[PCM 2005] Dans les pas de...

Tu joue en quelle difficultés ?

Cheng Ji a écrit:Et les bonifications pour Voigt, sacrebleu
Sur cette étape, Andy a suivi mais il était un peu limite.
Avec CSC, je suis en normal, avec Cofidis en difficile. L'idée de mon récit Cofidis, c'est que je dois galérer et ne pas tout gagner directement pour que des jeunes émergent et essayent de le faire dans un futur plus ou moins proche.

Ceci explique cela

Cheng Ji a écrit:

Cheng Ji a écrit:Et les bonifications pour Voigt, sacrebleu
Sur cette étape, Andy a suivi mais il était un peu limite.
Avec CSC, je suis en normal, avec Cofidis en difficile. L'idée de mon récit Cofidis, c'est que je dois galérer et ne pas tout gagner directement pour que des jeunes émergent et essayent de le faire dans un futur plus ou moins proche.

Ceci explique cela

Ah ben change

Tu veux vraiment qu'Andy finisse dernier de toutes ses courses ? :p
Ou que Moncoutié gagne le Tour de France sur une roue et en pédalant avec les mains ?

Bouygues Telecom réalise le doublé puisque Voeckler termine en solitaire et que Brochard aligne Voigt au sprint 24'' plus tard. Dommage pour le coureur allemand qui s'est montré offensif aujourd'hui.
Andy, dont la forme commence à décroître, se contente de finir avec les principaux favoris, 36ème à 2'32''.



Etape 1
Mancebo sort dans le dernier GPM alors que tout le monde s'attendait à un sprint. Enfin, les coureurs de l'équipe étaient tout de même vigilants et ont essayé de suivre l'accélération de l'Espagnol. En vain. Ils ne peuvent que finir dans les premières positions du peloton, à 24''. Sastre est deuxième, Basso cinquième, Andy 114ème dans le même temps.

Etape 2
Bis repetita le lendemain avec la victoire de Mancebo lors d'une arrivée en côte. Si Basso et Sastre, septième et huitième à 40'' et 56'', surnagent, ce n'est plus le cas d'Andy. Fatigué par son début de saison, il coupe la ligne 159ème, à 9'04''. Il sera au repos par la suite.

Etape 3
Echappé de la première heure, Hulsmans peut lever les bras en coupant la ligne d'arrivée. Gobbi et Larsonn n'ont rien pu faire face à lui. La victoire n'a cependant pas été aisée car Sastre et Basso revenaient forts suite à une offensive dans le dernier GPM. Nos deux coureurs terminent respectivement 5ème et 10ème et sont comptés dans le même temps. Andy est loin, 156ème à 3'44''.

Etape 4
Au terme d'un sprint en côte, Voigt devance de quelques millimètres Perdiguero qui frappe son guidon pour extérioriser sa rage. De manière générale, CSC a fait bonne figure puisque Sastre et Basso sont encore dans le groupe de tête. Andy, à défaut de suivre les favoris, s'est rendu utile en roulant en tête de peloton une partie de l'étape.

Etape 5
Malgré une offensive lointaine d'Ullrich, CSC parvient à contrôler le coureur allemand et réalise le doublé. Sastre devance Basso pour affirmer un peu plus la suprématie de l'équipe. Reste à s'emparer du maillot de leader que porte encore le troisième de l'étape, Mancebo. Comme hier, Andy a joué l'équipier modèle et termine 148ème à 7'04''.

Etape 6

Voigt s'adjuge le contre-la-montre de clôture grâce à une performance ahurissante. Parti très vite dans la montée, il gère tranquillement dans la courte descente après avoir constaté sa supériorité à l'intermédiaire. Sur 11 kilomètres, il relègue le second, Aitor Gonzalez à 26''. Basso est un bon troisième à 30'' mais cela ne suffit pas pour l'emporter au général. Pour huit petites secondes, Mancebo sauve son paletot de leader. Sastre est septième du classement final et Voigt neuvième.
Andy, 153ème du jour, finit loin, en 143ème position. Il a assuré son rôle d'équipier et va pouvoir se reposer après un début de saison chargé.



Andy a tenu à participer à cette première Ardennaise, bien qu'à court de forme, uniquement pour découvrir les routes d'une course correspondant à son profil.
Kessler l'emporte devant les deux coureurs de la Française des Jeux, Bettini et Di Luca. L'équipe française a sûrement fait une belle affaire en les recrutant mais la collaboration entre eux est loin d'être optimale.
Frank Schleck est cinquième et Jens Voigt sixième, à 32''. Ils se sont bien défendus. Ce n'est pas le cas d'Andy, qui avait tout de même prévenu. Il finit 71ème, ce qui n'est en soit pas si catastrophique. L'an prochain, cette course sera peut-être un objectif...




Le Ronde sacre un coureur inattendu. Ludovic Capelle accroche un premier monument à son palmarès. Il est certes talentueux mais peu de monde le voyait accrocher les roues de Backstedt, Van Bon, Cretskens ou Ballan qui pourtant finissent derrière lui.
CSC est complètement passée à travers puisque le mieux classé est Eisel, 24ème à 3'53''. De manière général, les favoris se sont loupés aujourd'hui.


Davitamon-Lotto a survolé la course puisque Van Petegem devance Van Bon. Cancellara empêche un triplé puisque Mattan fait quatrième. Chez CSC, le bilan est peu reluisant puisque le coureur le mieux classé est à 2'44''. Il s'agit de Vladimir Gusev, 18ème.


A la fête sur les courses d'une semaine, CSC l'est moins sur les classiques flandriennes. Lombardi, le mieux classé, figure à une bien triste 21ème place à 2'58'' du vainqueur, l'Allemand Steffen Wesemann. Vainqueur du Tour des Flandres l'an dernier, il continue sa moisson.
Il a battu au sprint Mattan et Cancellara, qui figuraient au sein d'un groupe de 13 favoris.




Même sur les courses pavées d'un standing moindre, les performances ne sont pas au rendez-vous. Probable que la blessure d'Eisel sur Gand-Wevelgem y soit pour quelque chose. Van Petegem, Wesemann et Mattan forment un podium relevé pour une course de Continental Pro. 13ème, Voigt n'a pas pu suivre le rythme des spécialistes.


Même schéma en Belgique que lors de l'Amstel sauf que, cette fois-ci, c'est Boogerd qui empêche la victoire du duo Française des Jeux Bettini-Di Luca qui coupe la ligne dans le même ordre que trois jours plus tôt. 39 coureurs finissent à 39'', Voigt en fait, entre autres, parti et est septième.



Un groupe de sept coureurs plus ou moins attendus se joue la victoire à Ans. Déjà quatrième de la Flèche Wallonne, Cataluña s'impose devant Voigt et Paolini. A 31 ans, le coureur Phonak semble vraiment avoir passé un cap.


Etape 1
Le prologue revient à Thomas Dekker, jeune rouleur de 21 ans très prometteur. A 15'', Basso finit seizième, ce qui constitue une bonne performance sur ce format de course.

Etape 2
Il y a peu d'étapes pour sprinteurs en Suisse, donc ils en profitent. Petacchi se fait un plaisir de montrer l'arrière de son maillot de champion du monde à ses adversaires, en premier lieu Casper et Cooke qui montent sur la boîte. Lombardi déçoit quelque peu avec une onzième place.

Etape 3
Deux échappés résistent au retour du peloton et ont bien fait de miser sur cette étape vallonnée pour tenter leur chance. Malheureusement, il n'y en a qu'un qui est récompensé, il s'agit de Zanotti. Müller aura fourni des efforts inutilement. Derrière, un groupe de 10 s'est isolé et reprend du temps. Sastre et Basso réalisent une bonne opération puisqu'ils finissent respectivement 9 et 12.

Etape 4
Basso semble bien en jambes avant le Giro où il tentera de conserver son titre. Il est uniquement battu au sprint par Botcharov. Heras est troisième dans le même temps, quand le reste des favoris est repoussé loin. L'Italien prend le maillot de leader.

Etape 5
Encore deuxième ! Cette fois, c'est Heras qui le prive d'une belle victoire. Et, en remplaçant de Botcharov, c'est Landis qui a accompagné les deux grimpeurs jusqu'au bout. Avant le contre-la-montre final, Basso compte 2'04'' d'avance sur Michael Rogers, son dauphin.

Etape 6
La boucle autour de Lausanne sacre un rouleur-grimpeur en la personne de Landis, très en vue cette semaine. Bodrogi et Botero sont juste derrière, à 4''. Basso termine un peu plus loin puisqu'il cède 21'', ce qui le positionne au 14ème rang.
Mais l'essentiel n'est pas là. Ivan remporte aisément le général. L'écart sur ses poursuivants est conséquent : Rogers, deuxième, est à 1'57'' et Landis, troisième, à 3'07''.

Etape 1
Le Finlandais Vastaranta remporte la première étape au sprint. Lorenzetto et Renshaw n'étaient pas loin mais cela n'a pas suffit. Arvesen a longtemps été en tête dans cet emballage final mais est finalement éjecté du podium. Sa quatrième place est embellie par la sixième du néo-pro suisse de l'équipe Luca Baubonne. 55ème, Andy n'a pas levé le petit orteil et ne cède pas de temps.

Etape 2
Cette fois, c'est la bonne pour Kurt-Asle ! Profitant des quelques reliefs dans la dizaine de kilomètres avant la ligne, il sort seul et finit 24'' devant le peloton, réglé par Buffaz. Andy est 42ème, dans le même temps.

Etape 3
Andy est à l'origine de l'échappée du jour, accompagné par Scarselli, Ferrara et Koloda, néo-pro. Il cherche à gagner quelques secondes grâce aux sprints intermédiaires attribuant des bonifications. Il s'en sortira avec 6'', ce qui lui permet de remonter à la cinquième place du général.
Arvesen est passé à travers puisqu'il termine sixième, battu par Olivier, Radochla et Renshaw. Il conserve cependant son maillot de leader.

Etape 4
Rageant ! L'échappée a joué un mauvais tour au peloton et termine avec 2'08'' d'avance, ce qui est suffisant pour déposséder Arvesen de son beau paletot. Le vainqueur d'étape Andrea Moletta est également le vainqueur final.
Aujourd'hui huitième, Kurt-Asle est cinquième au général. Andy intègre de justesse le Top 10, en dernière position de celui-ci même, à 2'22'' du coureur Geroslteiner. Plutôt appréciable dans cette période creuse pour lui.




Etape 1
Le très court prologue inaugural revient à Floyd Landis. L'Américain fait figure de favori en Italie et marque déjà son territoire. Vinokourov et Escobar complètent le podium, quand le premier coureur de l'équipe, Brajkovic, est 10ème. Venu pour épauler Basso, il semble en forme.

Etape 2
Même place que la veille pour CSC, cette fois-ci au sprint, grâce au toujours fringuant Lombardi. L'âge commence tout de même à peser et rivaliser avec des coureurs de la trempe de Cadamuro, Cipollini ou Gasparotto, sur le podium du jour, sera difficile.

Etape 3
Cela se confirme le lendemain puisque Giovanni coupe la ligne loin, en 25ème position. Malgré sa vue perçante, il n'a pas réussi à voir le magnifique maillot irisé de Petacchi devancer Cooke et Bennati. Les étapes de plaine risquent d'être longues pour CSC. Enfin, tant qu'Ivan ne perd pas de temps...

Etape 4
Répertoriée comme vallonnée mais peu sélective en réalité, cette étape voit un sprint entre 40 coureurs. Petacchi est encore le plus rapide, pour sa déjà sixième victoire de la saison. Basso n'a pu se mêler à l'emballage final et finit 15ème, au chaud.

Etape 5
Et de trois sur cinq pour Ale Jet. Cadamuro et Commesso sont une nouvelle fois aux avant-postes mais ne parviennent pas à endiguer la suprématie du coureur Fassa Bortolo. Il ne faut pas compter sur notre équipe pour le faire, la 18ème place de Lombardi symbolisant à merveille les difficultés rencontrées.


Etape 6
Retour en moyenne montagne avec une arrivée à L'Aquila. Et tout de suite, le sourire revient chez CSC. Basso fait étalage de toute sa classe pour battre Vinokourov et Scarponi au sprint. Ayant déjà gagné ici l'an dernier, notre coureur connaissait bien le final. Il n'est plus qu'à 14'' du maillot rose porté par le Kazakh de Quick Step.

Etape 7
Deuxième, il ne le sera pas longtemps au général puisque Petacchi, grâce à sa nouvelle victoire et aux bonifications qui vont avec, la reprend. Cadamuro et Furlan complètent le podium, ne désespérant pas de trouver l'ouverture un jour. Ioannis Lines, pour son premier Grand Tour, est 51ème.

Etape 8
Déjà vu à l'avant lors de l'étape 6, Scarponi concrétise enfin et l'emporte dans un mano-à-mano avec Pellizotti. Basso a souffert et cède 39'' en arrivant en 10ème position. Il rétrograde au quatrième rang du général.

Etape 9
Le premier contre-la-montre individuel digne de ce nom accouche d'une semi-surprise. Basso est en effet le plus rapide et prend une belle option pour la suite. Les écarts ne sont cependant pas monstrueux puisque Cioni et Pena sont à 6'' et 13''. Ivan prend tout de même le maillot de leader et compte bien le ramener à Milan comme l'an dernier. A noter la belle place de Vandevelde, neuvième.

Etape 10
D'apparence peu inquiétante, la côte située en milieu de parcours fait pourtant son effet et la sélection s'opère. Un petit peloton de 23 coureurs se joue la gagne, qui revient à Merckx. Mazzoleni et Barbero le suivent à quelques longueurs.
14ème du jour, Brajkovic est pour le moment neuvième du général et meilleur jeune.

Etape 11
Dernière occasion pour les sprinteurs avant l'arrivée de la haute montagne, et ils trouvent moyen de laisser passer leur chance. En même temps, qui était disposé à rouler pour se faire battre par Petacchi ? Moinard débloque son compteur cette année. Un deuxième Français est d'ailleurs sur le podium, puisque Vogondy est troisième. Entre eux, Schmitz. Le mieux classé chez CSC est Basso, tranquille 45ème.


Etape 12
La première étape de haute montagne arrive et Basso déçoit quelque peu. Alors que son directeur s'attendait à une victoire facile, il termine deuxième, battu par Vinokourov. S'il ne concède pas de temps, les bonifications jouent en sa défaveur et il cède son maillot rose pour 3''.

Etape 13
Pour le retour à la plaine avant un épisode montagneux, l'échappée se dispute une nouvelle fois la gagne. Le Luxembourgeois Joachim se révèle être le plus frais après 178 kilomètres. A 4'23'', Lombardi tente de participer au sprint du peloton mais finit 22ème. La retraite approche...

Etape 14
Ivan montre enfin l'étendu de son talent lors de cette succession de cols très difficile à négocier. Il finit en solitaire, 40'' devant Vinokourov, Cioni et Landis, récupérant ainsi le leadership au classement général.

Etape 15
L'arrivée au sommet à Livigno montre bien que les deux hommes forts de ce Tour d'Italie sont Vinokourov et Basso. Le Kazakh et l'Italien terminent ensemble mais la victoire revient au premier nommé, ce qui le rapproche à 41'' du coureur CSC. Le troisième du général, Landis, est déjà à plus de 7 minutes.

Etape 16
Enfin Lombardi parvient à obtenir une place satisfaisante. C'est certes au terme d'une échappée qu'il finit quatrième, mais c'est toujours bon pour son moral. Seulement battu par Cooke, Metlushenko et Fischer, il peut être fier de lui.

Etape 17
Cinquième victoire d'étape pour Petacchi au cours de ces trois semaines. Cooke est encore présent, cette fois deuxième alors que Furlan monte de justesse sur la boîte. Pas de miracle pour CSC et Lombardi qui coupe la ligne en 18ème position.

Etape 18
Lors de cette avant-dernière étape de montagne, Basso prend quelques précieuses secondes sur son rival Vinokourov. En empochant l'étape, il grappille 11'' plus les bonifications sur le coureur Quick Step, deuxième. Mazzoleni, quatrième du général, est troisième aujourd'hui. Avec également Cunego et Simoni dans l'équipe, Lampre a de quoi faire.

Etape 19
Ivan n'avait même pas à s'inquiéter du dernier contre-la-montre arrivant à Turin. Il l'emporte avec 8'' de marge sur le rouleur américain Landis et 16'' d'avance sur Pena. Vinokourov se retrouve repoussé à 1'19'' avant l'arrivée à Sestrières. Toujours aussi bon rouleur, Brajkovic est dixième.


Etape 20
Vinokourov met un point d'honneur à l'emporter pour cette avant-dernière étape, même s'il sait que le général lui échappe. Il n'a pas réussi à décrocher Basso, très bon gestionnaire et qui finit troisième, devancé par Dario Cioni.

Etape 21
Et de six pour Petacchi. Ce coureur est vraiment au-dessus du lot lors des sprints massifs, personne ou presque ne peut rivaliser avec lui. Cooke et Furlan, déjà présents dans cette ordre lors de la 17ème étape, s'inclinent une nouvelle fois. Que dire de Lombardi, tout de même sixième, mais qui a bien conscience qu'il ne retrouvera jamais ses jambes de 20 ans.
Le général revient pour la seconde année consécutive à Ivan Basso. La menace la plus pressante sera venue de Vinokourov, très accrocheur. Mais la suprématie de l'Italien n'a jamais réellement été mise en doute. En témoigne l'écart avec le troisième, Landis, repoussé à 12'58''.
En haute altitude, Brajkovic était encore un peu tendre, il termine 24ème.
Le classement par points revient, comme lot de consolation, à Vinokourov, malgré les six victoires de Petacchi. Ale Jet est deuxième à sept points et Ivan troisième à 11 points.
Le meilleur grimpeur est sans surprise, et largement, Ivan Basso. Le titre de meilleur jeune échoit à Saul Raisin, l'Américain du Crédit Agricole, alors que Lövkvist a longtemps donné l'illusion de pouvoir l'emmener à Milan. Janez est quatrième. Et enfin, Quick Step termine meilleure équipe.



Etape 1
Toujours convaincante en contre-la-montre par équipes, CSC déroge à la règle aujourd'hui même si le mal n'est pas très grand. Les Danois concèdent 18'' à la formation Liberty Seguros menée par Heras et Contador et se classe deuxième.

Etape 2
Le lendemain, la mise en bouche vallonnée permet un premier tri. Glomser devance Perdiguero et Bettini dans un groupe de 38. Dans celui-ci, on retrouve notamment Voigt, bon neuvième, mais malheureusement seul CSC à être passé entre les gouttes. Julich est passé à la trappe.

Etape 3
Une fois n'est pas coutume sur le Pro Tour, l'échappée parvient à ses fins, ce qui profite à l'audacieux Van Bon qui se fait plaisir en réglant Loddo, Engoulvent et De Galdeano. Eisel termine dixième, lui qui reprend juste la compétition après sa blessure.

Etape 4
La première arrivée au sommet permet de montrer qui pourra jouer la victoire finale. Voigt, bien classé jusqu'alors, ne peut rien sur des pourcentages aussi difficiles et rétrograde très loin. Le mieux classé de l'équipe est Julich, mais seulement 26ème, à 4'27'' du vainqueur, Mosquera. L'Espagnol devance Heras, Gonzalez et Mancebo.

Etape 5
Le contre-la-montre en côte d'Andore-Arcalis revient à Mancebo, devant Heras et Gil. Second aujourd'hui, l'Espagnol de Liberty Seguros s'empare de la première place du général. Julich fait illusion en terminant 12ème à 22''. Malheureusement, il reste loin.


Etape 6
Une désillusion de plus pour CSC qui n'aura décidément rien fait cette semaine en Espagne. Le sprint revient à McEwen devant Boonen et Van Heeswijck. Eisel est un triste 17ème.

Etape 7
L'arrivée à Barcelone laisse un goût amer à l'équipe. Voigt avait les moyens de faire de belles choses mais il n'intègre le Top 10 que de justesse. C'est Phonak qui conclut ces sept étapes en beauté avec un doublé, Perdiguero devançant Cataluña.
Au général final, le podium se compose de Roberto Heras, Aitor Gonzalez et Gut Cataluña. Julich est 23ème à 10'11''. Que de regrets...



Etape 1
Cette première journée se conclue par un sprint dans le plat pays. A domicile, Van Landschoot se montre plus rapide que Mikhailov et Freire. Sa performance est notable. Venue sans sprinteur, CSC n'avait aucun espoir aujourd'hui et Luca Baubonne termine 24ème.

Etape 2
Nouveau sprint le lendemain et Baubonne est encore une fois le moins mal classé, 17ème. Le vainqueur d'hier doit passer la main à l'Américain Trenti. Freire complète une nouvelle fois le podium.

Etape 3
Gusev profite du contre-la-montre de 17 kilomètres pour se placer idéalement avant l'étape vallonnée du lendemain. Il termine septième, à 21'' du bon rouleur belge Devolder.

Etape 4
Ce mini Liège-Bastogne-Liège fige le classement général. L'étape et la première place reviennent à Laurent Brochard, qui aligne Schleck et Di Luca lors d'un sprint à 3. Gusev termine juste derrière à 13''.
Payant ses difficultés dans l'effort solitaire, Frank se retrouve seulement cinquième au général et Gusev troisième.

Etape 5
Le sprint final se déroule dans une ville sujette aux blagues très douteuses et stupides de Gérard Holtz lors du Tour de France. Van Landschoot termine comme il avait commencé, par une victoire. Pourtant puncheur/grimpeur, Di Luca s'est mêlé au sprint et est deuxième. Mikhailov et Freire suivent.
Luca Baubonne est treizième, ce qui laisse envisager de belles choses pour la suite de sa carrière.
Pour le général, rien ne change ou presque. Brochard l'emporte, Schleck est cinquième. Seuls Di Luca et Gusev échangent leurs places à cause des bonifications. Le Russe se retrouve ainsi éjecté du podium au dernier moment.

Spoiler:

Bravo pour le Giro !

Merci Un jour, Andy le gagnera, un jour

Frank et Andy avaient fait le déplacement outre-Atlantique pour tourner les jambes sur cette classique américaine. Si le cadet a donné entière satisfaction en terminant 13ème, l'aîné s'est montré plus décevant, n'obtenant qu'une septième place, à 1'52'' du vainqueur Ljungqvist. La concurrence n'était pas d'un très haut niveau.


Etape 1
Arvesen et Andy attaquent dans la dernière côte du parcours. Mais si le Norvégien parvient à creuser et à revenir sur l'échappée matinale, pour finalement terminer quatrième derrière Mondory, Ten Dam et Scarselli, le cadet des Schleck est repris in extremis par le peloton. Il finit septième à 1'28''. Il manque encore d'explosivité.

Etape 2
Arvesen est battu au sprint par le Letton Nauduzs. Torre se hisse à leurs côtés sur le podium protocolaire. 28ème dans le même temps, Andy n'avait pas grand chose à espérer aujourd'hui.

Etape 3
Andy prend six secondes de bonification 12 kilomètres après le baissé de drapeau. Il rentre aussitôt dans le rang pour ne pas s'épuiser inutilement. Lors du sprint final, Arvesen est au-dessus du lot. Il crée même un écart pendant quelques secondes mais, même s'il l'emporte aisément, il ne grappillera pas les quelques secondes qui lui manquait.
Ainsi, au général, il échoue second, à 4'' du vainqueur, le jeune Français Mondory.
Andy, grâce à trois jours solides, et avec encore une 28ème place aujourd'hui sur une étape de plaine, est huitième.



Etape 1
Voigt profite d'un final un peu moins plat pour s'extirper du peloton et l'emporter. Il repousse ses rivaux à 32''. Andy est onzième, dommage qu'il y ait un long contre-la-montre le lendemain...

Etape 2
Ensemble mitigé pour la formation danoise. Certes le doublé Zabriskie-Voigt est magnifique, mais les lacunes d'Andy, seulement 98ème, inquiètent sur ses capacités à bien figurer au général d'un Grand Tour.

Etape 3
N'ayant plus rien à perdre, Andy prend l'échappée du jour pour essayer de se racheter. Et elle va au bout ! Malheureusement, un peu émoussé, Andy craque dans la dernière côte, plutôt difficile. Il termine ainsi cinquième à 1'04'' ce qui reste un bon résultat. Par contre, le reste de l'équipe a été piégé par Verbrugghe qui, grâce à une attaque tranchante, a repris du temps. Le Belge s'empare du maillot de leader, reléguant Voigt à 37''.

Etape 4
Andy a roulé toute la journée pour contenir les échappés et laisser une chance à Voigt de jouer les bonifications. C'est pourquoi, dans le final, il laisse filer et termine 95ème à 4'. Mais devant, les commissaires de course frustrent une nouvelle fois l'équipe. Arvesen, Voigt, Zabriskie et Roberts étaient sortis dans le final, avaient rejoints ce qui restait de l'échappée matinale et un trou était fait avec le peloton et notamment Verbrugghe.
Aucun écart n'est à mettre au crédit du groupe de devant selon eux et Arvesen est amer, même s'il gagne aujourd'hui.
Le général échappe donc à nos hommes et le  Belge Verbrugghe l'emporte une nouvelle fois, comme en 2005. Jens est deuxième à 37'', Zabriskie quatrième. Andy est dans les profondeurs, 86ème...



Même pas citée parmi les cinq équipes favorites, CSC fait un pied de nez monstrueux à tout le monde. Elle l'emporte avec une marge conséquente sur Liberty Seguros et Discovery Channel, repoussées à 48'' et 56''. Andy était présent mais n'a pas suivi jusqu'au bout. Son directeur sportif ne manquera cependant pas de lui faire remarquer qu'il a grandement contribué au large succès de la formation danoise.



Etape 1
Après le contre-la-montre du Tour de Belgique, Devolder remporte ce prologue d'ouverture, quatre secondes devant Gonzalez et Cancellara. Zabriskie finit au pied du podium et Julich, leader désigné sur cette course, est 12ème, juste derrière Voigt.

Etape 2
Givors passe sous le règne australien le temps d'une journée puisque Davis est le premier à franchir la ligne d'arrivée devant O'Grady. Eisel a oublié qu'il était le sprinteur de CSC et c'est Voigt qui a dû assumer dans l'emballage final. Il termine 15ème.

Etape 3
O'Grady profite du final plus accidenté pour obtenir sa huitième victoire en 2006. Van Heeswijk, troisième la veille, gagne une place. Cooke remplace Davis dans le rôle de l'Australien et Eisel fait enfin étalage de ses qualités en finissant septième.

Etape 4
Trois dans les cinq premiers mais pas de victoire pour l'équipe. Zabriskie et Voigt terminent derrière Aitor Gonzalez, Julich est cinquième, avec Zubeldia qui parvient à s'intercaler. 27'' séparent Bobby du vainqueur donc les écarts sont minimes.

Etape 5
Le Mont Ventoux opère une très forte sélection. Atienza montre que Cofidis sera une équipe qui comptera sur le Tour de France. Il devance Heras, Mayo, Gil et le leader Gonzalez. 13ème à 1'47'', Julich conserve sa troisième place au général.

Etape 6
32 coureurs se départagent au sprint au terme d'une étape vallonnée allant de Vaison la Romaine à Grenoble. Cofidis est une nouvelle fois à la fête puisqu'O'Grady se montre le plus rapide. Glomser et Brochard complètent le podium et le premier CSC est Julich, vingtième.

Etape 7
Dernière étape de haute montagne entre Albertville et Morzine aujourd'hui. Quatre coureurs parviennent à faire la différence et le bouquet tombe dans les mains de Glomser. Ayant une bonne pointe de vitesse, il n'a fait qu'une bouchée d'Halgand ou encore Leipheimer.
Julich finit en retrait, huitième à 1'48'' mais grappille une place au général.

Etape 8
O'Grady apporte à Cofidis sa quatrième victoire sur cette semaine de course, plutôt pas mal. En circuit et plutôt difficile, cette dernière étape n'a pas crée d'écarts comme attendus. Voigt termine septième.
Concernant le général, il revient au coureur d'Euskaltel Aitor Gonzalez. Bobby est deuxième à 2'28'' et le troisième Casar, trois petites secondes derrière.



Etape 1
Le sprint n'a jamais été le point fort de l'équipe et cela se voit une nouvelle fois. Lombardi termine loin du vainqueur Hushovd, qui règle McEwen et De Fauw. Notre Italien est 16ème.

Etape 2
Si Velo montre une nouvelle fois ses qualités contre-la-montre en repoussant ses adversaires, Landis et Vinokourov les premiers, à au moins 14'', CSC s'est bien défendue sans spécialiste engagé ici. Blaudzun est un excellent quatrième et Gusev finit 17'' derrière, septième.

Etape 3
Les choses sérieuses commencent mais pas pour tout le monde. Neuf coureurs parviennent à réaliser un écart et se jouent la victoire. Elle revient à Perdiguero. Simoni et Gomez Marchante n'étaient pas loin. Frank Schleck beaucoup plus, à 2'16'' précisément. Il est 37ème...

Etape 4
Après un départ de Vaduz, la capitale du Liechtenstein, on assiste à un sprint massif, après une étape monotone. McEwen est le plus véloce et empêche Casper de surfer sur la vague de son collègue australien au Dauphiné. Piètre 28ème, Lombardi devra être remplacé l'an prochain.

Etape 5
L'échappée va à son terme aujourd'hui, ce qui profite à Rapinski. Avec Flecha comme principale menace, il a bien su manœuvrer sa barque. A 2'43'', le peloton en termine et Lombardi finit 20ème.

Etape 6
13ème, Frank sort enfin la tête de l'eau. Il lâche cependant 2'27'' aux meilleurs. Pour l'étape, Simoni devance d'un boyau Vinokourov. Klöden et Menchov les accompagnaient.

Etape 7
Les étapes de moyenne montagne semblent mieux correspondre à Frank. Il finit cinquième, dans le même temps que Bettini, Perdiguero, Zberg ou encore Merckx.

Etape 8
Vinokourov trouve enfin la faille à Verbier le lendemain. 57'' derrière, Simoni était impuissant et Evans, troisième, encore plus. En 21ème position, l'aîné des Schleck est très décevant.

Etape 9
Frank aura été transparent cette semaine en Suisse. Il est cette fois-ci 13ème, à 50'' du vainqueur Perdiguero. Au général, Vinokourov a rapidement montré qu'il était le plus fort. Landis est à 1'27'' et Klöden à 1'53''. Il faudra compter sur tout ce beau monde en juillet.
Pas forcément sur Frank, 21ème à 20'07''. Pitoyable...



France : Halgand
Espagne : Perdiguero
Belgique : Gilbert
Italie : Casagrande
Pays-Bas : Dekker
Allemagne : Wegmann
Danemark : Hoj  
Suisse : Jeker
Australie : Davis
Etats-Unis : Rodriguez
Norvège : Hushovd
Luxembourg : Kirchen  
Russie : Grishkine

Spoiler:

Une question importante avant de reprendre.
Est-ce que ça vous dérangerait si je passais plus vite sur le récit des courses où Andy n'est pas aligné ? En faisant un rapide résumé plutôt que de détailler chaque étape au cas par cas par exemple.
N'hésitez pas à argumenter

Cheng Ji a écrit:Une question importante avant de reprendre.
Est-ce que ça vous dérangerait si je passais plus vite sur le récit des courses où Andy n'est pas aligné ? En faisant un rapide résumé plutôt que de détailler chaque étape au cas par cas par exemple.
N'hésitez pas à argumenter

Moi ça ne dérangerais pas du tout que passe plus vite les courses où il n'y a pas Andy Je dois avouer que jusqu'ici, j'ai lu que de travers ces parties-là

Etape 1
Malgré un parcours plutôt plat, une petite côte sur la fin donne des idées à Andy. Malheureusement, il manque encore de punch pour décrocher un peloton lancé à vive allure. Il est avalé rapidement et termine en son sein, 24ème. Arvesen ne voulait pas sprinter pour éviter de ramener la meute sur son équipier, ce qui explique sa vingtième position.

Etape 2 (simulé par inattention)
Andy passe à travers et finit loin, très loin, 73ème à 6'30''. Tous ses espoirs s'évanouissent. A 2'27'' du vainqueur Antonio Colom, Arvesen fait meilleure impression.

Etape 3
Au sprint, et quand Andy ne lui met pas de bâtons dans les roues, Arvesen est intraitable et il le prouve encore aujourd'hui. Sans train, il saute de roue en roue pour placer son accélération dans les 250 derniers mètres et repousser Fischer et Sörensen son ex-coéquipier à plusieurs mètres. Andy est un tranquille 76ème.

Etape 4
A Kitzbühel, un contre-la-montre en côte permet à Andy de se racheter. Il réalise une performance honorable. Etre 40ème n'est pas une fin en soi mais il n'est qu'à 2'15'' de Sella, très bon grimpeur, ou encore de Parra, Pozzovivo et Casagrande. Une performance plus acceptable que celle de la deuxième étape.


Etape 5
Nouvelle victoire d'Arvesen dans un groupe mêlant grimpeur, Parra est deuxième, et sprinteurs, Dumoulin complétant le podium. Andy se montre offensif dès que l'occasion se présente en fin de course mais il ne parvient jamais à créer un quelconque écart. Il est bien mal récompensé de ses efforts avec une 67ème place.

Etape 6
Las... Sevré de victoire et incapable de rivaliser sur une étape de plaine, Andy prend l'échappée. Il donne tout mais ses compagnons et lui seront repris sous la banderole des dix derniers kilomètres. Au sprint, Förster devance Edo et Borrajo alors que Kurt-Asle déçoit, seulement septième.

Etape 7
Plate comme la main, cette étape autour de Vienne consacre une nouvelle fois Arvesen, la vraie star de l'équipe, qui impose sa pointe de vitesse à Förster et Borrajo.. Au général, Andy termine 89ème. Son directeur sportif commence vraiment à se poser des questions sur son avenir.


Sastre était bien au-dessus du lot lors de cette classique montagneuse. Il a écrasé la concurrence, surfant sur sa bonne forme post-Tour de France. Il a pu constater les progrès d'Andy, 20ème à 3'20''. Le jeune Luxembourgeois refait surface après avoir touché le fond. Un gros mois d'août en perspective ?




La première partie du Tour de France est relativement classique. Après un premier exercice chronométré remporté par le rouleur australien Michael Rogers, la seconde journée voit déjà la victoire d'une échappée, réglée par le Français Leblacher. Heras, deuxième, prend 2'58'' à tous les favoris et s'empare du maillot jaune. Tours accueille le premier sprint massif qui revient à Robbie McEwen, toujours fringuant malgré ses 34 ans. Eisel est à la peine et ne termine que neuvième. Le lendemain, le contre-la-montre nous est grandement favorable et l'équipe l'emporte devant Phonak, rejetée à 35''. Basso se place avant les premières difficultés de la fin de semaine.


La première étape vallonnée arrive pour le huitième jour. Avant cela, McEwen s'est adjugé trois nouveaux bouquets consécutivement. Il est phénoménal en ce début juillet.
O'Grady met fin à son hégémonie à Gérardmer, où Voigt est un bon neuvième. A Mulhouse, Pereiro s'empare du maillot de leader mais c'est son coéquipier Cataluña qui coupe la ligne en première position.

A Courchevel et Briançon, la bataille entre leaders fait rage mais CSC a de nombreux arguments. Basso l'emporte pour la dixième étape et Sastre se place discrètement. Le lendemain, cinq coureurs sont dans le même temps, Simoni gagne devant Vinokourov, Heras et nos deux duettistes. Au général provisoire, Ivan devance Carlos d'1'56''. Un doublé serait fantastique...

Davis et O'Grady font la transition avant le retour de la haute montagne, dans les Pyrénées. Doublé Lampre Simoni-Cunego à Ax 3 Domaines et victoire kazakh de Vinokourov à Pla d'Adet. A chaque fois, Basso et Sastre finissent dans le Top 5 et dans le même temps... Ensuite, Engels et Yus Kerejeta en échappée, Boogerd en puncheur à Mende rajoutent une belle ligne à leur palmarès. McEwen revient sur le devant de la scène au Puy-en-Velay.


Les 55 kilomètres chronométrés autour de St Etienne sont favorables à Pena le rouleur colombien qui l'emporte aisément. Sastre a bien résisté et conserve sa deuxième place au général, 35'' devant Vinokourov. A Paris, les scènes de liesse sont nombreuses et justifiées chez CSC. Eisel, quatrième de l'étape derrière Davis,Cadamuro et Van Heeswijck, se console avec ses équipiers Basso et Sastre, respectivement premier et deuxième de la Grande Boucle. Quelle domination de la formation danoise ! Vinokourov, sur la boîte également, aura été un valeureux concurrent, ce qui rend la victoire encore plus belle. McEwen se pare de vert, Heras prend du pois et Cunego est meilleur jeune. La meilleure équipe ? Devinez... (un indice : Frank Schleck est treizième du général).



Petacchi remporte une nouvelle classique Pro Tour avec la HEW Cyclassics Cup – Hamburg. Eisel est un bon quatrième mais est un peu seul dans l'équipe dans le rôle de sprinteur.

Gusev et Julich acceptent avec plaisir de prolonger l'aventure avec nous. Basso et Arvesen se donnent le temps de la réflexion. Andy se montre étonnement plus réticent. Aurait-il des contacts avec une autre formation ?

Spoiler:

Quel Tour AS ne fera jamais rien c'est écrit ... ^^

Enorme Tour de la CSC, GG

Ce Andy Schleck là, je crois qu'il est franchement surcoté, pistonné par sa famille en plus Je monte le comité des sceptiques d'Andy Schleck !

Etape 1

Sur une première étape vallonnée, l'équipe protège Andy lors du début de la course puis roule pour revenir sur les coureurs les plus offensifs. Dans le final, les banderilles sont nombreuses et Andy suit sans réelles difficultés. Il termine dans un groupe de 12 coureurs, en dixième position, à 32'' de Tschopp et Florencio qui se sont montrés les plus en forme.

Etape 2

Presque toute plate, la journée se termine tout de même après le franchissement d'une côte non répertoriée. Dans celle-ci, Andy passe à l'action et résiste presque jusqu'au bout au retour des sprinteurs aux dents longues. Malheureusement, Buffaz et Roberts le devance de peu sur la ligne. Le Luxembourgeois passe proche de sa première victoire et grappille quelques bonifications.


Etape 3

Pas assez sélective pour créer des écarts conséquents, l'étape du jour oblige les hommes forts de ce Tour à se départager lors d'un sprint en côte. La pointe de vitesse n'étant pas le principal atout d'Andy, il ne peut obtenir mieux qu'une 21ème place, dans le même temps que le coureur suisse Beuchat. Il reste quatrième du général pour l'instant.

Etape 4

Première étape de haute montagne aujourd'hui et elle risque d'être difficile à négocier. Dans la montée finale, Tschopp était nettement au-dessus du lot alors que notre jeune Luxembourgeois était loin d'être aérien. Il termine au courage, épaulé par Calvente Gorbas et Luttenberger. Cependant, la 23ème place, à 3'04'' du vainqueur suisse, le fait reculer au douzième rang du général. Il sait dorénavant ce qu'il devra travailler à l'intersaison.


Etape 5

Sur les 138 kilomètres du jour à parcourir, Andy espère bien reprendre du temps. Les pourcentages sont plus abordables et les montées moins marquées, cela devrait lui convenir. Une fois encore, il est loin d'être ridicule dans le final et il coupe la ligne à 48'' du vainqueur, le Français Mourey. Cette quinzième place lui laisse tout de même un goût d'inachevé puisqu'il n'est pas parvenu à accrocher le bon wagon parti sous la banderole des vingt derniers kilomètres.

Etape 6

Sur une étape anodine, CSC tente un coup de bordure à 50 kilomètres de l'arrivée. Tout le monde est piégé et la formation danoise réalise un octuplé, 48'' devant le peloton. Alors qu'il était convenu que la victoire revienne à Andy pour les bonifications et en tant que chef de file, Calvente Gorbas n'en fait qu'à sa tête et sprinte pour la première place. Il devance donc son leader, empêchant celui-ci de décrocher son premier bouquet en carrière... Andy est deuxième et très remonté contre son équipier.


Etape 7

Un final en côte permet une nouvelle fois à Andy de s'exprimer. La victoire n'est pas au rendez-vous mais son tempérament offensif au Portugal fait plaisir à voir. Il a longtemps espéré finir en solitaire après avoir crée un bel écart à 6 kilomètres de l'arrivée. Malheureusement, il est devancé par cinq coureurs, dont le Lituanien Balciunas, pour son premier succès de l'année. Notre jeune leader est actuellement neuvième du classement général, à 4'24'' de Johann Tschopp.

Etape 8

Sur l'étape reine de cette Supervolta, l'objectif est simple. Il faut conserver la place dans le Top 10 qui est pour l'instant promise à Andy. Mais un terrible col va créer des écarts conséquents dans le final, surtout que ce qui précède n'est pas tout plat et que les purs grimpeurs vont pouvoir s'en donner à cœur joie. Benoît Salmon a survolé la dernière difficulté avec une attaque fulgurante qui a laissé bon nombre de coureurs sur place. Andy a bien tenté de suivre un temps les principaux escaladeurs des cimes mais il s'est bien vite rendu compte qu'il était préférable de monter à son rythme plutôt que d'exploser en vol. Le bilan est mitigé. Sa 16ème place à 5'12'' du vainqueur le fait reculer d'un rang au général mais il reste dans le Top 10. Tschopp reste leader mais est menacé par David Muñoz.

Etape 9

Avant le contre-la-montre final, une étape de plaine permet à tout le monde de souffler. Le sprint revient à Enrico Degano, coureur de Barloworld. Schleck a assuré en restant dans les premières positions du peloton et termine 17ème.

Etape 10

Sur 31 kilomètres de contre-la-montre, Andy a toutes les chances d'être éjecté du Top 10 malgré une semaine intéressante, ceci est fort regrettable. Néanmoins, il compte bien vendre chèrement sa peau et limiter les dégâts face aux spécialistes. Malheureusement, cela ne suffit pas. Quand Velo repousse son dauphin à plus de deux minutes, Andy est en pleine galère et termine 63ème. Vandborg a limité la casse avec une neuvième place mais cela n'apporte strictement rien à l'équipe.

Au général, Andy rétrograde à la treizième place, à 12'12'' de Muñoz, qui l'emporte au nez et à la barbe de Johan Tschopp. Le Suisse aura fait la course en tête cette dizaine de jours mais, comme pour Andy, leurs performances ne sont pas récompensées.




Sur le Tour du Benelux, CSC espère bien figurer avec Jens Voigt. Le contre-la-montre d'ouverture revient au coureur Davitamon-Lotto Erik Dekker devant son équipier Roesems et Cancellara.
Les étapes suivantes sont le théâtres de sprints massifs plus ou moins disputés. Davis à Eindhoven, Bettini à Sittard, Van Heeswijck à Landgraaf se rendent coup pour coup.
La première étape pour puncheurs intervient enfin avec une ligne d'arrivée tracée à Verviers, ville natale de Philippe Gilbert. Di Luca devance Vinokourov dans un sprint à deux puis, à 17'', Bettini complète le podium de justesse devant Voigt.
Le lendemain, retour au calme et Allan Davis fait encore des siennes tandis qu'Arvesen ne convainc pas en étant seulement huitième. L'Australien récidive le lendemain devant Boonen et Bettini.
Enfin, le contre-la-montre de clôture sacre Zabriskie, qui attendait ce succès depuis un petit moment.
Au général, Voigt obtient une très belle deuxième place, 41'' derrière l'intouchable Vinokourov. Thomas Dekker, la future terreur des pelotons, complète le podium.



Boogerd règle Etxebarria et les deux coureurs Française des Jeux Bettini et Di Luca dans le final de la Classica San Sebastian. CSC se contente d'une timide onzième place obtenue par le biais de Jens Voigt, toujours présent quand on a besoin de lui.



Très prisée par les coureurs en préparation pour la Vuelta, cette épreuve présente un parcours varié sur neuf étapes. La première, de plaine, sacre McEwen pour la dixième fois de la saison. Le sprinteur australien revient en forme pour la Vuelta s'il est aligné par son équipe. Le lendemain, un groupe de 33 coureurs a réussi à franchir la bosse dont le sommet était situé à 19 kilomètres de la ligne et Petacchi, qui s'est arraché pour basculer avec eux, l'emporte. Voigt et Brajkovic accrochent le bon groupe.Au troisième sprint, les deux vainqueurs précédents jouent des coudes pour l'emporter mais l'Italien prend une nouvelle fois le dessus sur l'Aussie.
A Sölden, les grimpeurs peuvent en découdre et la lutte est favorable à Simoni. Voigt concède 1'16'' et est huitième du jour.
En échappée, O'Bee, une des recrues du dernier marché des transferts de Discovery Channel, fait valoir sa pointe de vitesse face à Dionne.
Le mano-à-mano entre Petacchi et McEwen se poursuit à l'avantage du second. Deux victoires de chaque côté pour l'instant, alors qu'Arvesen et Lombardi ne trouvent jamais l'ouverture.
Heureusement que Jens est là pour assurer l'essentiel. Quatrième d'une étape vallonnée qui revient à Boogerd, notre coureur se retrouve propulsé cinquième du classement général.
Le contre-la-montre du lendemain accouche d'un résultat exceptionnel. Voigt l'emporte, 12'' devant Dekker et 15'' devant Leipheimer. L'Allemand prend ainsi les commandes de la course avant la dernière journée. L'arrivée massive à Bonn n'est qu'une formalité. Voigt se paye même le luxe de finir huitième, à quelques encablures de Petacchi.
Au général, Jens remporte cette épreuve Pro Tour pour 4'' devant McGee. Brajkovic est quatorzième.



Di Luca gagne à Plouay devant Halgand et Freire. Frank Schleck, en méforme, décroche tout de même la dixième place.


Contre une augmentation significative de leur salaire, Arvesen et Zabriskie poursuivent leur carrière chez CSC.

Basso accepte également la revalorisation salariale qui lui a été proposée. Dans le même temps, les négociations sont interrompues avec Vandevelde. Le coureur américain souhaitait prolonger mais uniquement pour trois années supplémentaires. Or, à 30 ans déjà, il n'est pas d'une grande aide à l'équipe.

Le prometteur coureur allemand Haussler arrive pour les trois prochaines années.


Et le gros coup de la saison est la venue de Thor Hushovd. Lassé des performances en dent de scie sur les sprints et les classiques pavés, les membres du staff CSC ont approché le coureur du Crédit Agricole, en fin de contrat et ayant des caractéristiques collant parfaitement à la philosophie de l'équipe. Il a accepté le challenge avec enthousiasme.


Ailleurs...
Thomas Dekker : de Rabobank à Bouygues Telecom
Mirko Celestino : de Domina Vacanze à Fassa Bortolo
Marzio Bruseghin : de Fassa Bortolo à Cofidis
Giuliano Figueras : de Wiesenhof à Quick Step
Kashechkin : de Discovery Channel à Quick Step
Izidro Nozal : de Liberty Seguros à Illes Balears
David Bernabeu : de Communidad Valenciana à Crédit Agricole
Damiano Cunego : de Lampre à Liberty Seguros
Michele Scarponi : de Liberty Seguros à Française des Jeux
Oscar Pereiro : de Phonak à Euskaltel-Euskadi
Dario Cioni : de Liquigas à Lampre
Levi Leipheimer : de Gerolsteiner à Saunier Duval
Fabian Wegmann : de Gerolsteiner à Shimano
Serguei Ivanov : de T-Mobile à Française des Jeux
Lance Armstrong : de Davitamon-Lotto à Cofidis
Gilberto Simoni : de Lampre à Davitamon-Lotto
Patrik Sinkewitz : de Quick Step à Davitamon-Lotto
Bradley McGee : de Française des Jeux à Bouygues Telecom
Serhiy Honchar : de Domina Vacanze à Quick Step
Franco Pellizotti : de Liquigas à Barloworld