Tous les participants ont terminé groupé...


Janez Brajkovic est tombé sur un accord de principe avec notre équipe. Il se donne quelques jours pour voir si de meilleurs offres lui parviennent sinon, il nous rejoindra pour deux saisons au moins.
Bernhard Eisel est la première recrue officielle chez CSC. Ce jeune Autrichien aura pour objectif de compenser le départ de Michaelsen, tant lors des sprints que pour les classiques pavées dans le futur.
Finalement, Brajkovic accepte notre proposition et courra à nos côtés en 2006.
L'équipe a également préparé le terrain avec des néo-pros au potentiel intéressant qui devront assurer la relève dans les années à venir.

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